Quelques images oubliées de Soulac, non loin de l’immeuble le Signal
Soulac-sur-Mer – le 14 Septembre 2021
Quelques images oubliées de Soulac, non loin de l’immeuble le Signal
Soulac-sur-Mer – le 14 Septembre 2021
Un premier aperçu de l’univers de M le chat, par l’artiste plasticien Yann Muller
Bunker, phare de Cordouan et immeuble le Signal – Soulac, ce 14 Septembre 2021
… le mur de l’Atlantique, face à l’Océan, au terminus du petit train.
En ce deuxième mois de confinement, je vous propose de vous évader jusqu’à la presqu’île, avec quelques vieilles images des blockhaus et un bol d’air iodé !
Quelques tags… et « dédicassCes » (!) :
Deux des blockhaus du Cap-Ferret, ce 8 Mars 2016
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Les blockhaus de la pointe du Cap-Ferret :
Ayant peu de temps à consacrer à la mise à jour du blog, je publie, ce soir encore, un billet oublié dans un tiroir secret !
Le sujet est moins léger qu’hier, il fait suite aux dernières tempêtes et à l’inquiétude grandissante sur le littoral face à l’érosion et au recul du trait de côte.
Même si les copropriétaires se sont longtemps voulus rassurants, contestant même les deux arrêtés de péril imminent pris en Juin dernier par la municipalité, il est impressionnant de voir les maisons jumelles de Biscarrosse à marée haute, quand l’Océan atteint presque le blockhaus, au pied de la dune.
(voir article et vidéo francetvinfo.fr/meteo/climat/atlantique-le-littoral-recule-de-maniere-alarmante).
Retour quelques mois en arrière :
Villas jumelles, Biscarrosse-Plage
le 3 Février 2019
(3 galeries de photos)
Autre aspect de cette journée du 25 Juillet dans le Médoc : choisir, à la seule vue des tournesols, de se perdre sur une petite route longeant un chenal et menant vers l’estuaire !
Une première halte bucolique rappelant celle du pont de l’Estey d’Un, et une deuxième sous fond d’évocation historique du Front du Médoc.
Le chenal de Neyran traverse la partie sud-est de la commune de Soulac, rejoignant l’estuaire selon un tracé quasi rectiligne. Il collecte les eaux des fossés secondaires et du marais de la Palu ou de Lilhan. Il joue un rôle essentiel dans l’assainissement de ces terres marécageuses et des terres basses, dites « mattes ».
La route D1E4 l’enjambe au sud du Château de Neyran. Plus à l’est, une vanne à crémaillère y a été installée. Un petit hameau s’est développé à cet endroit, à proximité également des anciens marais salants au nord, qui marquent encore le paysage. C’est à l’aval de cette écluse que la cale du port devait être aménagée : c’est là en tout cas que les marchandises étaient déposées, ramenées par des barques à fond plat. Plus d’un kilomètre sépare le port des rives de l’estuaire.
En atteignant le rivage, on observe au nord, le muret d’une ancienne digue protégeant les cultures des inondations. Au sud du chenal, la digue est constituée d’une levée de terre avec enrochements renforcés par des épis.
Des éléments du Mur de l’Atlantique sont également conservés.
(source dossier de l’inventaire du patrimoine d’Aquitaine – lire la suite)
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Le chenal de Neyran :
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La route longeant le chenal et les marais,
les rivages face au Verdon et Royan :
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Des vestiges du mur de l’Atlantique
et une plaque commémorative du front du Médoc
(à noter que le mémorial se trouve à Soulac)
(90 photos)
Jean-Claude de Spot Jardin m’a proposé de participer à l’ « Opération Nature » en écrivant un petit article sur ce thème.
J’ai failli y renoncer, n’ayant ni l’inspiration, ni une bonne connaissance de la Nature pour espérer pondre un article « sérieux ».
Et n’ayant pas non-plus les doigts verts, il sera très peu question de jardinage !
Juste quelques anecdotes dans le jardin. Puis, pour rester fidèle à l’esprit du blog, des photos du Bassin d’Arcachon et d’une Nature parfois menacée mais que j’aime observer, le plus souvent en solitaire, pour recharger les accus et savourer quelques moments de liberté !
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Les dernières plantations au potager remontent à une bonne dizaine d’années : des tomates noires de Crimée qu’on savourait aussitôt cueillies. Mais les arbres ont poussé, obligeant à se contenter de quelques pots de tomates-cerises, posés sur une brouette qu’on déplaçait avec le soleil… enfin, quand on y pensait ! Cette comédie n’a duré qu’un été !
