- Route des vins du Médoc, - Saint-Estèphe, Médoc

Le Maharadjah, Saint-Estèphe, Saint-Julien… et le cidre de la Chandeleur !

Cos d’Estournel, chapelle de Calon-Ségur et port de Saint-Julien

Jeudi 2 Février – C’était la Chandeleur, détail anodin qui me fera pourtant commettre un sacrilège lors de cette première virée de l’année dans le Médoc : acheter du cidre pour mes crêpes du soir, sur les terres du Saint-Estèphe et du Saint-Julien !!

Pour ma défense, j’espérais en réalité visiter un château, mais rechignant à planifier une sortie et donc à réserver, ce sera impossible (Lamothe Bergeron aura été une sacrée aubaine…).

Par conséquent, rien de nouveau à vous présenter, juste quelques coins où j’ai plaisir à retourner, surtout sous une tempête de ciel bleu !


Première halte : chez « le Maharadjah » de Cos d’Estournel (Saint-Estèphe)

… puis la chapelle de Calon-Ségur (Saint-Estèphe)

… la vigne des châteaux Calon-Ségur et le Boscq (Saint-Estèphe)

… et le port de Saint-Julien (Saint-Julien-Beychevelle)


Le lendemain…

vendredi 3 Février, à Soulac (pointe du Médoc), un événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal (voir articles du blog).

Ce chantier doit durer trois semaines, j’aurai peut-être l’occasion d’y passer et d’y consacrer un billet.

Articles et dossier Sud-Ouest :

Vidéo. Immeuble Le Signal à Soulac : les premières images de la démolition

https://www.sudouest.fr/environnement/erosion/immeuble-signal/

- Route des vins du Médoc, Médoc

La Tour de By

En quittant le port de By (*), direction Lesparre, je ne pourrai faire qu’une courte halte au château la Tour de By . Une visite des chais et de la tour vont s’imposer, dès que possible !

(*) les images de la fin de la balade sont en ligne

Château La Tour de By, à Bégadan – 26 Avril 2022


Découvrir l’histoire du Château La Tour de By

Avant 1876, La Tour de By s’appelait La Roque de By. La vigne y est cultivée depuis plusieurs siècles. Pierre Tizon, Seigneur du Fief de By était propriétaire en 1599.

Le Château resta dans la famille jusqu’en 1725, date à laquelle il échut au Comte de Gramont, puis à Monsieur de Lignac et, en 1860, à Monsieur Alfred Rubichon qui construisit en 1876 l’actuel Château La Tour de By qui regarde la Gironde. Il fût alors racheté par Monsieur Julien Damoy qui y mourut en 1942.

En Décembre 1965, Messieurs Pagès, Lapalu et Cailloux en firent l’acquisition (…)

(source : site officiel du château La Tour de By – lire la suite )

Découvrir les vins :

Cru bourgeois dès 1932, le Château La Tour de By est promu au rang de cru bourgeois supérieur à l’occasion du classement de 2003. (en savoir +)

- Route des vins du Médoc, Agenda, actualité, manifestations diverses, Médoc

La vigne et le froid

Sillonnant assez fréquemment le Médoc, il m’est difficile de ne pas évoquer le sujet : les gelées de ces dernières nuits (comme en 2021), dont on mesurera les conséquences sur le vignoble dans une quinzaine de jours.

Dans le Médoc, où l’influence maritime de l’estuaire et de l’océan peut atténuer l’effet « gel » sur le territoire, la nuit de lundi à mardi a été beaucoup moins froide que celle de la veille. Si des températures négatives ont bien été enregistrées dans les vignes, elles étaient plus proches de 0 degré que du -5 °C ou -6 °C de la nuit de dimanche à lundi. À l’Organisme de défense et de gestion Médoc, Haut-Médoc et Listrac, les remontées de terrain se veulent rassurantes.

(source : article Sud-Ouest : gel en-gironde : il faudra attendre 10 à 15 jours pour connaître l’étendue des dégâts sur la vigne)

On pense également aux viticulteurs (et aussi aux arboriculteurs) d’autres régions.

