- Route des vins du Médoc, - Saint-Estèphe, Médoc

Le Maharadjah, Saint-Estèphe, Saint-Julien… et le cidre de la Chandeleur !

Cos d’Estournel, chapelle de Calon-Ségur et port de Saint-Julien

Jeudi 2 Février – C’était la Chandeleur, détail anodin qui me fera pourtant commettre un sacrilège lors de cette première virée de l’année dans le Médoc : acheter du cidre pour mes crêpes du soir, sur les terres du Saint-Estèphe et du Saint-Julien !!

Pour ma défense, j’espérais en réalité visiter un château, mais rechignant à planifier une sortie et donc à réserver, ce sera impossible (Lamothe Bergeron aura été une sacrée aubaine…).

Par conséquent, rien de nouveau à vous présenter, juste quelques coins où j’ai plaisir à retourner, surtout sous une tempête de ciel bleu !


Première halte : chez « le Maharadjah » de Cos d’Estournel (Saint-Estèphe)

… puis la chapelle de Calon-Ségur (Saint-Estèphe)

… la vigne des châteaux Calon-Ségur et le Boscq (Saint-Estèphe)

… et le port de Saint-Julien (Saint-Julien-Beychevelle)


Le lendemain…

vendredi 3 Février, à Soulac (pointe du Médoc), un événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal (voir articles du blog).

Ce chantier doit durer trois semaines, j’aurai peut-être l’occasion d’y passer et d’y consacrer un billet.

Articles et dossier Sud-Ouest :

Vidéo. Immeuble Le Signal à Soulac : les premières images de la démolition

https://www.sudouest.fr/environnement/erosion/immeuble-signal/

- Lacanau, Médoc

Saint-Vincent de Lacanau

Eglise Saint-Vincent, Lacanau

Etape sur le chemin anglais de Saint-Jacques de Compostelle

La première église, souvent inondée par les eaux du lac, fut reconstruite pierre par pierre à Lacanau-Ville en 1767. (en savoir +)

L’église Saint-Vincent est caractéristique de l’art religieux en Médoc.

Plaque apposée en célébration des 250 ans de son édification, en présence de son Eminence Jean-Pierre Ricard, Cardinal Archevêque de Bordeaux, Joseph Batware, curé de Lacanau, Laurent Peyrondet, Maire de Lacanau.


Située sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, l’église Saint-Vincent de Lacanau a été complètement restaurée par la municipalité et a fêté ses 250 ans en 2017. A l’intérieur, l’église contient une pietà du XVIème siècle et une statue de Saint Jacques du XVIIème siècle, toutes deux classées par les Monuments Historiques, ainsi que des statues en bois de Saint Vincent et Saint Valère.

(source : Médoc-Atlantique Tourisme)

En savoir + sur l’église Saint-Vincent de Lacanau-Ville, paroisse des lacs du Médoc


Place à quelques images…

Lacanau-ville – Octobre 2022

Architecture, Landes

Eglise Saint-Martin de Pontenx-les-Forges

A l’origine, cette église dédiée à St Martin, comprenait une seule nef. Elle a fait l’objet de remaniement avec l’adjonction au XIXème siècle de la nef latérale sud et plus tard d’un avant porche.
Elle porte l’empreinte du XV°s avec sa tour de garde et se compose de 2 nefs. Au pied du clocher s’ouvre une ancienne porte intérieure dont l’archivolte est décorée de palmettes adossées figurant des feuilles de chêne, qui pourrait se rapporter à un style gothique tardif. Au clocher, on remarquera sur la façade nord une ouverture carrée qui semble avoir été un poste d’observation. Sur le côté sud de la tour, on notera une ouverture à 4 lobes, ayant servi pour la surveillance. A l’intérieur se trouve une vierge debout du XVII°s en bois doré, elle tient l’enfant Jésus sur son bras dormant alors qu’habituellement il est éveillé.

(source : tourismelandes.com/église Saint-Martin de Pontenx-les-Forges)


Autour de l’église, malheureusement fermée ce samedi des Journées Européennes du Patrimoine, et aux bassins à sec en cet été caniculaire.

