Est-il besoin de présenter les Cabanes en fête d’Andernos ?! Nous avions découvert ensemble la première édition, en 2009 et le succès de cette manifestation d’ampleur à l’approche de l’hiver a été immédiat. Sont mis à l’honneur dans les 45 cabanes, huîtres, entre-deux-mers, tapas. Sans oublier expositions, bandas, chorales, défilés de bateaux traditionnels…
Après deux années d’interruption, les Cabanes en fête reviennent, demain samedi 3 Décembre !
Découvrir le dépliant avec plan et présentation des animations sur le port et cabane par cabane.
Balade de mercredi sur le port, en savourant le retour du soleil et le calme avant la cohue… même si on devinait une certaine effervescence en coulisses !
Bien que Parentis-en-Born ne soit qu’à une quarantaine de kilomètres du Bassin d’Arcachon, je ne m’y étais jamais arrêtée et n’avais fait qu’apercevoir l’imposant clocher de son église au retour de Pontenx-les-Forges et de Gastes
Coup de coeur confirmé pour ce clocher, ainsi que pour le kiosque, les constructions en cours sur la place, les terrasses accueillantes de chez Flo et la tonnelle du boucher-charcutier ! Mais il me faudra revenir une journée ensoleillée pour des vues intérieures de l’église qui m’a paru particulièrement sombre… et peut-être bien aussi pour une pause gourmande !
L’église Saint-Pierre est un lieu de culte catholique situé sur la commune de Parentis-en-Born, dans le département français des Landes. Elle est une étape sur la voie du littoral des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
L’église, dédiée à Saint Pierre, est bâtie en garluche dans le style gothique au XVe siècle. Plusieurs fois remaniée depuis sa construction, elle est l’édifice le plus ancien de la commune.
Sa nef était flanquée jusqu’en 1921 d’une tour fortifiée datant de la guerre de Cent Ans, constituant la plus ancienne partie de l’édifice (XIVe siècle). Elle était dotée d’une salle haute percée de meurtrières et abritant deux petits canons à main, également appelés couleuvrines. Démolie, elle est remplacée par le clocher-porche actuel achevé en 1922.
Je ne présente plus le port de plaisance de Pauillac-La Fayette où j’ai dû me balader par tous les temps, en toutes saisons, en y croisant et La Fayette et l’Hermione ! Des éclaircies inespérées cet après-midi là m’auront permis d’admirer longuement la collection de « cartes postales de Pauillac » (expo-photo qui s’est enrichie dernièrement) et de bavarder avec un pêcheur de crevettes.
De ce village des Landes, j’avoue, je ne connaissais que « le Café de Pissos », restaurant familial très accueillant où s’attabler n’est pas un péché, et que je recommande chaleureusement !
En cet après-midi de Juillet, nous ferons une halte à l’église paroissiale Saint-Pierre, de style néogothique, dont j’ai apprécié certaines fresques fleuries et colorées.
(Pissos compte une deuxième église, de style roman, Saint-Jean-Baptiste de Richet, que j’espère découvrir et vous présenter prochainement)
Les cabanes font la part belle au bassin et ses rivages. La palette de couleurs s’est donc élargie avec de beaux tons de vert et de nouvelles textures qui nous plongent au coeur des estrans et esteys !
Dans deux salles de la maison Louis David :
Andernos, le 25 Août 2022
Ce même, jour, voir l’exposition du sculpteur animalier William Quilan
Sophie Cantou et Estelle Séré qui exposaient jusqu’à hier à la maison Louis David, cèdent la place au peintre Bruno Lamote, alias N’Diss.B.Lamote (***), que je remercie pour son invitation, et au sculpteur animalier sur métaux William Quilan, dont j’ai à découvrir l’univers !
(***) C’était en 2013, N’Diss ouvrait les portes de son atelier :
Je ne peux m’empêcher d’associer le nom de N’Diss à ses « Arcachonnades », comme il les nomme, vous savez, ces cabanes colorées et pinasses stylisées, qui sont d’ailleurs devenues les ambassadrices des Cabanes en fête d’Andernos… et aussi un de mes coups de coeur !
« Les Arcachonnades », c’est à l’origine un terme un peu moqueur et méprisant pour désigner les peintures marines du Bassin. Au fil des années, N’Diss leur a donné un joli coup de jeune et de fantaisie, faisant ainsi un pied de nez aux détracteurs du genre !
Mais l’univers du peintre se compose de bien d’autres collections, avec des techniques et des styles variés : des encres (dont l’encre de chine blanche), des collages dans de belles harmonies de teintes, des dessins, des représentations de mounaques (poupées de chiffon grandeur nature, originaires des Hautes-Pyrénées), à l’encre sur papier fin, ou colorées, sur toile …
Collections que je vous invite à découvrir sur le site de galerieset celui dédié aux encres… les vues qui suivent manquant un peu de recul !!