Juste avant un épisode de gel – 1er Avril 2021, au coeur de la vigne, vers Saint-Estèphe

- Margaux, - Route des vins du Médoc, Médoc

Au-delà des murs de Margaux, entre hiver et printemps

On prolonge un peu la balade du 15 Mars 2022 à Château Margaux, en jetant un regard au delà des murs ocre jaune des chais et dépendances, vers l’église Saint-Michel, le vignoble, et la campagne.

Les osiers dans leur parure d’hiver et le saule pleureur d’un ancien moulin à l’approche du printemps complètent cette harmonie de couleurs !

- Margaux, - Route des vins du Médoc, Médoc

Un soupçon de Margaux pour la route !

(mise en ligne du 8 Mars)

Cette journée dans le Médoc, pas aussi ensoleillée que prévu, m’avait incitée à m’attarder « en ville » et visiter un peu Pauillac, entre la mairie, l’église Saint-Martin et le château Grand-Puy Ducasse.

Sur le chemin du retour, je n’ai pas résisté à un petit crochet par Margaux. La taille hivernale de la vigne ainsi que le remplacement des piquets (sécaillage ou carassonnage) s’achèvent.

Toujours pas de franc soleil, seule la longue haie d’osiers à proximité du château apporte une note de couleur !

L’église Saint-Michel, la route vers le port et Château Margaux – le 22 Février 2022

- Mérignac, Agenda, actualité, manifestations diverses, Bordeaux-Métropole

Éclaircie sur les vignes de Picque-Caillou et Luchey-Halde

Toujours pas de château(x) en vue ! Comme je le disais dans le post précédent, il faudra pour ceci se rendre sur leurs sites respectifs… ou participer aux portes ouvertes de ce week-end ! (*)

Une deuxième série d’images après un tour « en ville », pour quelques couleurs d’automne et se situer par rapport à Bordeaux dont on aperçoit le Tripode (CHU Pellegrin).

(*) Présentation et visite de Luchey-Halde (article du 6 Décembre 2021 – blog French Wine Love)

Picque-Caillou et Luchey-HaldeMérignac, le 1er Décembre 2021


Portes ouvertes des châteaux d’appellation Pessac-Léognan ce week-end des 4 et 5 Décembre 2021

voir dépliant

- Mérignac, Bordeaux-Métropole

Sur les vignes de Picque Caillou

Brève halte entre deux averses, à cette demeure en bordure du vignoble du château Picque Caillou, (appellation Pessac-Léognan). Je vous invite à le découvrir sur le site, ou lors des portes ouvertes de ce week-end des 4 et 5 Décembre.

Des images plus colorées (et infos sur les journées portes ouvertes) suivront !…

Vignoble Picque Caillou, Mérignac – 1er Décembre 2021

- Route des vins du Médoc, Médoc

La vigne, la tour, l’aspic… et le vin changé en eau !

Construite au milieu du XIXe siècle sur le domaine du château Haut-Batailley, la Tour L’Aspic est caractéristique de ce type d’édifice, fréquent en Médoc.

La tour permet aux propriétaires et aux chefs de culture de surveiller les équipes pendant leur travail dans le vignoble alentour. Le rez-de-chaussée sert de remise pour les outils, et offre un refuge aux ouvriers en cas de pluie.

Cette tour, à deux étages, est construite par Anne-Françoise Averous (*), qui possède le château Averous, aujourd’hui appelé Haut-Batailley. Elle est surmontée d’un dôme et d’une Vierge foulant aux pieds une vipère, symbole du Mal.

Un vin porte le nom de Château la Tour l’Aspic, petit frère du Château Haut-Batailley.

(source : Pauillac-Médoc.com)

(*) Anne-Françoise Averous fit aussi construire près de Pauillac, la grotte d’Artigues, une réplique de la grotte de Massabielle, à Lourdes, où la vierge est apparue à Bernadette Soubirous en 1858.

Afin que les pèlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle puissent boire de l’eau de Lourdes elle adresse chaque année au chapelain de Lourdes un fût de son vin Haut-Bages Averous. Ce dernier lui renvoie le fût rempli d’eau de Lourdes.