Pontenx-les-Forges, le 17 Septembre 2022

Agenda, actualité, manifestations diverses, Andernos, BASSIN D'ARCACHON

Andernos : les sculptures animalières de William Quilan à la maison Louis David

Du 25 au 31 Août 2022, comme annoncé dans le billet précédent, le sculpteur animalier William Quilan expose à la maison Louis David, avec le peintre N’Diss.B.Lamote.

William Quilan sculpte l’acier ou le cuivre en donnant une jolie patine à ses créations. Parmi celles-ci : des oiseaux (son «Héron Cendré» a reçu en 2021 le Prix de la Ville de Tonneins), des poissons (dont deux superbes Saint-Pierre !) qui attisent la convoitise de quelques chats, d’étranges spécimens aussi ! Et les clins d’oeil ne manquent pas, comme avec ce coq du village (Mirliflor !!), ces sardines parties camper, ou ces lisettes aux groseilles… lisette !

Allons retrouver tout ce p’tit monde !!

😉

Andernos, le 25 Août 2022


William Quilan nous présente son travail à l’occasion d’une exposition de 2019 :

Inspiré par le monde animal, mes sculptures sont réalisées à partir de matériaux neufs, je prépare les gabarits de traçage et ensuite… (lire la suite sur eTerritoire.fr !)


A suivre : les nouvelles Arcachonnades de N’Diss.B.Lamote

Architecture, Au sujet du blog

Bourges : trois mois après !

Cet été si particulier, entre canicule et incendies, sous le signe d’un assez long confinement volets clos, n’aura pas été propice aux balades.

Pas de nouvelles images, et un peu nostalgique de ce trop court séjour à Bourges en Mai dernier, je me contenterai aujourd’hui de mettre en ligne quelques billets oubliés dans les fonds de cale du blog ! (cliquer sur titres ou bannières pour afficher séries complètes)

La première soirée à Bourges

De Bourges à l’estuaire !

Bourges : retour au bercail, par Jean-Jaurès, gare, Bourbon et Prés Fichaux

Bourges : de l’Auron à l’enclos des Jacobins

Bourges : last moment on the street (& Google !!)


Les incontournables de ces cinq journées à BOURGES

🙂

- Bourges, Architecture, Berry, Touraine, Centre, châteaux de la Loire *

Bourges : Etienne Etienne… la cathédrale !

Cathédrale Saint-Etienne, vue depuis le jardin de l’archevêché – le 9 Mai 2022

Construction (gros oeuvre) : 1195-1230
Style dominant : gothique
Logo monument historique Classée MH (1862)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1992)

Histoire succincte de la Cathédrale

(avec quelques notes d’humour !)

Le chantier de remplacement de la cathédrale romane par un édifice beaucoup plus grand commença en 1195 lorsque l’archevêque de Bourges Henri de Sully rédigea un acte de donation où il stipule que 500 livres en monnaie de Gien (quingentas libras Giemensis monete) seront allouées au chapitre pour acquérir des revenus fonciers ou des rentes hypothécaires. Cette dotation était faite en vue de la construction de la nouvelle cathédrale. Le chantier débuta à l’est, au-delà du rempart gallo-romain, permettant de préserver l’ancienne cathédrale où l’on pouvait continuer à célébrer les offices. En 1206, les couloirs d’accès à l’église basse étaient voutés. En 1208 le chœur commençait à s’élever et la jonction avec la cathédrale romane imminente. En 1209, l’archevêque Guillaume de Donjon (Futur St Guillaume) prend froid en prêchant en plein hiver dans une cathédrale ouverte à tous vents et décède quelques jours plus tard le 10 janvier 1209. En 1214, le culte est déjà pratiqué, le chœur est clos et couvert et les vitraux en place. En 1230 la façade est sortie de terre et la nef centrale couverte et en 1237 le jubé est terminé. En 1240, c’est au tour des portails de la façade d’être en place. La construction de la cathédrale n’aura donc duré qu’un demi siècle même si sa consécration définitive n’eut lieu que le 5 mai 1324. Les 13 chapelles latérales furent ajoutées par de riches commanditaires entre l’extrême fin du XIVe siècle et la fin du XVIe siècle, ce qui permet à la cathédrale d’avoir des vitraux sur une période de plus de 800 ans. Au XIVe siècle, la tour sud menaçant de s’écrouler, on du la soutenir en construisant un contrefort peu esthétique mais efficace puisqu’elle est encore debout. La tour nord n’eut pas cette chance puisque le 31 décembre 1506, pour fêter sans doute la St Sylvestre à sa manière, elle s’écroula heureusement sans faire de victimes mais en causant d’énormes dégâts à la cathédrale : voûtes effondrées, portails détruits ou endommagés, vitraux abimés. De 1508 à 1540, on s’employa à la reconstruire.

