Cos d’Estournel, chapelle de Calon-Ségur et port de Saint-Julien
Jeudi 2 Février – C’était la Chandeleur, détail anodin qui me fera pourtant commettre un sacrilège lors de cette première virée de l’année dans le Médoc : acheter du cidre pour mes crêpes du soir, sur les terres du Saint-Estèphe et du Saint-Julien !!
Pour ma défense, j’espérais en réalité visiter un château, mais rechignant à planifier une sortie et donc à réserver, ce sera impossible (Lamothe Bergeron aura été une sacrée aubaine…).
Par conséquent, rien de nouveau à vous présenter, juste quelques coins où j’ai plaisir à retourner, surtout sous une tempête de ciel bleu !
Première halte : chez « le Maharadjah » de Cos d’Estournel (Saint-Estèphe)
… vendredi 3 Février, à Soulac (pointe du Médoc), un événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal(voir articles du blog).
Ce chantier doit durer trois semaines, j’aurai peut-être l’occasion d’y passer et d’y consacrer un billet.
Vendredi 3 Février – L’événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal, en présence de deux ministres.
Ce chantier doit durer trois semaines et débutera véritablement lundi 6 Février.
Etape sur le chemin anglais de Saint-Jacques de Compostelle
La première église, souvent inondée par les eaux du lac, fut reconstruite pierre par pierre à Lacanau-Ville en 1767.(en savoir +)
L’église Saint-Vincent est caractéristique de l’art religieux en Médoc.
Plaque apposée en célébration des 250 ans de son édification, en présence de son Eminence Jean-Pierre Ricard, Cardinal Archevêque de Bordeaux, Joseph Batware, curé de Lacanau, Laurent Peyrondet, Maire de Lacanau.
Située sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, l’église Saint-Vincent de Lacanau a été complètement restaurée par la municipalité et a fêté ses 250 ans en 2017. A l’intérieur, l’église contient une pietà du XVIème siècle et une statue de Saint Jacques du XVIIème siècle, toutes deux classées par les Monuments Historiques, ainsi que des statues en bois de Saint Vincent et Saint Valère.
Je ne présente plus le port de plaisance de Pauillac-La Fayette où j’ai dû me balader par tous les temps, en toutes saisons, en y croisant et La Fayette et l’Hermione ! Des éclaircies inespérées cet après-midi là m’auront permis d’admirer longuement la collection de « cartes postales de Pauillac » (expo-photo qui s’est enrichie dernièrement) et de bavarder avec un pêcheur de crevettes.
J’aime beaucoup me balader sur le port de Pauillac, pour la vue qu’il offre sur l’île de Patiras et les quais de la ville, et aussi car on n’y croise pas grand monde, surtout une journée comme celle-ci, venteuse et au ciel menaçant. Mais le grain sera finalement passé à côté !
Je commence par la fin, avec ces quelques images depuis la jetée sud, à proximité de la rotonde présentée hier.
Jetée sud du port de Pauillac – le 27 Septembre 2022
A suivre : le long des quais de Pauillac et la grande jetée face à Patiras
La Rotonde – Cet édifice fut construit en 1964 par les architectes Charles Cauly et André Chassin pour héberger le « Cercle Nautique et voile de Pauillac » l’un des plus anciens clubs nautiques de France .Ce bâtiment qui a obtenu le label « Patrimoine du XXème siècle » par la Caisse des Monuments Historiques accueille aujourd’hui non plus un célèbre restaurant de poissons mais des animations, associatives, commerciales, officielles…
Juillet 2018Septembre 2018Septembre 2018Septembre 2021Septembre 2021Septembre 2021
Quelques nouvelles de l’immeuble le Signal, triste illustration de l’érosion côtière sur la façade atlantique.
Le maire de Soulac envisage sa destruction en Janvier, si toutefois les conditions météo et l’océan, au coeur de l’hiver, le permettent.
Car face aux éléments, l’homme n’est qu’un maillon faible. Et les facteurs juridiques, humains, financiers, économiques, touristiques, techniques (et j’en passe !) à prendre en compte sont tels, que « gérer l’érosion côtière »(dixit les auteurs de l’article) n’est peut-être pas si simple… ça se saurait !
Article Premium Sud-Ouest.fr de ce dimanche 25 Septembre 2022
(suite de l’article en s’abonnant à Sud-Ouest, dans l’édition-papier à venir… ou ici dans quelques mois !)
Tous les articles et photos se rapportant au sujet avec le tag immeuble le Signal
Vendredi 3 Février 2023 – L’événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal, en présence de deux ministres.
Ce chantier doit durer trois semaines et débutera véritablement lundi 6 Février.