(…) A l’entrée de la grotte, une inscription indique : « Allez boire à la fontaine et vous y laver les mains – Février 1858 »

(source : Pauillac-Médoc.com ) (voir photos sur C’est en France.fr )


En 2017 : La famille Cazes, propriétaire du Château Lynch-Bages, fait l’acquisition du Château Haut-Batailley, Grand Cru Classé 1855 à Pauillac, auprès de la famille Des Brest – Borie. Une transmission entre deux familles très solidement ancrées dans le paysage médocain et pauillacais depuis plusieurs générations.

(lire la suite : communiqué de presse sur le site officiel du Château Haut-Batailley)


Tour l’Aspic, château Haut-Batailley (Pauillac) – Novembre 2021

- Route des vins du Médoc, Médoc

Vigne, ancien moulin et dôme : plantés là !

Un après-midi dans les vignes du Médoc, suite. Avec cette fois-ci une attention toute particulière au planté non pas de bâton mais de piquet ! Et sur certaines parcelles, l’acier galvanisé a amplement remplacé le bois (d’acacia -ou de châtaignier- , encore utilisé en bouts de rangs).

en savoir + sur les piquets de vigne (dico du vin)

Face à Lamarque et au dôme de l’église Saint-Seurin – Novembre 2021

- Route des vins du Médoc, Médoc

La vigne en automne

Je n’ai pas eu l’occasion d’aller dans le Médoc au moment des vendanges. Actuellement, on s’affaire à réparer ou remplacer les piquets endommagés.

Ces nouvelles images de la vigne permettront de clore le chapitre des 4 saisons !

Grand-Poujeaux (Moulis-en-Médoc) – Novembre 2021


Au fil de cette année 2021, à Lynch-Bages (Pauillac) en Janvier, Arcins fin Mars, à Saint-Estèphe avant les gelées d’Avril, à Grand-Puy-Lacoste (Pauillac) en début d’été… et ce jour-là.


A suivre : la vigne à Lamarque et près de Pauillac, à la tour l’Aspic

- Pauillac, - Route des vins du Médoc, Architecture, Médoc

Lynch Bages et son chai chinois !

Le Louvre a sa pyramide, le château de Lynch-Bages, son chai ! Pourquoi ce parallèle ? Car son architecte n’est autre que Chien Chung Pei, fils de Ieoh Ming Pei.

Pas le temps ce jour-là de se rendre au village de Bages, que je vous avais amplement présenté en début d’année, et de découvrir le chai dont les travaux sont maintenant achevés. Nous ferons juste une pause au pied de la colline et dans ce champ fleuri en bordure des vignes !

(Bon week-end à tous – pas très disponible ces temps-ci, je ne reprendrai que plus tard mes visites sur la blogosphère)

Nouveau chai du château Lynch Bages, à Pauillac – Novembre 2021


Voir article de Yoan Castaing et photos, sur Anthocyanes – 13 Avril 2021 :

Château Lynch-Bages ; l’oeuvre d’une vie


(Re)visiter le village de Bages :

- Route des vins du Médoc, Médoc

Lamothe-Bergeron en automne : nouvel « enchantement » !

Après « la visite enchantée » (*) de l’été dernier (découverte du château, son histoire, son vin Haut-Médoc classé Cru Bourgeois supérieur…) , je n’ai pas résisté à un petit détour par le château Lamothe-Bergeron.

Toute autre ambiance ce jour-là, le soleil encore présent dans la vigne près de Moulis ayant disparu, à l’approche de l’estuaire, derrière un voile de brume. Mon « enchantement », lui, est resté le même !…

(*) en savoir + sur « La visite enchantée »

Château Lamothe-Bergeron, à Cussac Fort Médoc – Novembre 2021

- Route des vins du Médoc, Médoc, Nature, faune et flore

Clé des champs à Cussac !

Cussac-Fort-Médoc, le 20 Juillet 2021

Envie de revivre encore un peu cette journée de mardi dernier dans le Médoc ! Un plan, près de l’église Saint-Symphorien indiquait des carrelets (à « la Tuilerie », je crois… d’après une carte de 1888). Difficile de résister à l’appel de la rivière, m’y voilà partie !


Au bord de l’estuaire (pas très loin du Fort-Médoc, ouvrage de Vauban) :

Certains vacanciers sont aux premières loges… Mais je choisirai, en cette journée de canicule, de faire une halte à l’ombre !


