Le permis de démolir de la station marine d’Arcachon, délivré le 20 février 2018 par le préfet de Gironde, a été annulé mercredi par les juges du tribunal administratif.
C’est un feuilleton qui ne se termine jamais, une série dont les saisons se succèdent sans fin. Ce mercredi, les juges du tribunal administratif ont annulé le permis de démolir des 4 880 m² de la station marine d’Arcachon, située à Peyneau
Cos d’Estournel, chapelle de Calon-Ségur et port de Saint-Julien
Jeudi 2 Février – C’était la Chandeleur, détail anodin qui me fera pourtant commettre un sacrilège lors de cette première virée de l’année dans le Médoc : acheter du cidre pour mes crêpes du soir, sur les terres du Saint-Estèphe et du Saint-Julien !!
Pour ma défense, j’espérais en réalité visiter un château, mais rechignant à planifier une sortie et donc à réserver, ce sera impossible (Lamothe Bergeron aura été une sacrée aubaine…).
Par conséquent, rien de nouveau à vous présenter, juste quelques coins où j’ai plaisir à retourner, surtout sous une tempête de ciel bleu !
Première halte : chez « le Maharadjah » de Cos d’Estournel (Saint-Estèphe)
… vendredi 3 Février, à Soulac (pointe du Médoc), un événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal(voir articles du blog).
Ce chantier doit durer trois semaines, j’aurai peut-être l’occasion d’y passer et d’y consacrer un billet.
Retour sur la balade de vendredi dernier à Cazaux, histoire de redonner un peu vie à ce blog et de revoir le soleil qui a brillé par son absence cette semaine !
Après une semaine pleine de contretemps à cause des intempéries, et « déconnectée » de la blogosphère, le retour s’avère difficile ! Flemmingite, quand tu nous tiens…
En attendant de reprendre le fil des visites du côté de chez vous, quelques images de la sortie du jour (pas les plus poétiques… il y avait pourtant un superbe coucher de soleil ce soir, mais le bric-à-brac me branche davantage !).
Fin des vacances (loin de la blogosphère…), reprise des promenades de santé, et encore un peu d’appétit pour oser s’aventurer vers des cabanes à huîtres !
Bonne année à tous et à bientôt !
Chaland ostréicole l’Etoile et distributeur d’huîtres – Port d’Arès, ce 3 Janvier 2023
Vendredi 3 Février – L’événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal, en présence de deux ministres.
Ce chantier doit durer trois semaines et débutera véritablement lundi 6 Février.
Le chantier de remplacement de la cathédrale romane par un édifice beaucoup plus grand commença en 1195 lorsque l’archevêque de Bourges Henri de Sully rédigea un acte de donation où il stipule que 500 livres en monnaie de Gien (quingentas libras Giemensis monete) seront allouées au chapitre pour acquérir des revenus fonciers ou des rentes hypothécaires. Cette dotation était faite en vue de la construction de la nouvelle cathédrale. Le chantier débuta à l’est, au-delà du rempart gallo-romain, permettant de préserver l’ancienne cathédrale où l’on pouvait continuer à célébrer les offices. En 1206, les couloirs d’accès à l’église basse étaient voutés. En 1208 le chœur commençait à s’élever et la jonction avec la cathédrale romane imminente. En 1209, l’archevêque Guillaume de Donjon (Futur St Guillaume) prend froid en prêchant en plein hiver dans une cathédrale ouverte à tous vents et décède quelques jours plus tard le 10 janvier 1209. En 1214, le culte est déjà pratiqué, le chœur est clos et couvert et les vitraux en place. En 1230 la façade est sortie de terre et la nef centrale couverte et en 1237 le jubé est terminé. En 1240, c’est au tour des portails de la façade d’être en place. La construction de la cathédrale n’aura donc duré qu’un demi siècle même si sa consécration définitive n’eut lieu que le 5 mai 1324. Les 13 chapelles latérales furent ajoutées par de riches commanditaires entre l’extrême fin du XIVe siècle et la fin du XVIe siècle, ce qui permet à la cathédrale d’avoir des vitraux sur une période de plus de 800 ans. Au XIVe siècle, la tour sud menaçant de s’écrouler, on du la soutenir en construisant un contrefort peu esthétique mais efficace puisqu’elle est encore debout. La tour nord n’eut pas cette chance puisque le 31 décembre 1506, pour fêter sans doute la St Sylvestre à sa manière, elle s’écroula heureusement sans faire de victimes mais en causant d’énormes dégâts à la cathédrale : voûtes effondrées, portails détruits ou endommagés, vitraux abimés. De 1508 à 1540, on s’employa à la reconstruire.