Le jardin « d’agrément », se compose surtout de plantes de terre de bruyère et ferait hurler amateurs de gazon anglais et maniaques du râteau ! En lisière de forêt et sous les chênes, on vit avec les feuilles mortes et le parfum d’humus ! Et la cueillette de cèpes à deux pas de la cuisine a mis fin à toute envie de retourner le terrain !
Voilà qui m’amène à parler de quelques visiteurs : par exemple deux écureuils, dont un friand de cèpes (et aussi de boules pour oiseaux).
On commençait à les apprivoiser à grands renforts de noisettes, quand le deuxième chat de la famille, nouvellement adopté, s’est mis en tête de les poursuivre. On ne les a plus revus.
Il y a eu aussi le ballet parfaitement orchestré d’un couple de mésanges pour donner à tour de rôle la becquée, et aussi quelques frayeurs avec un oisillon un peu trop téméraire, qui nous avait obligé à installer un filet de sécurité sous le nichoir… juste au dessus du bassin à poissons rouges !
Plus récemment, en tout début d’automne, c’est une jeune femelle hérisson, croisée en pleine journée et porteuse d’une tique sous un œil que j’ai préféré amener au centre de soins de la LPO, à Audenge. Son comportement étant jugé anormal et la saison d’hibernation approchant, elle est restée se faire chouchouter au centre, avec d’autres congénères. Ils seront remis en liberté, en lieux sûrs, au printemps.
D’autres péripéties, « naturellement » dans le jardin ! Comme cette grive crâneuse, passant et repassant à deux mètres du vieux chat en pleine sieste.
Ou cette couleuvre d’eau semant la panique chez les poissons rouges, et ce poisson rouge encore frétillant, arraché in extrémis des griffes du même vieux chat… sous la table de la salle à manger !
Ou tous ces oiseaux et mulots que j’ai tenté x fois de secourir, parfois avec succès, mais que j’ai plus souvent retrouvés raides-morts devant la porte, tels des trophées de chasse.
Ou le passage des grues cendrées, un spectacle fascinant et plein de poésie. La transition est toute trouvée pour quitter le jardin et survoler à présent le Teich et le Bassin d’Arcachon !
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Le Teich, « la ville Nature », est surtout connue pour sa réserve ornithologique mais offre bon nombre de sites où la Nature est préservée : les prés salés (ou plaines du Teich), le delta de la Leyre, la forêt ou le sentier du littoral.
Ce sentier où, il y a 25 ans, dans un moment d’euphorie, nez au vent iodé, sourire aux lèvres et yeux mi-clos, j’ai déclaré ne plus avoir envie de faire mes valises !!
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Heureuse donc de vivre au Teich, mais je ne cache pas que certains jours d’été, quand l’homo-touristus se fait un peu envahissant sur le Bassin, je n’aurais qu’une envie : fuir !…
La hantise de la foule y est beaucoup, je crois, dans ma recherche de coins de Nature ! Loin des plages-solariums, des effluves de crème solaire, des bruits de jet-skis, des embouteillages.
Ou alors hors saison, bercée par le seul bruit des vagues et partageant le territoire avec des oies bernache, venant en grand nombre pour hiverner, ou, comme à Noël dernier, avec 5 jeunes sangliers s’aventurant sur les prés salés de la Teste (non sans risques, hélas…puisque qu’ils seront tués, 140 – oui 140 !- chasseurs participaient à la battue) .
Cet accroissement de la population (vacanciers mais aussi résidents permanents) oblige à une plus grande vigilance vis-à-vis des nuisances et pollutions, pour assurer la cohabitation harmonieuse des divers usagers : professionnels de la mer (ostréiculteurs, pêcheurs), plaisanciers, chasseurs, promeneurs…
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La qualité des eaux est bien évidemment au cœur des préoccupations, avec notamment le contrôle du rejet en mer des effluents urbains et industriels des quatre stations d’épuration du Bassin d’Arcachon au wharf de la Salie
Autres sujets : l’envasement du Bassin, le stockage des boues après dragage des ports et chenaux, le bruit (on sait que les huîtres sont sensibles aux ondes sonores !)