Petite route dans les vignes des palus puis vers les pâturages :


Fin de la balade bucolique, tout près du Château Lamothe-Bergeron :

Merci pour vos derniers passages du côté… du Médoc !

😉

Natures mortes

Le canelé bordelais : une affaire de rouge, de blanc, de jaune !

Lue très certainement quand j’avais posté ces images, l’histoire du canelé bordelais m’était sortie de l’esprit. Mais il en a été question pendant la visite du château Lamothe-Bergeron.

Pourquoi ? Parce qu’un des principaux ingrédients du canelé, le jaune d’œuf, provenait de l’industrie viticole !

En effet, les châteaux bordelais utilisaient des blancs d’œuf pour le collage du vin (méthode utilisée par le vigneron pour clarifier son vin et lui apporter sa limpidité en incorporant un produit spécifique), et le surplus de jaune servait donc à la fabrication des canelés !


Canelé et moules en cuivre


Du « canelat » des religieuses des Annonciades, à « notre » canelé…

Son nom provient du Gascon, langue parlée à Bordeaux jusqu’au 20e siècle, « Canelat » avec un seul « n », orthographe conservée jusqu’à nos jours.

Ce sont les religieuses du couvent des Annonciades, situé derrière l’église de Ste Eulalie, qui les fabriquaient. Elles récupéraient sur le port le blé tombé des cales des bateaux ou de sacs éventrés, ainsi que les jaunes d’œufs des chais à vin du Quai des Chartrons, les blancs servant à coller le vin.

Bordeaux était un grand port commercial où il était facile de se procurer du rhum et de la vanille venant des îles. Les religieuses ont ajouté ces ingrédients à leur recette afin d’y apporter plus de goût. Ces petites friandises étaient ensuite distribuées aux pauvres ou vendues à leur profit.

En 1790 elles furent chassées de leur couvent. Plus de Canelats.

Heureusement la recette fut reprise. Les bordelais fabriquaient les Canelés sur les quais, le moule reposant sur de la braise. La tradition se perpétua. Néanmoins la mode du Canelé avait bien été emportée dans la tourmente révolutionnaire, et la petite pâtisserie ne perdura que sur quelques tables bourgeoises bordelaises. Ce n’est qu’au début du 20e siècle que la recette est prise en main et améliorée par les professionnels. Le Canelé retrouve alors sa place dans les bonnes pâtisseries bordelaises pour devenir un emblème de la ville (*).

(source « la Toque cuivrée »)

(*) En vogue dans les années 30, un peu délaissés à l’après-guerre, ils doivent à Jacques Chaban-Delmas, qui en proposait lors des réceptions à la mairie, leur grand retour dans les années 80… avec un succès jamais démenti depuis !!


À Limoges, on connaît la Canole, une spécialité de pain, fait avec de la farine et des jaunes d’œufs. Il est possible que ce soit le même produit vendu à Bordeaux depuis le XVIIème siècle. (…)

(lire la suite : cuisine à la française)


Pour la recette, je vous renvoie aux innombrables sites et blogs !

- Route des vins du Médoc, Architecture, Médoc

Château Lamothe-Bergeron : « la visite enchantée »…

Je me devais, pour ce billet sur Lamothe-Bergeron, de parler d’abord de vin et non d’histoire !

C’est au hasard des petites routes sillonnant les vignes de Cussac-Fort-Médoc, que j’ai découvert ce très joli château, dans un écrin de verdure.

Sous des platanes et un cèdre, des tables se prêtent à des déjeuners champêtres. Une famille s’est déjà installée. Bref, on l’aura compris, les lieux sont accueillants !

Pour la première fois, j’ai donc mis de côté l’appareil-photo et entamé une vraie visite !

Un grand merci pour celle, individuelle, qui m’a été proposée au pied levé, alors qu’une visite de groupe (mais en anglais) était programmée une heure plus tard.