Le XVIe siècle fut néfaste à la cathédrale puisqu’en plus de l’effondrement de la tour, un incendie détruisit en 1559 la charpente du premier comble côté nord et sur le pourtour de l’abside. Trois ans plus tard, en 1562, les Protestants ayant pris le contrôle de la ville détruisirent toutes les statues de la façade et abimèrent les sculptures des portails et du jubé. Au milieu du XVIIIe siècle, nos chanoines décidèrent de moderniser le chœur de la cathédrale en supprimant les tombeaux qui l’encombraient, en faisant disparaître le jubé et en détruisant 18 verrières hautes du XIIIe siècle pour les remplacer par de la grisaille afin de voir plus clair.

La Révolution fit disparaitre la plupart des vases sacrés et des pièces d’orfèvrerie. Les cloches furent fondues et les mausolées disloqués.

Il fallut attendre 1829 pour voir le début des gros travaux de restauration de notre cathédrale en piteux état à cette date. Ces travaux durèrent jusqu’en 1847 et consistèrent principalement en la restauration des sculptures des portails et des vitraux, la réfection des arcs boutants, l’adjonction des pinacles et de la balustrade sur le pourtour du grand comble. Depuis la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, la cathédrale appartient à l’État qui en assure l’entretien architectural. Et en 1992, la cathédrale St Étienne de Bourges a été inscrite au Patrimoine mondial par l’UNESCO.

(…) (source : Les amis de la cathédrale)

En savoir + (histoire, nombreuses illustrations avec descriptions) :

Site Belles églises

Page Wikipédia

Site Patrimoine-Histoire

Site de la ville de Bourges / la cathédrale )


Cathédrale Saint-Etienne – Bourges, les 9 et 11 Mai 2022

Après plusieurs images de la cathédrale lors de la première journée à Bourges puis des longues balades à travers la ville, après avoir évoqué les 30 ans de son classement au Patrimoine mondial par l’UNESCO, il est temps d’en découvrir un peu plus.

Le monument est d’une telle richesse qu’on ne sait pas vraiment par où commencer ! Aussi, je vous propose une visite complète via les pages mentionnées ci-dessus et le site des amis de la cathédrale (voir en bas d’article).

en savoir +

D’importants travaux de restauration étant en cours, à l’intérieur de l’édifice, vous remarquerez l’absence de vues d’ensemble.

J’ai également regretté de ne pas posséder de drone pour photographier les tours et portails de la façade occidentale… Pardon pour cet assemblage de fortune, véritable outrage aux lois de la perspective !!


Le chevet,

depuis le Cours Anatole France, le Boulevard de Strasbourg et le jardin de l’archevêché :

La façade occidentale :

La tour et le portail Nord :

Le portail et la façade Sud :

Quelques vues intérieures (en évitant les échafaudages) :

L’horloge astronomique (1424) :

Quelques-uns des vitraux :


Visite avec les amis de la cathédrale de Bourges :

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Bourges : l’église Saint-Bonnet

Fondée durant le haut Moyen Age, l’abbaye Saint-Laurent a été dévastée en 1562, lors des guerres de Religion. Les bâtiments qui subsistent (de l’autre côté de la rue Voltaire) appartiennent à la reconstruction du XVIIe siècle ; le portail du logis abbatial (place Saint-Bonnet), daté de 1674, est attribué à Antoine Basseville, disciple de l’architecte berruyer, Jean Lejuge.

Gravement endommagée par l’incendie de 1487, l’église Saint-Bonnet a été reconstruite au XVIe siècle ; elle ne sera achevée qu’au début du XXe siècle (façade occidentale et clocher). L’intérieur est orné de verrières Renaissance, œuvre du grand peintre-verrier de Bourges, Jean Lécuyer (auteur d’autres vitraux dans la cathédrale Saint-Etienne).