Désolée, je m’y prends un peu tard pour vous en parler, mais si vous passez aujourd’hui à Andernos, faites un petit détour par la maison Louis David, vous y verrez deux jolies expositions qui prennent fin ce soir :
Peintures acryliques Sophie Cantou Salles Sarah Bernhardt & Pierre Loti
« Le vieux port de Goulée dont le nom signifie « embouchure étroite », fut utilisé pour l’abondance d’huîtres mais aussi comme halte pour les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle », peut-on lire sur certains sites.
Nous en découvrirons un peu plus dans le prochain épisode (sérieux) !
Pour l’heure, partons sur les traces de « boit sans soif », pèlerins ou pas, se plaisant à déboucher quelques bouteilles près de cette embouchure étroite, et refoulant peut-être du goulot après l’abus de boissons gouleyantes !
A Cazaux, après l’évacuation de 4000 personnes hier après-midi, les pompiers luttent sans relâche pour protéger les habitations. Trois maisons, quelques cabanes et un restaurant (« La petite playa ») ont été ont néanmoins été détruits, vers le port.
La Dépêche du Bassin – Incendie de La Teste : le point sur la situation en direct
(…) « Si les Cazalins n’avaient pas été évacués, nous parlerions aujourd’hui de victimes » (…)
La chaleur revient, les vacanciers arrivent, et en cette semaine de fête de la mer et des littoraux, j’ai eu envie de revoir le Bassin et de retrouver le parfum de l’air iodé, le matin, au frais et au calme.
L’ambiance du jour :
Estran, à Audenge, face à Arcachon – ce matin du 8 Juillet 2022
en savoir + sur la fête de la mer et des littoraux ici
Je vous invite dans un premier temps à découvrir la newsletter du centre de soins de la LPO Aquitaine, reçue aujourd’hui :
Ce mois de juin est mouvementé pour la faune sauvage et nos équipes…
La canicule, puis les orages de grêle de ces derniers jours ont eu d’importantes conséquences sur la biodiversité, et donc sur le nombre d’accueil au Centre de soins !Depuis la semaine dernière, ce sont 581 nouveaux pensionnaires qui ont été accueillis. Parmi eux, près de 200 ont directement subi les conséquences de la canicule ou de la grêle.
On l’aura compris, le centre de soins d’Audenge(voir sa page Facebook) a besoin de notre aide et notamment de bénévoles pour rapatrier les oiseaux et autres petits animaux de la faune sauvage en détresse et réclamant des soins.
Ambassadrice de cette noble cause : une adorable martre des pins.
Fondée durant le haut Moyen Age, l’abbaye Saint-Laurent a été dévastée en 1562, lors des guerres de Religion. Les bâtiments qui subsistent (de l’autre côté de la rue Voltaire) appartiennent à la reconstruction du XVIIe siècle ; le portail du logis abbatial (place Saint-Bonnet), daté de 1674, est attribué à Antoine Basseville, disciple de l’architecte berruyer, Jean Lejuge.
Gravement endommagée par l’incendie de 1487, l’église Saint-Bonnet a été reconstruite au XVIe siècle ; elle ne sera achevée qu’au début du XXe siècle (façade occidentale et clocher). L’intérieur est orné de verrières Renaissance, œuvre du grand peintre-verrier de Bourges, Jean Lécuyer (auteur d’autres vitraux dans la cathédrale Saint-Etienne).
(source : panneau itinéraire touristique ville de Bourges)
Dernière église dont je pousserai la porte avant de quitter Bourges. Suivront les images deSaint-Pierre-le-Guillard, de Notre-Dame de Bourges et bien entendu de la cathédrale Saint-Etienne.
Et avant de reprendre la route, nous découvrirons une autre partie des marais !
Ce 4 Juillet 2022 – L’esprit encore à Bourges, je fais durer le plaisir, plongée dans « le grand Coeur » de Jean-Christophe Rufin, livre passionnant sur la vie de Jacques Coeur. Et à part une belle balade en forêt il y a tout juste un mois, je n’ai pas remis le nez et l’appareil-photo dehors ! Je poste ce billet, resté jusqu’alors dans mes albums-souvenirs privés, pour montrer divers aspects de l’architecture berruyère au fil des rues et des siècles, dans le centre historique et quelques artères qui l’encerclent.
Jeudi 12 Mai, au matin : autour du jardin des Prés Fichaux, puis sur le parcours vers la maison de la Reine Blanche, l’Hôtel-Dieu, la Halle au blé et l’école Auron, le moulin de la Chappe ; on passera par l’avenue de Peterborough (autour du centre commercial l’Avaricum), la rue Cambournac, la rue Gambon, le boulevard Gambetta, le boulevard de Juranville, les berges de l’Auron. Le soleil, lui, boudait un peu, mais je n’avais pas boudé mon plaisir pour cette nouvelle journée-marathon dans Bourges !!