Et « enchantée », il n’y a pas que la visite qui l’était ! Les explications (terroir, vin) agrémentées de quelques anecdotes, les effets visuels dans le cuvier et les chais d’élevage, et pour finir, l’initiation à la dégustation, m’ont donné envie de mieux découvrir cet univers. Il était temps !…


Quelques images du château de style néo-classique (1868)

(voir description complète avant rénovation)

Château Lamothe-Bergeron, Cussac-Fort-Médoc – le 20 Juillet 2021


Parcours « Découverte & Innovation »

Blotti entre Margaux et Saint-Julien, le vignoble du Château Lamothe Bergeron s’étend sur 67 hectares en appellation Haut-Médoc. Son vin reflète la qualité de son terroir de graves garonnaises et bénéficie du statut de Cru Bourgeois depuis le 19ème siècle. Aujourd’hui, le Château Lamothe Bergeron appartient à la CAPSSA et fait appel à Hubert de Boüard pour suivre et conseiller la propriété.

Depuis 2015, le château accueille les visiteurs dans une bâtisse du 19ème siècle entièrement rénovée et leur propose une immersion scénographique au sein de la propriété. Récompensé aux Best Of Wine Tourism pour ce parcours « Découverte & Innovation » (« les visites enchantées »)
, le château Lamothe Bergeron vous fait découvrir les secrets de l’élaboration et de la dégustation du vin.

(…) source : ruedesvignerons.com, chateau-lamothe-bergeron

Observatoire du terroir, château Lamothe-Bergeron


Un peu d’histoire…

Elle commence au Moyen-Âge avec, à Cussac, une seigneurie du Captal de Buch (eh oui, on n’est pas bien loin du Bassin et du Pays de Buch !) et la construction d’un château sur une « butte » ou « motte » : le château Lamothe.

Au 18ème siècle, le château est la propriété de la famille Bergeron. En 1796, Jacques de Bergeron (1760-1810) à l’origine de plusieurs essais sur la culture de la vigne, met au point une technique de greffe : la « méthode Bergeron ».

Une des descendantes de sa belle famille fait construire avec son époux M. d’Armana le château actuel (1868, architecte Henri Duphot). Le domaine se compose de 25 hectares de vigne.

A la fin du 19ème siècle, un des descendants lui donnera le nom de Château Lamothe de Bergeron.

Au cours du 20ème siècle, le château changera plusieurs fois de propriétaires. Il est classé Cru Bourgeois en 1932.

En 1957, propriété de la famille Camus, il est endommagé par un incendie et sa charpente en bois est remplacée par une charpente métallique.

Le domaine de 56 ha comporte alors 36 ha de vignes. La société Cordier-Mestrezat mènera une opération d’agrandissement portant ces superficies à 77 ha dont 64 ha de vignes dans les années 1990. Ceci, au détriment du château…

En 2009, la société de Cognacs H. Mounier & Hardy achète le domaine et entreprend en 2014 d’importants travaux de rénovation.

Depuis Juillet 2015, le château accueille les visiteurs. (voir chapitre précédent et ci-dessous)

En 2019, il est racheté par la CAPSSA (caisse de prévoyance des agents de la sécurité sociale et assimilés) et a un nouveau directeur, Charles Lemoine, qui vise un classement Cru Bourgeois Exceptionnel, souhaite  s’orienter vers le bio et poursuivre le travail de son prédécesseur, Laurent Méry, sur le volet oenotouristique.

Aujourd’hui, le vignoble s’étend sur 67 hectares dont 52% plantés en Merlot, 44% en Cabernet Sauvignon, 2% en Cabernet Franc et 2% en Petit Verdot (voir carte du domaine)

en savoir + :

aquitaineonline.com

lamothebergeron.fr/histoire et lamothebergeron.fr/visites


Dossier inventaire du patrimoine de Nouvelle-Aquitaine :

On peut constater l’état du château Lamothe-Bergeron avant sa rénovation de 2014

Photos : Maffre Marie-Hélène (2008)


Si, comme moi, vous voulez commencer à vous instruire… 😉

(le site, malheureusement en sommeil, espère trouver « un repreneur »… )

source images : https://www.oenologie.fr/vigne/cepages/cepage_home.shtml


Enfin, pour compléter la visite : site officiel de château Lamothe-Bergeron

Photos du diaporama téléchargées depuis le site de Château Lamothe-Bergeron

- Route des vins du Médoc, Architecture, Médoc

Lamarque : ascension du dôme de Saint-Seurin

L’église Saint-Seurin de Lamarque (XIXème), surtout connue pour son dôme offrant une vue panoramique sur le Médoc, se refait une beauté, avec la restauration des peintures de la coupole, au dessus de l’autel.

