Une telle météo ne pouvait que me donner envie d’une escapade dans le Médoc, au bord de « la rivière » ! Très peu de photos, aucune chance d’embarquement immédiat à cette heure trop tardive de la journée, juste le plaisir de lézarder au soleil, sur un petit port désert à ce moment-là !
Une visite s’impose dans ce joli hameau au cœur des vignobles de Pauillac. Délaissé par ses habitants, il a été entièrement restauré par Jean-Michel Cazes, propriétaire du château Lynch Bages, auquel il est adossé. Ce petit village renaît aujourd’hui autour des saveurs du vin, et est dédié à l’art de vivre et de recevoir en Médoc. Son bistrot, sa boulangerie traditionnelle-épicerie fine, ses boutiques de vins et art de la table, ses écoles du vin et de cuisine, ses ateliers artisanaux et de location de vélo pour de belles balades, s’articulent autour de la place centrale, et font de ce petit village une destination médocaine authentique à découvrir. La visite de chais mais aussi plusieurs manifestations sont organisées toute l’année, comme la chasse aux œufs de Pâques, le printemps des lecteurs en mai, la Saint Antoine en juin, le cinéma de plein air en été et la Sainte Barbe en décembre.
Une très jolie découverte, ce village de Bages, tout à fait par hasard, comme souvent… 5°C au plus chaud de la journée. Et surtout, pas un chat dans les rues en ce tout début d’après-midi, ce qui a donné un charme supplémentaire à cette visite, entre le nouveau chai conçu par l’architecte chinois Chien Chung Pei (fils de Ieoh Ming Pei) et les nombreuses maisons restaurées,
Village de Bages, près de Pauillac (33), le 7 Janvier 2021
Lendemains de « fêtes » (si on peut dire…), deux mois d’absence, bref, il est temps de revenir sur terre et sur la blogosphère, et de vous souhaiter une belle année 2021, à la hauteur de vos espérances !
A très bientôt !
Dans les rues du village de Bages, non loin du château Lynch-Bages
Cette balade autour des cabanes ostréicoles du port d’Arès me conduit à évoquer « l’autre » sujet d’actualité : le nouvel arrêté préfectoral règlementant les dégustations d’huîtres sur le Bassin d’Arcachon.
Il y avait besoin, pourtant, de clarification après quelques abus de la part d’ostréiculteurs, devenus quasiment des restaurateurs, en proposant une carte un peu trop variée et bien plus que des huîtres de leur propre production.
Un consensus semblait avoir été trouvé, mais le débat ayant été interrompu pendant la crise sanitaire, et le texte, jugé trop contraignant, publié sans nouvelles réunions de concertation, les ostréiculteurs en colère se sont regroupés au sein d’un nouveau syndicat.
Talmont-sur-Gironde est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Talmonais et les Talmonaises. Talmont est également un petit port où on pêchait autrefois l’esturgeon pour ses œufs (caviar), et désormais le maigre, l’alose, la lamproie et les pibales.
Ancienne bastide fondée par le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine Édouard Ier en 1284, cette petite cité campée sur un promontoire dominant l’estuaire de la Gironde fut autrefois une redoutable place-forte, dont ne subsistent désormais que quelques pans de remparts et les vestiges d’une tour médiévale à demi ruinée (tour blanche).
Les rues du bourg, qui se coupent à angle droit, sont bordées de maisons anciennes, volontairement très basses afin de limiter la prise au vent, couvertes de tuiles roses et presque toutes blanchies à la chaux. En été, de nombreuses roses trémières apportent une touche colorée à cet ensemble.
Au bord de la falaise, l’église Sainte-Radegonde, construite au xiie siècle, surplombe les flots de sa silhouette caractéristique, elle est entourée d’un cimetière marin envahi de passeroses et de fleurs sauvages.
La commune est une des étapes d’un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.
Elle a reçu le label des Plus beaux villages de France et des Petites cités de caractère et appartient depuis 2011 au réseau « Villages de pierres et d’eau », label initié par le conseil général afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d’être situés au bord d’une étendue d’eau (mer, rivière, étang…).
La citadelle de Blaye est un complexe militaire de 38 hectares bâti entre 1685 et 1689 par l’architecte militaire François Ferry, directeur général des fortifications de Guyenne, sous la supervision de Vauban. Dominant l’estuaire de la Gironde, elle se situe dans la commune de Blaye, dans le nord du département de la Gironde, en France. Elle forme un vaste ensemble fortifié entouré de courtines, complété par quatre bastions et trois demi-lunes.
L’intérieur est conçu comme une véritable caserne s’articulant autour d’une place d’armes, d’un couvent abritant autrefois des religieux de l’ordre des Minimes, et de plusieurs casernements destinés au logement de la troupe. Plusieurs éléments des fortifications médiévales sont conservés dans le nouvel ensemble, parmi lesquels le château des Rudel (XIIe siècle), la porte de Liverneuf (XIIIe siècle) ou la tour de l’Éguillette (XVe siècle).
Conçue pour contrôler la navigation sur l’estuaire, la citadelle est complétée par le fort Pâté, sur l’île Paté, et par le fort Médoc(voir images de Fort Médoc sur ce blog), situé sur la rive opposée de la Gironde, l’ensemble est alors dénommé « verrou de l’estuaire ».
Classée monument historique le 11 mai 2009, elle est également l’un des douze sites intégrés au Réseau des sites majeurs de Vauban et est à ce titre inscrite le 7 juillet 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Elle est classée depuis le 20 décembre 2010 comme étant un site majeur d’Aquitaine. (…)