Port de Goulée, 8 Août 2022 – Début d’après-midi, 34,5 °C… à l’ombre. Et un soleil de plomb. Après la longue balade port de Saint-Vivien et une halte port de Richard, oui, j’avoue, il me faudra reprendre quelques forces à la crêperie avant de déambuler jusqu’aux cabanes et la rue de la Soif !
Le port de Goulée est situé à l’extrémité nord de la commune de Valeyrac, à la limite avec la commune de Jau-Dignac et Loirac.
Port de Goulée, Valeyrac, début 20e siècle.
(c) Conseil départemental de la Gironde
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
D’après l’abbé Baurein, le port est aménagé au moment des travaux d’assèchement du marais de Lesparre, vers 1648.
La carte de navigation de 1692 décrit le chenal de Goulée comme étant le « meilleur de toute la côte du Médoc » (…)
(…) Dans les années 1840, le port est estimé comme « le plus considérable de tous les ports de la côte et offre le plus d’avantages ». (…) Des travaux d’améliorations sont engagés en 1847 et en partie achevés en 1851. Ils consistent en la construction d’un perré en amont de la route, au redressement du coude du chenal et à l’établissement d’un terre-plein pour le dépôt des marchandises. (…)
(…) Dans les années 1920, divers arrêtés préfectoraux autorisent la construction de cabanes-abris et l’occupation temporaire du sol. Construites en bois, elles sont dédiées à l’exploitation de la pêche aux huîtres et au stockage du matériel et des embarcations.
Au début des années 1990, le port est converti en port de plaisance et en halte nautique. Des pontons flottants sont alors installés.
Quelques images jusqu’aux cabanes et avant de regagner les abris !
Même pas eu la force de poursuivre jusqu’à l’estuaire(*) , alors que c’est pour moi LE passage obligé à chaque virée dans le Médoc. Je tiens encore une fois une bonne raison d’y retourner, tout comme à Saint-Vivien pour la pointe aux oiseaux, ou au phare de Richard… pour les anguilles de la buvette !!
(*) Mais une fois repartie et avant de bifurquer vers Lesparre, je ferai tout de même une très courte halte au port de By.Je crois en avoir ainsi fini de ma tournée des ports, entre la pointe du Verdon et Macau !!
Photo : port de By, ce 8 Août
Après ces quelques remarques, cap vers le chenal du Guy et le port de Goulée :
« Le vieux port de Goulée dont le nom signifie « embouchure étroite », fut utilisé pour l’abondance d’huîtres mais aussi comme halte pour les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle », peut-on lire sur certains sites.
Nous en découvrirons un peu plus dans le prochain épisode (sérieux) !
Pour l’heure, partons sur les traces de « boit sans soif », pèlerins ou pas, se plaisant à déboucher quelques bouteilles près de cette embouchure étroite, et refoulant peut-être du goulot après l’abus de boissons gouleyantes !
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L’aménagement du port de Richardest lié au développement de l’agriculture dans les mattes ; par sa situation, Richard offre également un débouché pour le transit des denrées provenant de l’arrière-pays. Des travaux y sont réalisés au milieu du 19e siècle. Il est agrandi et amélioré en 1865 avec l’établissement d’une vanne de chasse située en amont. (…)
Le port se développe dans les années 1870 avec la pêche à l’huître (…)
(…) Ce n´est vraiment que dans la seconde moitié du 19e siècle que l´ostréiculture prend de l´ampleur avec l’arrivée de l´huître portugaise : en 1868, lors d´une tempête, le navire « Le Morlaisien », en provenance du Tage, transportant des cargaisons d´huîtres portugaises, aurait rejeté une partie des huîtres avariée au niveau du lieu-dit « La Fosse », situé entre Talais et Saint-Vivien-de-Médoc. Des gisements ont ainsi commencé à apparaître progressivement sur la rive gauche.
(…) L´activité ostréicole diminue progressivement à partir des années 1970, à la suite de virus et à la pollution cadmium des eaux estuariennes.
(…) A Talais, l´activité ostréicole a été relancée avec succès dans les années 2010.
Hé oui, il y a des exploitations d’huîtres dans le Médoc ! Pour être plus précis, c’est l’affinage de l’huître qui se fait dans les anciens marais salants médocains appelés des claires. Pour tout connaître sur leur histoire, leur affinage et leur producteur, n’hésitez plus une seconde et poussez la porte d’une exploitation ! Vous pourrez être reçu par un ostréiculteur local, qui vous expliquera son métier avec passion en plus de passer à la dégustation après la visite.
Un peu de douceur bienvenue en ce triste été : rose trémière à une cabane et à la capitainerie, sur le petit port de Richard (que je présenterai, ainsi que celui de Goulée, dans un prochain billet).