Le XVIe siècle fut néfaste à la cathédrale puisqu’en plus de l’effondrement de la tour, un incendie détruisit en 1559 la charpente du premier comble côté nord et sur le pourtour de l’abside. Trois ans plus tard, en 1562, les Protestants ayant pris le contrôle de la ville détruisirent toutes les statues de la façade et abimèrent les sculptures des portails et du jubé. Au milieu du XVIIIe siècle, nos chanoines décidèrent de moderniser le chœur de la cathédrale en supprimant les tombeaux qui l’encombraient, en faisant disparaître le jubé et en détruisant 18 verrières hautes du XIIIe siècle pour les remplacer par de la grisaille afin de voir plus clair.
La Révolution fit disparaitre la plupart des vases sacrés et des pièces d’orfèvrerie. Les cloches furent fondues et les mausolées disloqués.
Il fallut attendre 1829 pour voir le début des gros travaux de restauration de notre cathédrale en piteux état à cette date. Ces travaux durèrent jusqu’en 1847 et consistèrent principalement en la restauration des sculptures des portails et des vitraux, la réfection des arcs boutants, l’adjonction des pinacles et de la balustrade sur le pourtour du grand comble. Depuis la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, la cathédrale appartient à l’État qui en assure l’entretien architectural. Et en 1992, la cathédrale St Étienne de Bourges a été inscrite au Patrimoine mondial par l’UNESCO.
Cathédrale Saint-Etienne – Bourges, les 9 et 11 Mai 2022
Après plusieurs images de la cathédrale lors de la première journée à Bourges puis des longues balades à travers la ville, après avoir évoqué les 30 ans de son classement au Patrimoine mondial par l’UNESCO, il est temps d’en découvrir un peu plus.
Le monument est d’une telle richesse qu’on ne sait pas vraiment par où commencer ! Aussi, je vous propose une visite complète via les pages mentionnées ci-dessus et le site des amis de la cathédrale (voir en bas d’article).
D’importants travaux de restauration étant en cours, à l’intérieur de l’édifice, vous remarquerez l’absence de vues d’ensemble.
J’ai également regretté de ne pas posséder de drone pour photographier les tours et portails de la façade occidentale… Pardon pour cet assemblage de fortune, véritable outrage aux lois de la perspective !!
Le chevet,
depuis le Cours Anatole France, le Boulevard de Strasbourg et le jardin de l’archevêché:
La façade occidentale :
La tour et le portail Nord :
Le portail et la façade Sud :
Quelques vues intérieures (en évitant les échafaudages) :
La Halle au blé est un élément caractéristique de l’économie urbaine au XIXe siècle. Elle est construite en 1836 à l’emplacement du couvent des Cordeliers, désaffecté depuis 1791, et à proximité du marché au grain de la place de la Nation. L’emplacement avait été choisi, entre autres, pour sa proximité avec l’Auron, qui était en partie navigable, et surtout du Canal de Berry. La Halle au Blé est à l’origine destinée au stockage et au commerce contrôlé et réglementé du blé (…)
Réaménagée à la fin du XIXe siècle, elle devient un lieu d’expositions et de manifestations diverses, tel à l’automne 1976 « la Halle en fête », un mini festival organisé par les créateurs du Printemps de Bourges. Elle accueille aujourd’hui le marché du samedi matin.
Cet ensemble architectural est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1984.
D’importants travaux de réhabilitation ont été réalisés de 2013 à 2015.
Statue de Jacques Cœur, commande d’État réalisée par Auguste Préault et donnée à la ville de Bourges en 1874
Un personnage romanesque. Marchand à la tête d’un vaste réseau de comptoirs, Jacques Coeur est fait argentier duroi Charles VIIen 1438. Anobli vers 1441, il devient son homme de confiance. Le palais (1443-1451) témoigne de son rang. Les jalousies entraînent son arrestation en 1451. Évadé de prison, il se réfugie à Rome. Il meurt de maladie à la tête d’une croisade en 1456. Jacques Cœur entre dans la légende et sa destinée est chantée par le poète François Villon.
Un édifice public.Hôtel de ville au XVIIe siècle, siège de tribunaux et finalement palais de justice à partir de 1820, l’édifice est inscrit sur la première liste des monuments historiques de 1840.
Le palais Jacques Coeur (1443-1451), gothique flamboyant
Monument unique en France pour cette époque, le palais Jacques Coeur illustre bien la personnalité originale de son constructeur.
Cet édifice préfigure les hôtels particuliers de la Renaissance : un grand corps de logis est construit en prenant appui sur la muraille gallo-romaine. Des galeries de circulation délimitant une cour d’honneur relient ce bâtiment à la chapelle établie au-dessus du portail d’entrée.
Vues extérieures de la partie haute (rue et place Jacques Coeur) et basse (rue des Arènes)
Pour la visite, voir le dossier abondamment illustré du site Patrimoine-Histoire : Palais Jacques Coeur
La place Jacques Coeur
Lieu de passage entre la ville haute et la ville basse, elle se situe entre le palais et le théâtre, et a été réaménagée il y a une dizaine d’années (en savoir +).
En cette journée quasi-estivale, j’y ai savouré ma pause (et un délicieux cheesecake citron !!) .