Elle reste toutefois ouverte, et les bénévoles de l’association des Amis de l’église de Lamarque accueillent les visiteurs (en savoir +).

Page Facebook de l’association


Voir le dossier-inventaire de la région Nouvelle-Aquitaine :

L’église paroissiale Saint-Seurin de Lamarque


L’avis du Petit Futé sur ÉGLISE SAINT-SEURIN

Cette église fait la fierté des habitants de Lamarque. Avec son dôme de plomb, elle offre une vue panoramique sur l’estuaire, ses îles ainsi que le vignoble. Par beau temps, vous pouvez même voir le pont d’Aquitaine. L’église, construite à partir de 1838, a pourtant failli perdre son plus bel atout à la fin des années 1960. Son dôme menaçait de s’effondrer, le budget de la commune ne permettait pas alors de le restaurer. Il a fallu attendre 2005 pour que la coiffe de l’église soit rénovée et que ses fidèles puissent profiter du petit bijou que vous avez sous les yeux. Le visiteur pénètre dans le dôme par un escalier unique en son genre, tantôt droit, tantôt en colimaçon. Il rappellera peut-être aux cinéphiles celui du film « Le nom de la rose ». Le tout a un côté fantastique et poétique qui vaut le détour.


VISITE EXPRESS… pour les sportifs impatients !

Lamarque, le 15 Juillet 2021



VISITE… à ma vitesse de croisière !


En savoir + et voir autres images de l’église et son dôme :

(Depuis 2019, les visites sont en tarif libre)

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Travaux de restauration des peintures de la coupole :


Quelques vitraux :


Expositions dans les chapelles :


Les premiers escaliers et les salles d’exposition du dôme :


Les derniers escaliers vers le clocher et le dôme


Au sommet du dôme !

- Route des vins du Médoc, Architecture, Médoc

Lamarque : un dôme sur les vignes médoquines… et une ascension en vue !

Quelques images anciennes pour déjà planter le décor et se préparer à l’ascension du dôme de l’église Saint-Seurin, avec une vue plongeante et panoramique sur Lamarque et ses environs.

(8 photos)

BLOG-P7110159-vigne et église St Seurin Lamarque
BLOG-P7110162-vigne et église St Seurin Lamarque

Eglise St Seurin (1836), et son dôme (restauré en 2005)
Lamarque, le 11 Juillet 2017

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Brochure de présentation (double-clic pour agrandir) :

brochure-dome-lamarque
source : mairie de Lamarque.

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A suivre : l’ascension du dôme

15 Juillet 2021 – vue sur la coupole et en direction de l’estuaire

- Route des vins du Médoc, Médoc

Sous un arbre, dans la vigne (saison 2 !)

Un petit air de déjà vu… Et cette fois encore pas à l’heure idéale et sans une jolie lumière, mais avec un vert éclatant interdisant le passage en N&B !

Prochain rendez-vous par une belle journée d’Automne !!


Vers Saint-Estèphe – 1er Juillet 2021

- Route des vins du Médoc, Médoc

Les roses, la vigne, l’estuaire et Verdignan

Le domaine de Verdignan

Connu pour être une des plus anciennes propriétés viticoles du canton de Pauillac, et certainement la plus ancienne de Saint Seurin de Cadourne, Verdignan se fait d’abord remarquer par la très belle architecture de son château. Le domaine est resté dans la même famille de la fin du 18ème siècle jusqu’en 1934, ce qui montre que les anciens propriétaires aimaient séjourner dans ce lieu chargé d’histoire à la vue imprenable.

Le château est encore imposant bien qu’il ait perdu 1/3 de sa surface côté sud suite à un incendie dans les années 40. Les amateurs de photos qui s’y arrêtent nombreux lui trouvent une similitude architecturale avec d’autres constructions médocaines antérieures à cette partie du 18ème siècle.