A ceci s’ajoutent deux phénomènes naturels : l’érosion (particulièrement visible au Cap-Ferret et à la dune du Pilat) et le risque de submersion marine, que les adeptes de maisons « pieds dans l’eau » semblent vouloir minimiser…
La pointe du Cap-Ferret recule (800 mètres en moins de 50 ans), les blockhaus « glissent » dans l’océan, comme ceux d’Hortense quelques années auparavant.
Benoît Bartherotte, dont la propriété se situe dans le prolongement du quartier des 44 hectares, renforce inlassablement la digue qui s’étend jusqu’à la pointe.
Les effets de l’érosion sont visibles jusqu’à la conche du Mimbeau (en savoir + sur l’érosion au Cap-Ferret, les digues Bartherotte, des 44 hectares et Hortense)
La dune du Pilat est également soumise à ce phénomène, visible sur les versants littoral et forestier.
La forêt, menacée par une urbanisation galopante, n’a pas été épargnée ces dernières années par les tempêtes : celle du siècle (1999), Klaus (2009), Xynthia (2010)…
De nombreuses associations et organismes environnementaux interviennent sur le Bassin d’Arcachon, et la nouvelle réglementation, plus contraignante, provoque la colère de bien des plaisanciers, soucieux de préserver leurs libertés…
C’est le cas du nouveau décret de Mai 2017 « portant extension et modification » de la Réserve Naturelle Nationale du Banc d’Arguin (important lieu de nidification d’oiseaux protégés comme la sterne caugek, l’huitrier-pie ou le gravelot à collier interrompu), qui interdit notamment le mouillage de nuit et restreint l’exercice de la pêche.
Le Parc Naturel Marin (qui inclut le Banc d’Arguin) a été créé en 2014, pour « assurer la protection du Bassin tout en permettant le maintien ou le développement durable des activités économiques ».
Affichage plein format (carte de Mars 2014)
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Si, chez moi, faute de jardinière chevronnée et ratissage méticuleux, Dame Nature reprend ses droits, elle est pas mal menacée sur le Bassin d’Arcachon. Un Bassin victime de son succès (effet « Petits mouchoirs » ?!) qui risquerait de perdre de son âme si on ne sait pas ralentir l’urbanisation et mieux contrôler certaines activités sources de nuisances et de pollutions.
La création du Parc Naturel Marin et la mobilisation de nombreuses associations sont porteuses d’espoir.
Quant à la foule estivale, elle fait doublement savourer le charme des lieux hors saison !!
Il serait d’ailleurs temps, avant la grande ruée, que je reprenne mes balades contemplatives et par la même occasion la mise à jour de ce blog…
Merci de votre visite !
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… le mur de l’Atlantique, mais cette fois-ci, pas à la pointe (fermée jusqu’au 30 Avril pour cause d’érosion et de travaux), mais face à l’Océan, au terminus du petit train. Soleil du matin détrôné par de nombreux nuages, mais cure d’air iodé garantie, en cette fin d’après-midi.
Quelques tags… et « dédicassCes » (!) :
Deux des blockhaus du Cap-Ferret, ce 8 Mars
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Les blockhaus de la pointe du Cap-Ferret :
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Maisons jumelles et grand hôtel de la plage, Biscarrosse
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En savoir + sur l’érosion à Biscarrosse :
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… et qui sait, peut-être des urnes à la pelle sous la dune !!
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« Cet hiver, à la faveur de l’érosion, des archéologues ont découvert une urne funéraire en parfait état datant de 8 siècles avant J-C. Les recherches se poursuivent à flanc de dune mais les scientifiques pensent avoir découvert le site d’une nécropole. Ils avaient déjà trouvé une zone d’habitat datant de l’âge du fer au pied du parking de la Corniche. »
Lire la suite, et voir l’urne en question…
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En savoir + sur l’érosion au Pyla :
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L’hiver a été gris, les blockhaus en ont perdu eux aussi leurs couleurs ! Et les tempêtes à répétition n’ont rien arrangé au tableau, puisque l’océan peu à peu les engloutit…
Etat des lieux :
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Les blockhaus (sans traces de pas autour !) en Février 2011 :
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Un dimanche ensoleillé, et c’est la ruée vers la pointe du Cap-Ferret… Août avant l’heure ! Un agréable après-midi, malgré presque deux heures de bouchon pour quitter la presqu’île (si si, quand je vous dis que c’est Août avant l’heure !).
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Blockhaus de la pointe et dune du Pyla
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Les blockhaus en Février 2011
(clic sur vignettes pour voir séries complètes) :
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Blockhaus de la pointe du Cap-Ferret
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Risques d’effondrements au Cap-Ferret
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Troupe aéroportée et motorisée sur les blockhaus !
