(Article mis en ligne le 14 Octobre)
Quelques images colorées et au parfum estival pour faire oublier le brusque changement de saison…

Cabanes et rivages du port d’Arès, ce 28 Septembre 2020
(Article mis en ligne le 14 Octobre)
Quelques images colorées et au parfum estival pour faire oublier le brusque changement de saison…
Cabanes et rivages du port d’Arès, ce 28 Septembre 2020
J’ai un peu de mal à revenir sur le Bassin, déserté tout l’été, et à me remotiver pour le sillonner à la recherche de recoins pas encore « explorés » !
Alors, après les escapades de Juillet sur l’estuaire et l’île de Patiras, après la visite de la citadelle de Blaye en Août, et surtout le « marathon » de la semaine dernière en Charente Maritime (Marennes, Meschers et Talmont), j’ai envie de replonger dans quelques souvenirs d’il y a tout juste deux ans, à Royan…
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ROYAN, le 8 Septembre 2018
(cliquer sur les liens ci-dessous pour accéder aux articles complets)
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L’architecture des années 50 : « l’école de Royan »
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La station balnéaire (styles Belle époque, années 50 et contemporain)
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L’église Notre-Dame de Royan (1958) : béton « flamboyant » !
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et les carrelets !
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La citadelle de Blaye est un complexe militaire de 38 hectares bâti entre 1685 et 1689 par l’architecte militaire François Ferry, directeur général des fortifications de Guyenne, sous la supervision de Vauban. Dominant l’estuaire de la Gironde, elle se situe dans la commune de Blaye, dans le nord du département de la Gironde, en France. Elle forme un vaste ensemble fortifié entouré de courtines, complété par quatre bastions et trois demi-lunes.
L’intérieur est conçu comme une véritable caserne s’articulant autour d’une place d’armes, d’un couvent abritant autrefois des religieux de l’ordre des Minimes, et de plusieurs casernements destinés au logement de la troupe. Plusieurs éléments des fortifications médiévales sont conservés dans le nouvel ensemble, parmi lesquels le château des Rudel (XIIe siècle), la porte de Liverneuf (XIIIe siècle) ou la tour de l’Éguillette (XVe siècle).
Conçue pour contrôler la navigation sur l’estuaire, la citadelle est complétée par le fort Pâté, sur l’île Paté, et par le fort Médoc (voir images de Fort Médoc sur ce blog), situé sur la rive opposée de la Gironde, l’ensemble est alors dénommé « verrou de l’estuaire ».
Classée monument historique le 11 mai 2009, elle est également l’un des douze sites intégrés au Réseau des sites majeurs de Vauban et est à ce titre inscrite le 7 juillet 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Elle est classée depuis le 20 décembre 2010 comme étant un site majeur d’Aquitaine. (…)
(source Wikipédia- en savoir +)
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Lire le dossier inventaire du patrimoine culturel de Nouvelle-Aquitaine
Plan de la citadelle et faubourg de Blaye, 23 avril 1691.
Dessin, encre et lavis, par l’ingénieur Pierre Jablier
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Plan de la citadelle (office de tourisme de Blaye)
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Site de l’office de tourisme de Blaye
Découvrir les différentes visites et animations :
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Au fil de la visite
De la porte Dauphine à la porte de Liverneuf (19 vues) :
Vers le château des Rudel, la tour de l’Eguillette et l’estuaire (28 vues) :
Autour du couvent des Minimes, du magasin à poudre et des canons (19 vues) :
Autour de la porte Dauphine (18 vues) :
Blaye, le 18 Août 2020
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Autres images :
Cette journée de mercredi, placée sous le signe de l’improvisation, aura eu son lot de contretemps le matin, mais se poursuivra d’une façon inespérée, par une superbe balade sur l’estuaire de la Gironde, au départ de Pauillac, avec La Compagnie des 2 Rives.
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Située non loin du village de Pauillac, l’Île de Patiras constitue l’une des escales favorites des amateurs de grands espaces.
Selon les archives locales, cette île apparut au XVIIe siècle et plus précisément en 1625 sous le règne de Louis XIII. Destinée aux cultures, elle joua également le rôle de dépôt sanitaire, les bateaux des colonies y déposaient les marins malades pour une période de mise en quarantaine.
D’une surface de 350 hectares, l’Île de Patiras est essentiellement recouverte de cultures de maïs et de vignes. Aujourd’hui, elle est administrée par l’association le « Refuge de Patiras » et le Conservatoire du littoral.
Chaque année, plus de 15 000 visiteurs foulent le sol de Patiras pour visiter son phare et faire une halte gourmande au « Refuge ». Construit sous Napoléon III, en 1810, le phare de Patiras resta en fonction jusqu’en 1993. Ouvert à la visite, ce colosse de 30 mètres (et de 122 marches) offre à tous les courageux, un panorama exceptionnel sur le vignoble Médocain, les forteresses Vauban et l’estuaire de la Gironde.
Le refuge jouxtant le phare, récemment inauguré, propose une restauration soignée dans un cadre architectural qui met en valeur l’environnement dans lequel il s’insère.