Après la cathédrale Saint-Étienne, Saint-Pierre-le-Guillard est la plus intéressante église de Bourges sur un plan architectural. C’est aussi la plus ancienne (voir l’origine du nom plus bas). Sa construction démarre vers 1220. Le narthex et tout le côté sud actuels sont de cette époque. Le style de l’église est le gothique bourguignon, proche du gothique champenois. Ce choix montre l’influence de Nevers, métropole bourguignonne toute proche. Du XIIIe siècle, il reste aussi une fort intéressante chapelle dédiée actuellement à sainte Thérèse, dans le déambulatoire (voir plus bas). Au XVe siècle, d’importantes restaurations sont entreprises sur le côté nord et sur la voûte du vaisseau central (voir l’encadré sur le problème non résolu de l’écroulement du côté nord et du rôle probable du Grand Incendie de 1487). La dissymétrie des élévations nord et sud (bien visible sur la photo ci-dessous) date de cette époque. Au XVe siècle toujours, Jacques Cœur finance une chapelle au nord du chœur. À la même époque, l’architecture de l’église s’enrichit au titre d’un processus coutumier après la guerre de Cent Ans : les riches bourgeois et les corporations de la ville financent la construction de douze chapelles latérales entre les arcs-boutants. Le style retenu est bien sûr le gothique flamboyant. À la Révolution, l’église Saint-Pierre-le-Guillard, désaffectée, est transformée en salpêtrière. Elle arrive cependant au Concordat de 1802 sans trop de dommages et elle est rendue au culte. De 1826 à 1855, on assiste à une nouvelle vague de restaurations pour consolider un ensemble qui reste fragile (reprise de piliers, de contreforts et d’arcs-boutants). Dans l’Entre-deux-guerres, l’état de l’église se délabre fâcheusement. Les chapelles gothiques, bâties sans fondation, s’affaissent, menaçant dangereusement les voûtes latérales, et par suite celle du vaisseau central. Les eaux de pluie finissent par s’infiltrer partout. Pis ! en 1951, le chanoine qui dessert la messe de minuit meurt d’un sévère refroidissement. En conséquence, l’édifice est fermé au culte. Avec l’aide de la population, la mairie de Bourges lance un emprunt et le bâtiment peut être sauvé de la ruine. L’église possède quelques tableaux anciens et des fresques des XIIIe et XVIe siècles (notamment dans la chapelle Cujas). Enfin, une chapelle latérale, sur le côté sud, garde quelques fragments de vitraux Renaissance dans le tympan d’une verrière. (…)
Saint-Pierre-le-Guillard est l’une des rares églises gothiques du département. La tradition locale attribue sa fondation à un miracle de saint Antoine de Padoue, dont le passage est attesté à Bourges vers 1225-1230. Comme la cathédrale Saint-Etienne dont elle est contemporaine, l’église Saint-Pierre-le-Guillard est dépourvue de transept et possède un déambulatoire à chapelles rayonnantes. Les voûtes en pierre de la nef datent probablement du début du XVIe siècle : elles ont remplacé une charpente lambrissée. Les chapelles latérales ont conservé, pour l’essentiel, leur décor intérieur : bas-reliefs en pierre sculptée, peintures murales, tableau de l’école française du XVIIe siècle (Ascension), verrières de l’atelier Lobin (XIXe siècle).
Panneau descriptif – site officiel ville de Bourges
Mardi 10 Mai, dans les Marais de Bourges – Suite et fin de cette balade, écourtée du fait de la chaleur et de la soif !
On va quitter le chemin de la digue de l’Yèvre (voir 1ère série d’images) , longer la Voiselle, et de nombreux jardins, faire encore le plein de nature et de « zénitude », croiser des géants verts et quelques nains, de drôles de créatures et deux groupes d’écoliers semblant eux aussi savourer ces moments…
Classe verte !
Jardin entre l’Yèvre et la Voiselle :
Petit chemin entre la Voiselle et le marais des Chenus :
Place des Chenus : smileys, petites annonces et drôles de rencontres !
Allée de Ribauds, jardins associatifs et pédagogiques, occupants plus ou moins loquaces !
Une pause !
La dernière ligne droite avant le retour « en ville » !
Dans le cadre de la « Fête Nationale des Véhicules d’Epoque », l’association Belles Calandres et Patrimoine renouvèle l’évènement « Arcachon en Anciennes », initié en 2019, le 24 avril 2022 au Parc Mauresque. Parade de véhicule à 11h. Exposition des véhicule de 12h30 à 17h.
A suivre, j’espère : des articles de presse et photos de cet événement
Je ne pouvais rester insensible à une 2CV inspiration Charleston, posant fièrement devant des tuiles chaulées de frais et transportant deux passagers de marque : lou Barbot, emblème de Gujan-Mestras, et la dame à la capuche, célébrité de Brassempouy, dont les Gascons sont très fiers !