Quelques informations avant de commencer la visite !
Le premier phare du Cap-Ferret a été construit en 1840. C’était une tour de 47,7 m pour une élévation de 51 m avec un feu fixe blanc. L’électrification eut lieu dès 1929.
Détruit par les Allemands en 1944, il a été rebâti en 1949 à la pointe de la presqu’île.
Caractéristiques :
Construction : 1840 et 1949
Hauteur : 52 m
Élévation : 62m
Portée : 22.5 milles
Feux : Feu à éclats rouges, 5 s.
Optique : Lentille tournante 4 panneaux 1/4
Focale : 70 cm
Lanterne : Lampe halogène 1000 W
Automatisation : 1995
Gardienné : oui
Visiteurs : oui
Protection : Inscrit MH (2009)
Portail et allée des couleurs , blockhaus et phare
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En savoir + sur la visite, l’ Expo Découverte et les horaires d’ouverture
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Situés entre la plage du Petit Nice et le Sud de la dune du Pyla, les Gaillouneys sont (comme les Sablonneys et Hortense), une zone de bunkers du mur de l’Atlantique, aujourd’hui fréquentée par les plongeurs du Bassin d’Arcachon et des passionnés d’histoire.
Ils s’étendent sur 10 hectares, comprennent de nombreux éléments bétonnés et une vingtaine de blockhaus dont les plus profonds se trouvent dans la zone des vingt mètres.
Des visites sont organisées par la ville de la Teste de Buch dans le cadre des Journées du Patrimoine.
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+ d’infos :
Site du GRAMASA
(Groupe de Recherches Archéologiques sur le Mur de l’Atlantique Secteur Arcachon)
Site du Cercle des Plongeurs du Pyla
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Trois des bockhaus des Gaillouneys, les dunes (à protéger) et le Bassin
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Images en rapport :
Blockhaus de la pointe du Cap-Ferret
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Blockhaus entre corniche et dune – Le Pyla
10 Janvier 2012
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Autres séries d’images au fil du blog
(clic sur vignettes) :
3 photos pour le prix d’une,
et un mur où lézarder
loin du champ de bataille…
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La fleur au fusil, certains de nos con’citoyens s’apprêtent à combattre : avec un courage et une dignité sans faille, ils franchiront des rideaux de fer pour dénicher LA bonne affaire, absooooooolument indispensable à leur survie et à leur épanouissement !
Loin de ces scènes terribles de guerre à la con’sommation, les murs colorés et fleuris des blockhaus sont devenus un havre de paix !
🙄
Tags des blockhaus du Pyla, entre corniche et dune
10 Janvier 2012
La pointe du Cap-Ferret qui a perdu 800 mètres en moins de 50 ans, a connu en Décembre dernier un effondrement spectaculaire.
Cette érosion touche la façade océane mais également les digues Est, côté Bassin.
Extrémité Sud-Est de la pointe, face à la dune du Pyla (oyats et épis de bois) :
(clic sur image pour lire le panneau)
Sud de la pointe, regardant vers le Pyla :
Sud de la pointe, regardant vers les blockhaus et l’océan :
Derrière les blockhaus, érosion particulièrement visible :
L’érosion à la pointe du Cap-Ferret
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Articles Sud-Ouest des 27 et 31 Décembre 2010 :
(clic sur vignettes pour lire)
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Carte http://www.bassindarcachon.com/PDF/digue_cap_ferret_sogreah.pdf
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Et côté Bassin, voir la page BASSINDARCACHON.COM du 18 Septembre 2010 consacrée à
Bartherotte et Hortense (effondrements, renforcement des digues…)
source bassindarcachon.com
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Page du conservatoire du littoral consacrée au Cap-Ferret
carte du conservatoire du littoral
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Autres images de cette journée :
Paramoteur entre la Dune du Pyla et la pointe du Cap-Ferret
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Ce même jour :
L’océan grignote la pointe du Cap-Ferret et les blockhaus finiront, comme bien d’autres à Hortense ou au Pyla, engloutis sous les flots.
Mais avant de faire le bonheur des plongeurs, ils sont pour l’instant la proie des tagueurs… et accessoirement des toqué(e)s du déclencheur !
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Clic sur la première photo pour accéder à la série complète en plein format…
…ou voir le diaporama :
Ce midi, 18°C, pas un souffle d’air…
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A SUIVRE :