Si le « parc » avait à une époque des volières avec notamment quelques oiseaux exotiques, la vocation de la « réserve » est d’accueillir des espèces sédentaires et des oiseaux migrateurs, absolument libres d’aller et venir au fil des marées et des saisons.
Cette année, la réserve ornithologique du Teich fête ses 50 ans (voir dossier de presse). Et après 3 journées de portes ouvertes en Avril dernier, avec inauguration d’un nouveau sentier de découverte, LA SEMAINE ANNIVERSAIRE DU 23 AU 29 OCTOBRE comprendra plusieurs animations, conférences, spectacles, expositions.
Pêle-mêle, des images de la réserve entre 2006 et 2018 pour se remettre un peu dans l’ambiance et avant de découvrir les aménagements de ces cinq dernières années.
24 Mai 2023 – Pour compléter les visites du port de Talais (Mai 2021 et Mai 2023) et illustrer un peu le chapitre ostréiculture, nous traverserons cette fois-ci les mattes vers l’estuaire et la ferme aquacole (malheureusement fermée à la visite ce mercredi !).
Les carrelets de la piste côtière des mattes du Cheyzin :
La ferme aquacole des Baluards, à l’embouchure du chenal de Talais :
En 1996, une pollution au Cadmium avait anéanti l’ostréiculture dans les ports de l’estuaire. Depuis 2014, l’affinage des huîtres a repris dans les marais, comme ici, à la ferme aquacole des Baluards.
« Vestiges du patrimoine historique et du paysage typique du Médoc, les cabanes de vignerons émaillent le vignoble. Elles servaient autrefois de refuge pour les ouvriers en cas de mauvais temps et de remise pour les outils. Elles étaient aussi un refuge pour les poules et les canards élevés dans les vignes et qui aidaient les viticulteurs en se nourrissant des escargots qui parasitent les pieds de vigne et dont les attaques peuvent dans les cas extrêmes détruire toute une récolte. »(…)
J’ignore à quel domaine appartient celle-ci, où j’ai déjà fait plusieurs haltes ! Elle n’est pas très loin de celles restaurées par le château Sociando-Mallet et qui jalonnent un circuit pédestre.
Cabane de vignerons – Saint-Seurin-de-Cadourne, le 11 Juillet 2023
Une parcelle de vigne a disparu…
S’agit-il d’un simple renouvellement du vignoble, en attente d’une replantation ?
Ou bien est-ce dans le cadre du plan d’arrachage ? Et lequel ? Celui pour cause sanitaire ou pour cause de surproduction ? Les deux étant parfois liées, des parcelles en friche pouvant devenir un foyer de maladies (mildiou, flavescence dorée …).
En savoir + sur les plans d’arrachage, la crise de la production et les risques sanitaires :
Des cochons nains qui remplacent les herbicides, l’histoire insolite se passe dans le vignoble bordelais, àSaint-Seurin-de-Cadourne. « C’est dingue, vous avez vu le boulot qu’ils ont déjà fait! »
« Ginger, Tirelire, Ortie et Prêle ont beau ne pas avoir la queue en tire-bouchon, ils pourraient bien avoir leur groin sur l’étiquette des futurs millésimes. »
(PRESENTATION GENERALE ET TOUTES LES GALERIES-PHOTOS)
J’avais découvert la réserve des Barails un jour d’hiver 2020, où fuyant l’agitation des centres commerciaux de Bordeaux-Lac et me rendant dans le Médoc, j’étais passée devant l’entrée du bois.
Cet automne, c’est en évoquant « le petit jardin de Casablanca », qu’un fidèle lecteur du blog (fuyant, lui, le Matmut voisin !), m’a vraiment donné envie de m’y balader.
Après trois premiers billets de zelliges de Fès et de magnolias, voici enfin une présentation des lieux puis toutes les images du parcours de cet après-midi là, sur la seule moitié Est.
Inutile de dire qu’il me faudra y retourner, une journée plus ensoleillée, à la saison des roses, pivoines et feuilles de vigne et en prévoyant le double de temps pour explorer la partie Ouest de la réserve, avec son bois, ses étangs et leurs îles, la roselière…
La réserve écologique des Barails
« Le barail » caractérise un paysage cultivé de prairies humides bocagères. Il constitue, avec le parc floral et le bois, l’un des trois aspects de cette réserve écologique de Bordeaux.
Située au nord de Bordeaux, la réserve écologique des Barails, espace vert de 156 hectares (le plus grand de la ville de Bordeaux), inaugurée en octobre 2018, regroupe désormais le parc floral, le bois de Bordeaux et les zones humidesenvironnantes.
Parc floral
Conçu en 1992, à l’occasion des premières « Floralies internationales de Bordeaux », ce parc floral est un espace vert de 33 hectares créé artificiellement autour d’un plan d’eau lui-même artificiel qui s’étend sur 33 hectares au nord de Bordeaux, entre le stade Matmut-Atlantique et le golf de Bordeaux-Lac.
– L’un des plus beaux jardins de pivoines du sud de la France avec 65 variétés différentes, ainsi que 180 espèces d’iris et 150 variétés de rhododendrons.
– Un arboretum avec de nombreux magnolias.
– Une roseraie de 5 000 m2
– Des jardins de terre de Bruyère, d’azalées, de camélias.