(source : panneau itinéraire touristique ville de Bourges)

Voir le dossier Patrimoine-Histoire : l’église Saint-Bonnet (nombreuses photos)


Dernière église dont je pousserai la porte avant de quitter Bourges. Suivront les images de Saint-Pierre-le-Guillard, de Notre-Dame de Bourges et bien entendu de la cathédrale Saint-Etienne.

Et avant de reprendre la route, nous découvrirons une autre partie des marais !

Bourges, les 9 et 13 Mai 2022

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Bourges : la maison de la Reine Blanche

(article mis en ligne le 10/07/22)

Cette maison construite après l’incendie de 1487, pour Ursin de Sauzay, échevin de Bourges, possédait à l’origine deux étages.
Restaurée en 1930, elle conserve un décor sculpté unique à Bourges : des scènes religieuses (Annonciation, Saint Martin partageant son manteau…) ornent les poteaux du rez-de-chaussée. Elles sont relayées à l’étage par des scènes de danse villageoise.

En savoir + : L’ENCYCLOPEDIE DE BOURGES / La maison de la Reine Blanche

Maison de la Reine Blanche (classée MH depuis 1911), rue Gambon – Bourges, le 12 Mai 2022

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Bourges : jardin des Prés Fichaux

Inauguré en 1930. Découvrir son histoire, entre Pré-Fichaut (pré fiscal) du Moyen-Âge, son aménagement sous la direction de Paul Marguerita, architecte paysagiste de la ville, ses nombreux éléments « art déco » lui valant en 1990 une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, puis son classement « jardin remarquable ».

en savoir +

Bourges, les 8 et 12 Mai 2022

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Bourges : église Notre-Dame

L’Eglise Notre-Dame est construite une première fois en 1157, par des chanoines réguliers de Saint Augustin, elle s’appelle alors Saint Pierre et Saint Paul le Marché. Elle a été classée monument historique le 26 janvier 1931.

(…) Ce fut l’église de Jacques Cœur et de sa famille, ils habitaient à 50 mètres de celle-ci, rue de Parerie.

Comme d’autres monuments et une grande partie de la cité, l’église est détruite lors du grand incendie de la Madeleine au mois de juillet 1487. C’est donc au XVI ième siècle, vers 1520 qu’elle est reconstruite, la nef ayant été allongée d’une cinquième travée et selon une tradition non vérifiée au plan de l’histoire, et ce serait l’architecte local Guillaume Pelvoysin qui construisit la tour nord. Au XVIIème siècle, l’entrée latérale située au sud est restaurée dans le style du moment, c’est à dire avec des colonnes corinthiennes qui donnent une petite note classique. Le 27 mai 1562, lors de l’entrée dans Bourges des Huguenots, elles est à nouveau pillée par les soudars du comte de Montgomery.

La tour est haute de 37 mètres jusqu’à la balustrade, et l’on remarque des traces d’éclats, sans doute, selon M. Jenny, des restes des guerres de religion.

Après avoir servi de dépôt de salpêtre puis de magasin de foin pendant la Révolution, elle est rendue au culte et prend en 1803 le vocable de Notre Dame.

L’intérieur de l’église comprend quelques trésors du patrimoine local.

(…)

(source : https://fsspbourges.fr/leglise-notre-dame-de-bourges/

Dossier Patrimoine-Histoire Notre-Dame de Bourges (nombreuses photos)

L’Association Sauvegardons Notre Dame de Bourges a pour mission de contribuer à la restauration, à l’embellissement et à l’animation de l’église, dont les vitraux font notamment l’objet de travaux d’urgence

Article France Bleu du 1er Mars 2022 – Bourges : l’église Notre-Dame amputée de ses vitraux pour plusieurs années

Des travaux d’urgence à l’église Notre-Dame de Bourges : une entreprise spécialisée est en train de démonter une bonne partie des vitraux. Les plus anciens remontent à la fin du XVéme siècle mais ce sont ceux du XIXéme qui posent souci.

Bourges, le 11 Mai 2022

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Bourges : au fil des rues, lors d’une journée « marathon » !

(mise en ligne du 21 Juin)

Mercredi 11 Mai 2022 – Point de départ de cette journée-marathon : un boulevard et la place Gordaine, les rues Bourbonnoux et Joyeuse. Suivront la visite de la cathédrale (dont je garde les images pour clore le chapitre « Bourges » !), le palais Jacques Coeur, les églises Saint-Pierre le Guillard et Notre-Dame. Points de passage obligés : les rues d’Auron, Moyenne et des Arènes. Puis, en limite du centre historique, la halle St Bonnet (où je ferai quelques emplettes le matin du départ).

