Après trois ans de travaux, le grand cru classé appartenant à la compagnie d’assurances Axa dévoile un outil de production remis à neuf et un espace réceptif ultramoderne permettant de mieux accueillir les visiteurs (…)
Villas Yora et Mireille (2016), construction nouvel immeuble (2019)
Nouvel état des lieux, face à la plage centrale
On retrouve Yora rénovée, Mireille dont j’avais oublié de mentionner le nom, et le nouvel immeuble achevé. Puis on découvre les mésaventures de la villa Margalex, voisine du Café Maritime.
La pomme (croquée hier !) n’étant pas l’emblème du Médoc, il sera cette fois question de vigne !
Nous sommes donc à Saint-Estèphe, avec l’incontournable étape à Calon-Ségur (et sa superbe chapelle que je ne présente plus !), juste avant l’arrivée des vendangeurs. Puis on fera une courte halte face au château Lilian Ladouys.
« Isle-Saint-Georges, à une centaine de mètres des rives de la Garonne, est un joli et pittoresque petit port en bordure du Saucats. C’est une des plus petites communes du canton de La Brède. Le village aux ruelles étroites est composé en grande partie de maisons anciennes dont certaines ne manquent pas d’allure. Il remonte à l’époque gallo-romaine comme l’attestent les nombreuses pièces archéologiques qui ont été trouvées. (…)
Les principales ressources de la commune sont: • La vigne, cultivée sur des terres d’alluvions ou d’anciens marais asséchés (terre de palu). Ces vins bénéficient de l’AOC Bordeaux Supérieur. • la pêche (aloses, anguilles et pibales très recherchées en gastronomie régionale). » (…)
L’église Saint-Georges, église néogothique de 1852 qui a remplacé une vieille église romane du XIème siècle, compte plusieurs œuvres classées à l’inventaire du patrimoine. Elle a connu bien des déboires, avec notamment la perte de la flèche du clocher. Depuis 1992, l’Association ARS (association pour la restauration et la sauvegarde de l’église) s’emploie aux travaux intérieurs et souhaite la reconstruction de la flèche.
Se perdre sur les petites routes au milieu des vignes réserve parfois des surprises.
C’est ainsi qu’après avoir quitté Château Lafite Rothschild , j’ai découvert, dans le hameau de Milon (où j’ai tourné en rond pour retrouver mon chemin) un très joli puits, et plus étonnamment en ces terres du Médoc, une brasserie artisanale : Brasseurs et frères !
Qu’on se rassure, sobre comme un chameau, je n’aurai goûté à aucun de ces breuvages !
Après une courte halte aux grilles du château, il y a quelques années, j’avais présenté Château Lafite Rothschild et son histoire, depuis la Seigneurie médiévale de Lafite (XIVème) jusqu’à son acquisition par le Baron James de Rothschild en 1868 et la confirmation de ce caractère d’excellence.
Je vous propose cette fois une balade autour des chais et dans le vignoble et vous rappelle qu’en raison de travaux, le château est fermé pour les visites (+ d’infos).
(Suite de l’album-souvenir du 28 Juin, mis en ligne le 2 Août)
Château Maucaillou, dont je recommande la visite du musée de la vigne et du vin (j’y suis repassée pour quelques photos de la façade) – Lamothe-Bergeron, ma première visite de château, il y a deux ans, où j’ai plaisir à venir faire quelques emplettes ! – Loudenne, où je n’ai pour l’instant fait qu’une courte halte en bordure des vignes :
La belle histoire du Château commence avec la famille Petit-Laroche, négociant en vins, qui s’établit au 19ème siècle au lieu-dit Maucaillou (*) (à Moulis). En 1875, J. Petit-Laroche se marie et offre à sa femme, en cadeau de mariage, la construction d’une belle demeure bourgeoise: le Château actuel. C’est un étrange et audacieux mélange architectural qui semble marier plusieurs styles, à l’image du vin du Médoc qui est issu de l’assemblage de plusieurs cépages. La surabondance du décor, qui veut évoquer à la fois la Renaissance, le milieu et la fin du XVIIème siècle, font de cette construction un excellent exemple de l’architecture éclectique qui fleurit dans le Médoc à la fin du 19ème. La bâtisse du Château Maucaillou est répertoriée dans la Collection inventaire « CHÂTEAUX BORDEAUX ». Simultanément, J. Petit-Laroche constitue aux lieux dits « Maucaillou » et « Caubet», sur 1,5 hectare, un nouveau domaine viticole qui prendra le nom de Château Maucaillou. Ses vins ne cessent depuis 1889 d’être régulièrement à l’honneur, dans le monde entier, lors de concours et de «dégustations à l’aveugle » entre professionnels. La famille Dourthe rachète le Château en 1929 et ne cesse depuis d’appliquer les techniques d’excellence de Philippe Dourthe.
(*) «Maucaillou» signifie «mauvais cailloux», au sens où l’entendaient les agriculteurs du moyen âge, car ce genre de parcelles de terre graveleuse était impropre à toute culture céréalière, principale source de survie à l’époque.
En savoir + (site officiel des domaines de Maucaillou) :
14 Juin 2023 – Arrivée suffisamment tôt à Moulis, j’ai ce matin décidé de bifurquer vers le château de Maucaillou, dont je n’avais vu jusque là que le panneau publicitaire pour le musée. Et bien m’en a pris !…
J’ai pu effectuer avec une guide passionnée la visite du cuvier et du chai, suivie d’une dégustation (dont vous gardez en souvenir le verre gravé).