(source : Bordeaux-tourisme.com)
Phare et refuge de l’île de Patiras, sur l’estuaire de la Gironde
le 29 Juillet 2020
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Découvrir le refuge et le phare de Patiras :
(source : Bordeaux River Cruise)
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Dossier-inventaire du patrimoine d’Aquitaine :
le phare de Patiras
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A suivre : la croisière entre Pauillac, Blaye et les îles
Retour à Bordeaux, au jardin botanique, il y a 7 ans déjà…
Créé en 1629, sous le nom de « Jardin des Plantes », le Jardin Botanique de Bordeaux déménagera de nombreuses fois avant de s’installer en 2003 sur la rive droite, dans le quartier de la Bastide.
En savoir + :
Histoire, présentation générale
Informations pratiques, agenda
Passionnés ou pas de botanique, difficile de rester insensible à ce lieu, qui au delà de sa vocation scientifique et pédagogique, propose à tous publics, expositions, animations, café-restaurant avec concerts, boîte à lire…
Une pause champêtre au coeur de la ville, appréciée ce lundi matin avant le périple sur la Garonne et la visite du Cuauhtémoc !!
Visite guidée (!) :
C’est un jardin ex-tra-or-di-nai-re !!…
Botanique, aquatique
Lumière d’automne sur le jardin botanique
Jardin botanique, Bordeaux-Bastide – 29 Mai 2013 et 9 Octobre 2014
(5 galeries-photos)
12 Février 2018. Nouvelle escapade improvisée dans le Médoc et en bordure d’estuaire, sur un domaine viticole prestigieux, classé quatrième grand cru : Beychevelle.
Qui dit improvisation dit, une fois encore (comme à Margaux, Malescasse ou Cos d’Estournel), une simple balade contemplative, sans guide !
Un peu d’histoire et une présentation du vignoble, tout de même !
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Le premier château a été construit en 1565 par l’évêque François de Foix-Candale.
Sa nièce en hérite et épouse Jean Louis de Nogaret de la Valette, premier duc d’Épernon, grand amiral de France et mignon du roi Henri III, et surtout gouverneur de Guyenne. Il devient alors propriétaire des lieux au début du XVIIe siècle. Son pouvoir dans la région était tel que les bateaux qui passaient devant le domaine devaient affaler les voiles en signe d’allégeance, donnant le nom au domaine de « Baisse voile », qui deviendra Beychevelle et donnera l’emblème du domaine. (nota : voir d’autres versions de la légende)
Le château est réédifié en 1757 par le marquis de Brassier. La famille de Brassier, baron de Beychevelle, donnera ses premières lettres de marque au vin de Beychevelle au cours du XVIIIe siècle.
Viendra la dynastie de la famille Achille-Fould qui dès 1890, et sur trois générations avec notamment Aymar Achille-Fould, sera à l’origine du prestige de Beychevelle.
En 1986, à la mort de ce dernier, la GMF et Suntory rachètent l’ensemble du domaine à la famille Achille-Fould.
Restauré récemment dans son classicisme premier, Beychevelle est sans aucun doute d’un des plus beaux châteaux et parcs du bordelais. L’actuel propriétaire du château est le Groupe Castel à 50 % en partenariat avec le groupe japonais Suntory.
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Les terres de Château Beychevelle s’étendent sur 250 hectares dont environ 90 plantés en vigne. Le reste est composé de prairies où pacagent des vaches limousines, de forêts de pins, peupliers, frênes et noyers.
Les vignes sont âgées de 30 ans en moyenne et plantées à fortes densités de 8300 à 10 000 pieds par hectare (…)
Le vignoble se compose des quatre cépages nobles médocains : 52 % Cabernet Sauvignon, 40 % Merlot, 5 % Cabernet Franc et de 3 % Petit Verdot. (…)
3 vins sont produits par Beychevelle :
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Site officiel de Château Beychevelle :
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Le château
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Les dépendances et anciens chais
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Le nouveau chai, inauguré il y a un an
(architecte Arnaud Boulain – BPM architectes) :
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Le parc en hiver
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Le port de Beychevelle, sur l’estuaire
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L’église paroissiale Notre-Dame, à Macau, dont la construction remonte au XII ème siècle a conservé son clocher d’origine et est classée monument historique pour ledit clocher depuis 1893.
Après diverses transformations, elle a été reconstruite sur des plans établis en 1854 par l’architecte Pierre-Charles Brun.
En savoir + :
dossier-inventaire du patrimoine d’Aquitaine (site web)
ou version PDF (85 pages illustrées)
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Le clocher et quelques vues d’ensemble :
La nef, le choeur et une des chapelles latérales :
Deux des vitraux réalisés par le maître verrier Dagrant en 1895, grâce à 12 donateurs :
Décor du chœur et des chapelles latérales
réalisé par le peintre-décorateur Terral en 1903 :
Macau, le 13 Janvier 2020
Visite organisée par le groupe HTBA
Histoire et Traditions du Bassin d’Arcachon)
Visite du cimetière d’Arcachon – Samedi 19 Octobre 2019
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En savoir + sur l’histoire et la visite du cimetière
(site de la SHAAPB,
Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch)
150 ans d’histoire au cimetière d’Arcachon (1)
150 ans d’histoire au cimetière d’Arcachon (2)
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Article de Brigitte Vergès, la Dépêche du Bassin du 24 au 30 Octobre 2019