L’église Saint-Vivien-de-Médoc (XIIe siècle) a une histoire longue et pour le moins tourmentée. Fortifiée au XVIe siècle, incendiée par les Huguenots en 1622, fortement délabrée durant la révolution, reconstruite en partie vers 1850, la foudre l’a gravement endommagée en 1877 et les travaux de reconstruction ont pris fin en 1882.
Saint-Vivien de Médoc – église vers 1905(source image : wikipédia)
Enfin, le clocher a été bombardé par l’armée allemande en 1945, lors des combats pour la libération de la poche du Médoc. L’architecte arcachonnais André Larcher, sollicité sur plusieurs chantiers à Saint-Vivien, est chargé de sa reconstruction (achevée en 1957) dans le cadre des dommages de guerre. Ce clocher très surprenant qui ressemble à une tour de style mauresque a suscité bien des critiques et alimente aujourd’hui encore les conversations parmi ses visiteurs et même certains habitants !
Du temps de l’ancien clocher, il y a eu d’autres querelles, et d’autres sons de cloches, plus ou moins nombreux selon le rang ou la générosité des paroissiens !
Lundi 8 Août 2022 – Première virée dans le Médoc depuis celle du 26 Avril, en direction cette fois de la pointe du Verdon et des quelques ports me restant à découvrir entre Talais et By : Saint-Vivien, Richard et Goulée.
Première étape donc : le port de Saint-Vivien-de-Médoc, sur le chenal du Gua, avec ses cabanes ostréicoles, ses activités de pêche et plaisance, et un charme indéniable. Mais frisant l’insolation, j’ai dû écourter la balade ! La plage et la pointe aux oiseaux, les fermes aquacoles « la Petite Canau » et « Eau Médoc » et la dégustation d’huîtres et gambas attendront le retour d’un peu de fraîcheur…
Les eaux limoneuses de l’estuaire abritent une vie foisonnante, et de nombreux petits ports de pêche se succèdent le long des rives de la Gironde. En avril et au printemps, les pêcheurs guettent ainsi l’arrivée de la « lamproie« , le poisson à la bouche-ventouse, ou celle de « l’alose« , le poisson argenté, avant que l’automne et l’hiver n’annoncent le retour des précieuses « pibales« , ou « civelles », qu’il faut extraire du fleuve avant que les alevins au corps translucide ne se métamorphosent en anguilles.
Situé en bordure d’un étroit chenal que les bateaux doivent remonter sur 3 kilomètres pour rejoindre l’estuaire, le petit port de Saint-Vivien reste un lieu de flânerie très agréable qu’une fête animée vient célébrer chaque mois d’août.(*)
Des rhododendrons à Benon, il n’y avait qu’un pas ! Alors, ne pensant pas pouvoir y aller cette année, je vous propose de revoir quelques images d’il y a 4 ans
ARTICLE DE MAI 2018 :
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Dans ma quête de rhododendrons, après avoir tiré un trait sur ceux du domaine de Grenade (explications) , direction le Médoc sur les bons conseils d’Alex, un lecteur du blog !
Nous sommes à Benon, sur la commune de Saint-Laurent Médoc, dans la forêt domaniale, tout près du massif forestier de Saint-Queyran.
Petite halte à l’église Notre-Dame de Benon après nous être perdus dans les bois !
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Notre-Dame de Benon
Cette charmante église de style roman est le vestige de la première commanderie hospitalière implantée en Médoc. Sa fondation remonte à l’époque de la deuxième croisade (1147–1149). Située sur le chemin de Compostelle, les hospitaliers y édifièrent la commanderie avec un hôpital pour y accueillir les pèlerins. Elle fait l’objet de travaux de rénovation, grâce à l’association les Amis de Notre-Dame-de-Benon.
Notre-Dame de Benon (XII XIII, classée MH depuis 1972) ce jeudi après-midi, jour de l’Ascension
. ooOoo . Présentation de Notre-Dame de Benon : . Toute son histoire et bien d’autres informations, sur le site de l’association les amis de Notre-Dame de Benon
Logo les amis de ND de Benon par le peintre médocain Yan de Siber
A proximité de l’église, une longue voie forestière rejoint le massif de Saint-Queyran, ancienne propriété de Nathaniel Johnston(1836-1914), notable de Bordeaux, négociant, propriétaire de vignobles et homme politique.
Il ne reste rien du pavillon de chasse, du chenil, des écuries mais le sentier de découverte traverse l’ancienne allée du parc, bordée de massifs de rhododendrons remarquables.
Ceux-ci n’étaient pas encore totalement fleuris. Juste quelques images pour un bref aperçu des lieux et en attendant, qui sait, une autre visite !
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Histoire de Nathaniel Johnston et du domaine Saint-Queyran et présentation de la forêt domaniale de St-Laurent-Médoc :