Le théâtre Jacques Coeur
Succédant à un premier bâtiment édifié au lendemain de la Révolution Française, entièrement ravagé par un incendie en 1856, l’actuel théâtre Jacques Coeur fut inauguré en 1860. Bien qu’ayant subi quelques indispensables travaux de rajeunissement, il est resté un théâtre « à l’italienne », avec ses balcons, son poulailler…
Situés au pied du quartier médiéval, les Marais de Bourges offrent un espace de détente et de découverte à deux pas du centre historique de Bourges. Ainsi, 135 hectares sont amoureusement cultivés en jardins familiaux par leurs propriétaires et offrent une balade nature surprenante en plein cœur de la ville.
Au Moyen-âge, ces terrains marécageux assuraient la défense de la ville et au XVIIème siècle, les Jésuites achètent les marais et les louent à des particuliers, qui les cultivent. La culture maraîchère va durer jusqu’au XIXème siècle.
C’est à la fin de l’été, lorsque les récoltes abondent et au moment de la Saint-Fiacre, le patron des jardiniers, que les Marais de Bourges sont mis à l’honneur. Promenades en barques, visites spéciales des Marais, animations et concerts sont au programme ! La 40ème Fête des Maraisaura lieu les 27 et 28 Août 2022.
Le temps a manqué. Un peu normal vu mes pauses à répétition, sourire béat, et à papoter à deux reprises avec d’autres promeneuses ! Mais surtout, il faisait bien soif ce jour là, j’ai dû modifier le parcours pour une pause-thé et n’ai plus eu ensuite le courage de repartir…
Je me serai donc contentée d’une seule boucle, dans la partie nord-ouest, panachage de celles indiquées sur le plan : quai des Maraîchers, chemin de la digue de l’Yèvre, et retour par la place des Chenus, l’allée des Ribauds, le restaurant la Courcillère et la rue de Babylone.
Sensible au charme des lieux, j’y retournerais bien volontiers, avec de belles lumières d’un petit matin d’automne par exemple, pour des images un peu plus subtiles et mystérieuses que celles-ci !
14 Mai, de retour de BOURGES – J’ai eu un véritable coup de coeur pour cette belle ville, avec en particulier ses marais entre l’Yèvre et la Voiselle, et bien-sûr son centre historique.
BOURGES est une commune française, préfecture du département du Cher.
Avec 64 668 habitants en 2018, il s’agit de la commune la plus peuplée du département et la troisième commune la plus peuplée de la région Centre-Val de Loire, après Tours et Orléans, et devant Blois, Châteauroux et Chartres.
Elle est aussi la capitale historique du Berry, province de l’Ancien Régime correspondant approximativement aux départements actuels de l’Indre et du Cher.
à suivre : le centre historique, la ville, les marais…
jardin de l’Archevêché et cathédralejardin de l’ArchevêchéPalais Jacques CoeurPlace GordaineHalle Saint-BonnetHalle au bléMoulin de la ChappeHôtel-DieuLa VoiselleMaraisMaraisMarais
Pour qui voudrait découvrir Bourges, je recommande ce guide « Villes et Pays d’art et d’histoire » (label du ministère de la Culture et de la Communication), dont Jean-Christophe RUFIN, de l’Académie française et auteur du livre « Le grand Coeur », a signé la préface :
Le passé, à Bourges, est présent partout. Désormais brillamment rénové, le patrimoine est d’une richesse et d’une variété que l’on percevait mal encore pendant mon enfance, quand les bâtiments étaient noirs et les rues mal éclairées. L’élan de foi du XIIe siècle éclate dans toute sa force lorsqu’on fait face aux cinq portails de la cathédrale. Alentour, les hôtels particuliers de la ville haute ont retrouvé leur pureté du Grand Siècle. Plus bas, au pied des remparts, les rues commerçantes du XVe siècle serpentent entre deux rangées de pignons à colombages. Et en suivant la pente de ces anciens faubourgs, on arrive jusqu’aux marais. Car Bourges est une ville dont le coeur invisible est fait de jardins et d’eau.
De là vient peut-être que cette ville semble faite pour les rêves. […] À ceux qui viennent à Bourges pour son Printemps, je recommande un détour par l’hiver des temps révolus, qui vivent ici une manière d’éternité. Et je leur donne rendez-vous aussi au coeur de l’été, quand les parterres fleuris du jardin de l’archevêché répondent aux ciels immenses du Berry et proposent au promeneur, avec la bénédiction de saint Etienne, un bonheur qu’on croyait n’appartenir qu’à l’Italie.
Jean-Christophe RUFIN, de l’Académie française
Sans tomber dans les grandes envolées lyriques, je tiens tout de même à ajouter que durant ces quelques jours à Bourges, j’ai été frappée par l’accueil et la gentillesse des personnes avec lesquelles j’ai échangé quelques mots au sujet de la ville.
Et si je vous présente ce guide, c’est qu’il m’a été offert par une commerçante davantage touchée je pensepar mes propos enthousiastes que par le montant de mes emplettes ! Je l’en remercie doublement !
🙂
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