Après le film de présentation des domaines, place à LA visite du musée des arts et métiers de la vigne et du vin. La collection y est imposante, variée, extrêmement intéressante et les sujets traités nombreux puisque que sont également présentés les métiers annexes directement rattachés à la vie du vin (tonnellerie, fabrication des bouteilles, des bouchons de liège, des étiquettes, oenologie…).
Prévoyez du temps si vous envisagez d’y aller. Pour ma part, un troisième passage va s’imposer, ayant pourtant complété la première visite plus tard dans l’après-midi, après une pause-collation au port de Lamarque !
En 2022, la commune de Salles a fait l’acquisition du château, alors propriété d’un groupe hollandais et livré à des amateurs d’Urbex plus ou moins scrupuleux.
Les règles de l’Urbex imposant de ne pas dévoiler l’adresse de lieux explorés (ni donner trop d’indices !), ce billet était resté dans un tiroir secret du blog et je n’avais posté que deux ou trois photos sans légende , ou seulement ciblé, sous un chêne, un vieux fauteuil et une porte sortie de ses gonds !
Je me permets aujourd’hui de le mettre en ligne, du fait de la réhabilitation en cours du château (voir en fin d’article) et surtout de la projection ce soir d’un film retraçant son histoire,
Une, et même plusieurs vies pour le château de Salles…
Construit entre 1657 et 1659 par la famille Pontac (famille parlementaire bordelaise du 17ème siècle). Sa construction a été surveillée par Artaud Masson (lié à la famille Cazauvieilh). Charles Dupuy était le jardinier du château.
À la révolution, ce dernier appartenait à Monsieur de Pichard qui fut guillotiné ainsi que son épouse et leur régisseur, Monsieur Clerc. La fille de Monsieur Pichard était en Angleterre au moment de la révolution. Elle avait épousé Monsieur Puysegur et, est revenue en France. Le château fut revendu à Raoul Brun au début du 20ème siècle, puis vendu ensuite à Monsieur Choquet, avocat à Paris qui mourut, ainsi que son épouse, tragiquement dans un accident de voiture. Et ce sera la fille de Monsieur Choquet qui héritera de ce bien et le vendra à un groupe hollandais qui en sera propriétaire jusqu’en 2022 (avec la résidence du Château de Salles).
La commune de Salles a fait l’acquisition du Château de Salles, de ses dépendances et parcelles alentours le 10 juin 2022.
Autour du château de Salles et de ses dépendances (Août 2019)
20Août 2019 – Une balade le long de la Leyre, à partir de la Tour Ronde nous a conduits à une bâtisse en piteux état qui s’est avérée être une aile du château.
J’ai découvert sur le Net un site d’Urbex (urbexsession.com)avec un très beau reportage-photo sur ce château nommé « château Cazaux ».
Pourquoi ce nom (celui d’un violeur en série…) ? J’ai posé la question au modérateur du site. Sa réponse : « … quasiment tous les lieux que nous publions sont surnommés avec un nom de tueur en série, il n’y a aucun lien, c’est thématique 😉 »
26 Août 2019 – Retour au « Château Cazaux ». Ayant appris qu’il est simplement d’usage, pour les amateurs d’Urbex, de rebaptiser du nom de tueurs en série les bâtisses explorées, me voilà donc rassurée sur la « fréquentabilité » des lieux ! Je ne croiserai d’ailleurs qu’un cavalier bien sympa accompagné de son chien et d’une chèvre : charmant tableau !
J’arrive cette fois par l’entrée principale, et non par la forêt. Il me semble que le château a de nouveau été « visité » depuis la semaine dernière et que des portes ont été forcées. Des panneaux mettent en garde contre les risques d’effondrement, mais c’est sans doute ce qui met du piment à la chose !
Pour ma part, ce sera une simple balade entre le château et ses dépendances, parmi les herbes folles et les ronces : de l’Urbex des champs en quelque sorte !
Le conseil municipal a approuvé l’achat du château pour y accueillir, après rénovation, des équipements culturels. Gros travaux de plusieurs millions à venir
(article Premium Sud-Ouest)
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Août et Octobre 2022 – la mairie de Salles a organisé des chantiers participatifs pour le déblayage des écuries et des bâtiments annexes puis pour le débroussaillage du mur d’enceinte du parc du château, en lançant des appels à bénévoles :
Cos d’Estournel, chapelle de Calon-Ségur et port de Saint-Julien
Jeudi 2 Février – C’était la Chandeleur, détail anodin qui me fera pourtant commettre un sacrilège lors de cette première virée de l’année dans le Médoc : acheter du cidre pour mes crêpes du soir, sur les terres du Saint-Estèphe et du Saint-Julien !!
Pour ma défense, j’espérais en réalité visiter un château, mais rechignant à planifier une sortie et donc à réserver, ce sera impossible (Lamothe Bergeron aura été une sacrée aubaine…).
Par conséquent, rien de nouveau à vous présenter, juste quelques coins où j’ai plaisir à retourner, surtout sous une tempête de ciel bleu !
Première halte : chez « le Maharadjah » de Cos d’Estournel (Saint-Estèphe)
… vendredi 3 Février, à Soulac (pointe du Médoc), un événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal(voir articles du blog).
Ce chantier doit durer trois semaines, j’aurai peut-être l’occasion d’y passer et d’y consacrer un billet.