– Des exemplaires de toutes les variétés de vignes
Bois de Bordeaux – Prairies, zones humides et corridors écologiques
Le Bois de Bordeaux fut créé par décision municipale en 1974, dans le cadre de « l’opération 100 000 arbres ». Il prend place sur des terrains remblayés lors du creusement du lac de Bordeaux. Inauguré en 1975, il offre 87 hectares boisés (forêt artificielle) et plus de 50 hectares de prairies et d’étangs, officiellement inscrits dans le domaine des espaces verts publics de la ville. Le travail paysager est particulièrement soigné, avec la formation de quelques buttes et la plantation d’essences adaptées au site (…)
Les prairies sont pâturées par les vaches de race bordelaise. Les zones humides sont, avec les prairies, les milieux les plus typiques de l’environnement local de la vallée des Jalles. Les corridors écologiques permettent de relier l’ensemble de ces milieux et d’y accueillir une faune et une flore spécifiques. (…)
Je suis passée durant 30 ans devant le lac vert de Biganos, sans m’y être arrêtée une seule fois. La faute à un environnement pas très flatteur sur l’axe le plus passant : entrepôts, matériels de construction… Pas pour rien qu’on l’appelle aussi « l’étang Delcampo », du nom d’une de ces entreprises !
Il m’aura fallu un contrôle technique juste en face et donc une petite heure à tuer pour enfin le découvrir.
Coin de pêche prisé semble-t-il, je laisse « Géocarp » vous présenter le parcours de nuit, et « le brochet boïen » vous en dire davantage sur les étangs et biefs de son fief !
Il y a quelques semaines, le centre de soins de la LPO Aquitaine recherchait des rapatrieurs. Il se prépare aujourd’hui à recevoir les animaux sauvages victimes des terribles incendies autour de Landiras et la Teste-de-Buch. (voir article Incendies et faune sauvage sur site de la LPO)
Nous pouvons lui venir en aide de trois manières :
Je vous invite dans un premier temps à découvrir la newsletter du centre de soins de la LPO Aquitaine, reçue aujourd’hui :
Ce mois de juin est mouvementé pour la faune sauvage et nos équipes…
La canicule, puis les orages de grêle de ces derniers jours ont eu d’importantes conséquences sur la biodiversité, et donc sur le nombre d’accueil au Centre de soins !Depuis la semaine dernière, ce sont 581 nouveaux pensionnaires qui ont été accueillis. Parmi eux, près de 200 ont directement subi les conséquences de la canicule ou de la grêle.
On l’aura compris, le centre de soins d’Audenge(voir sa page Facebook) a besoin de notre aide et notamment de bénévoles pour rapatrier les oiseaux et autres petits animaux de la faune sauvage en détresse et réclamant des soins.
Ambassadrice de cette noble cause : une adorable martre des pins.
Mardi 10 Mai, dans les Marais de Bourges – Suite et fin de cette balade, écourtée du fait de la chaleur et de la soif !
On va quitter le chemin de la digue de l’Yèvre (voir 1ère série d’images) , longer la Voiselle, et de nombreux jardins, faire encore le plein de nature et de « zénitude », croiser des géants verts et quelques nains, de drôles de créatures et deux groupes d’écoliers semblant eux aussi savourer ces moments…
Classe verte !
Jardin entre l’Yèvre et la Voiselle :
Petit chemin entre la Voiselle et le marais des Chenus :
Place des Chenus : smileys, petites annonces et drôles de rencontres !
Allée de Ribauds, jardins associatifs et pédagogiques, occupants plus ou moins loquaces !
Une pause !
La dernière ligne droite avant le retour « en ville » !
Situés au pied du quartier médiéval, les Marais de Bourges offrent un espace de détente et de découverte à deux pas du centre historique de Bourges. Ainsi, 135 hectares sont amoureusement cultivés en jardins familiaux par leurs propriétaires et offrent une balade nature surprenante en plein cœur de la ville.
Au Moyen-âge, ces terrains marécageux assuraient la défense de la ville et au XVIIème siècle, les Jésuites achètent les marais et les louent à des particuliers, qui les cultivent. La culture maraîchère va durer jusqu’au XIXème siècle.
C’est à la fin de l’été, lorsque les récoltes abondent et au moment de la Saint-Fiacre, le patron des jardiniers, que les Marais de Bourges sont mis à l’honneur. Promenades en barques, visites spéciales des Marais, animations et concerts sont au programme ! La 40ème Fête des Maraisaura lieu les 27 et 28 Août 2022.
Le temps a manqué. Un peu normal vu mes pauses à répétition, sourire béat, et à papoter à deux reprises avec d’autres promeneuses ! Mais surtout, il faisait bien soif ce jour là, j’ai dû modifier le parcours pour une pause-thé et n’ai plus eu ensuite le courage de repartir…
Je me serai donc contentée d’une seule boucle, dans la partie nord-ouest, panachage de celles indiquées sur le plan : quai des Maraîchers, chemin de la digue de l’Yèvre, et retour par la place des Chenus, l’allée des Ribauds, le restaurant la Courcillère et la rue de Babylone.
Sensible au charme des lieux, j’y retournerais bien volontiers, avec de belles lumières d’un petit matin d’automne par exemple, pour des images un peu plus subtiles et mystérieuses que celles-ci !