Sur le linteau en pierre de la porte la plus ancienne du cuvier de Verdignan figure une date : 1720.

Les abbayes ont détenu pendant de très nombreuses années le savoir-faire de l’élaboration des vins. Il n’est donc pas étonnant que le cuvier de Verdignan soit construit à quelques centaines de mètres de l’ancienne abbaye de Cadourne, halte connue pour les pèlerins de Compostelle qui traversaient l’estuaire en arrivant au port du village dénommé La Maréchale. Ce port qui fut aussi un lieu fréquent de chargement des gabarres pour amener les barriques de vin jusqu’à Bordeaux.

(…) (lire la suite : la famille Miailhe)

(source : http://www.chateau-verdignan.com/heritage-chateau-verdignan/)

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Une courte halte face au domaine

(repère 39 sur le circuit « Architecture des châteaux » de l’office de tourisme Médoc-Vignoble)

Château Verdignan, Saint-Seurin-de-Cadourne – 1er Juillet 2021

- Pauillac, - Route des vins du Médoc, Médoc

Lafite-Rothschild, fontaine de Jouvence !

Quittant Pauillac, en direction de Saint-Estèphe, une nouvelle halte s’imposait devant l’un des plus prestigieux châteaux du Médoc, Lafite Rothschild (appellation Pauillac), « premier grand cru classé », une distinction rare qu’il partage avec Latour et Mouton Rothschild (également d’appellation Pauillac), Margaux (appellation Margaux), ainsi qu’avec Haut-Brion (du vignoble des Graves et d’appellation Pessac-Léognan).

Si le château Grand-Puy-Lacoste, vu précédemment, n’a connu que deux familles de propriétaires, il en est tout autre pour Lafite-Rothschild, dont l’histoire mérite un large chapitre !

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Château Lafite-Rothschild

Ses origines remontent à la Seigneurie médiévale de Lafite (XIVème), avec probablement de la vigne sur la propriété.

Jacques de Ségur effectue d’importantes plantations vers 1670.

La renommée de Château Lafite se fait à Londres dès le début du XVIIIème et bien plus tard en France, grâce au marquis Nicolas Alexandre de Ségur « prince des vignes » et au Maréchal de Richelieu (petit neveu du cardinal). Ce dernier, alors gouverneur de la Guyenne, se fait recommander par son médecin le château Lafite (la « tisane du Maréchal » !) et le fait connaître en 1755 à la Cour qui ne buvait alors que du vin de Bourgogne ou de Champagne.

« Maréchal, lui dit Louis XV à son retour à Paris, je suis tenté de croire que vous avez vingt-cinq ans de moins qu’à votre départ pour la Guyenne ». – « Votre Majesté ignore-t-elle que j’ai trouvé la fameuse fontaine de Jouvence? J’ai découvert que le vin de Château Lafite est un cordial généreux, délicieux et comparable à l’ambroisie des Dieux de l’Olympe »

Château Lafite devient alors le « Vin du Roi » !

Thomas Jefferson, futur président des Etats-Unis, ambassadeur auprès de la Cour de Versailles en fait l’éloge en 1787, dans ses notes de voyage et contribue à la renommée des vins de Bordeaux dans son pays.

Après des successions difficiles, le château passe de mains en mains, subit la Terreur, devient propriété de Hollandais.

En 1855, il est consacré « premier des premiers crus ».

Le Baron James de Rothschild l’acquiert en 1868, décède trois mois après, ses trois fils en héritent.

Suivront des périodes prospères, des calamités avec le mildiou, puis la 1ère guerre mondiale, la crise des années 30, la seconde guerre avec l’occupation du Médoc en 1940 et la séquestration de Lafite-Rothschild (et Mouton-Rothschild) où s’installe une garnison allemande. Les Barons n’en reprendront possession que fin 1945 et devront se consacrer à la remise en état du domaine pour assurer sa renaissance et confirmer son caractère d’excellence.

(en savoir + sur l’histoire de Château Lafite-Rothschild)

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Le château (inscrit MH en 1989) et le parc, se refaisant une beauté (face au miroir !) :

Château Lafite-Rothschild, Pauillac – 1er Juillet 2021