(voir série complète)

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Bourges : palais et théâtre Jacques Coeur

« À vaillant cœur, rien d’impossible » !

(devise de Jacques Coeur)

Statue de Jacques Cœur, commande d’État réalisée par Auguste Préault et donnée à la ville de Bourges en 1874

Un personnage romanesque. Marchand à la tête d’un vaste réseau de comptoirs, Jacques Coeur est fait argentier du roi Charles VII en 1438. Anobli vers 1441, il devient son homme de confiance. Le palais (1443-1451) témoigne de son rang. Les jalousies entraînent son arrestation en 1451. Évadé de prison, il se réfugie à Rome. Il meurt de maladie à la tête d’une croisade en 1456. Jacques Cœur entre dans la légende et sa destinée est chantée par le poète François Villon. 

Un édifice public. Hôtel de ville au XVIIe siècle, siège de tribunaux et finalement palais de justice à partir de 1820, l’édifice est inscrit sur la première liste des monuments historiques de 1840.

(source : site officiel du Palais Jacques Coeur)


Merci à Suzanne et Pierre pour cette suggestion de lecture :

Le Grand Coeur, de Jean-Christophe Rufin

capture d’écran site Babelio / Le grand Coeur


Le palais Jacques Coeur (1443-1451), gothique flamboyant

Monument unique en France pour cette époque, le palais Jacques Coeur illustre bien la personnalité originale de son constructeur.

Cet édifice préfigure les hôtels particuliers de la Renaissance : un grand corps de logis est construit en prenant appui sur la muraille gallo-romaine. Des galeries de circulation délimitant une cour d’honneur relient ce bâtiment à la chapelle établie au-dessus du portail d’entrée.

(…) (source : site officiel ville de Bourges/Palais Jacques Coeur)

en savoir + : page Wikipédia / Palais Jacques Coeur

Vues extérieures de la partie haute (rue et place Jacques Coeur) et basse (rue des Arènes)

Pour la visite, voir le dossier abondamment illustré du site Patrimoine-Histoire : Palais Jacques Coeur

La place Jacques Coeur

Lieu de passage entre la ville haute et la ville basse, elle se situe entre le palais et le théâtre, et a été réaménagée il y a une dizaine d’années (en savoir +).

En cette journée quasi-estivale, j’y ai savouré ma pause (et un délicieux cheesecake citron !!) .

Le théâtre Jacques Coeur

Succédant à un premier bâtiment édifié au lendemain de la Révolution Française, entièrement ravagé par un incendie en 1856, l’actuel théâtre Jacques Coeur fut inauguré en 1860.
Bien qu’ayant subi quelques indispensables travaux de rajeunissement, il est resté un théâtre « à l’italienne », avec ses balcons, son poulailler…

(…) (source : site officiel ville de Bourges/théâtre Jacques Coeur)

Epilogue : balade du soir cette fois (ce 11 Mai 2022)

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Bourges : histoire et retour vers le futur !

Pêle-mêle, diverses époques, diverses architectures

Bourges, au fil de la balade du 11 Mai 2022

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Bourges : église Saint-Pierre le Guillard

Après la cathédrale Saint-Étienne, Saint-Pierre-le-Guillard est la plus intéressante église de Bourges sur un plan architectural. C’est aussi la plus ancienne (voir l’origine du nom plus bas). Sa construction démarre vers 1220. Le narthex et tout le côté sud actuels sont de cette époque. Le style de l’église est le gothique bourguignon, proche du gothique champenois. Ce choix montre l’influence de Nevers, métropole bourguignonne toute proche. Du XIIIe siècle, il reste aussi une fort intéressante chapelle dédiée actuellement à sainte Thérèse, dans le déambulatoire (voir plus bas). Au XVe siècle, d’importantes restaurations sont entreprises sur le côté nord et sur la voûte du vaisseau central (voir l’encadré sur le problème non résolu de l’écroulement du côté nord et du rôle probable du Grand Incendie de 1487). La dissymétrie des élévations nord et sud (bien visible sur la photo ci-dessous) date de cette époque. Au XVe siècle toujours, Jacques Cœur finance une chapelle au nord du chœur. À la même époque, l’architecture de l’église s’enrichit au titre d’un processus coutumier après la guerre de Cent Ans : les riches bourgeois et les corporations de la ville financent la construction de douze chapelles latérales entre les arcs-boutants. Le style retenu est bien sûr le gothique flamboyant.
À la Révolution, l’église Saint-Pierre-le-Guillard, désaffectée, est transformée en salpêtrière. Elle arrive cependant au Concordat de 1802 sans trop de dommages et elle est rendue au culte. De 1826 à 1855, on assiste à une nouvelle vague de restaurations pour consolider un ensemble qui reste fragile (reprise de piliers, de contreforts et d’arcs-boutants).
Dans l’Entre-deux-guerres, l’état de l’église se délabre fâcheusement. Les chapelles gothiques, bâties sans fondation, s’affaissent, menaçant dangereusement les voûtes latérales, et par suite celle du vaisseau central. Les eaux de pluie finissent par s’infiltrer partout. Pis ! en 1951, le chanoine qui dessert la messe de minuit meurt d’un sévère refroidissement. En conséquence, l’édifice est fermé au culte. Avec l’aide de la population, la mairie de Bourges lance un emprunt et le bâtiment peut être sauvé de la ruine.
L’église possède quelques tableaux anciens et des fresques des XIIIe et XVIe siècles (notamment dans la chapelle Cujas). Enfin, une chapelle latérale, sur le côté sud, garde quelques fragments de vitraux Renaissance dans le tympan d’une verrière.
(…)

Lire dossier richement illustré : PATRIMOINE HISTOIRE – Eglise Saint-Pierre-le-Guillard à Bourges


Saint-Pierre-le-Guillard est l’une des rares églises gothiques du département. La tradition locale attribue sa fondation à un miracle de saint Antoine de Padoue, dont le passage est attesté à Bourges vers 1225-1230.
Comme la cathédrale Saint-Etienne dont elle est contemporaine, l’église Saint-Pierre-le-Guillard est dépourvue de transept et possède un déambulatoire à chapelles rayonnantes.
Les voûtes en pierre de la nef datent probablement du début du XVIe siècle : elles ont remplacé une charpente lambrissée.

Les chapelles latérales ont conservé, pour l’essentiel, leur décor intérieur : bas-reliefs en pierre sculptée, peintures murales, tableau de l’école française du XVIIe siècle (Ascension), verrières de l’atelier Lobin (XIXe siècle).

Panneau descriptif – site officiel ville de Bourges


Visite express… en suivant (le guide) la grive !

Bourges, le 11 Mai 2022

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Bourges : les locataires du jardin de l’Archevêché

(Le jardin de l’Archevêché, appelé aussi jardin de l’hôtel de ville) s’étend aux pieds de la cathédrale, dans une ordonnance sobre de parterres voisinant avec une partie boisée.

Le jardin de l’hôtel de Ville est en effet composé de deux parties bien distinctes:
– l’une, que l’ont peut qualifier d’architecturée, prolongeant l’ancien Palais de l’Archevêché avec des plantes fleuries, des rideaux taillés, des boulingrins …
– l’autre, densément plantée et ordonnée en secteurs rayonnants autour du bassin.

Un peu d’histoire : si c’est le célèbre paysagiste Le Nôtre qui est contacté en 1681 pour ce projet, il ne semble pas qu’il ait lui-même établi les premières esquisses. Ce n’est qu’à partir de 1731 que le jardinier Coudreau entreprend la réalisation de ce jardin.

A voir : Le kiosque à musique et les quatre vases monumentaux en bronze représentant les quatre saisons. Créés par Louis-Léon Cugnot à la fin du XIXe siècle, ces vases ont été inscrits en 1990 sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et ont fait l’objet en 1994 d’une restauration minutieuse.

(source : https://www.ville-bourges.fr/site/jardin-hotel-ville)


Parmi les quatre vases monumentaux (les saisons) :

La cathédrale Saint-Etienne et une partie de l’hôtel de ville :

Les bustes de Louis Bourdaloue et de Joseph-Aignan Sigaud de Lafond (en savoir +) :

Les rosiers à proximité de l’hôtel de ville :

Bourges, le 9 Mai 2022