Est-il besoin de présenter les Cabanes en fête d’Andernos ?! Nous avions découvert ensemble la première édition, en 2009 et le succès de cette manifestation d’ampleur à l’approche de l’hiver a été immédiat. Sont mis à l’honneur dans les 45 cabanes, huîtres, entre-deux-mers, tapas. Sans oublier expositions, bandas, chorales, défilés de bateaux traditionnels…
Après deux années d’interruption, les Cabanes en fête reviennent, demain samedi 3 Décembre !
Découvrir le dépliant avec plan et présentation des animations sur le port et cabane par cabane.
Balade de mercredi sur le port, en savourant le retour du soleil et le calme avant la cohue… même si on devinait une certaine effervescence en coulisses !
De Bordeaux-Lac, avec les lignes du Matmut et la roseraie de la réserve écologique des Barails qu’il me tarde de découvrir, aux petits ports de Gujan, avec ce rosier qui joue les prolongations, adossé à une cabane !
En ce début d’automne plutôt maussade, on apprécie de retrouver un peu de soleil(s) ! Ceux-ci, on les a souvent croisés sur ces pages (tout comme, dernièrement, le port de Pauillac ou les carrelets de Saint-Julien)…
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L’aménagement du port de Richardest lié au développement de l’agriculture dans les mattes ; par sa situation, Richard offre également un débouché pour le transit des denrées provenant de l’arrière-pays. Des travaux y sont réalisés au milieu du 19e siècle. Il est agrandi et amélioré en 1865 avec l’établissement d’une vanne de chasse située en amont. (…)
Le port se développe dans les années 1870 avec la pêche à l’huître (…)
(…) Ce n´est vraiment que dans la seconde moitié du 19e siècle que l´ostréiculture prend de l´ampleur avec l’arrivée de l´huître portugaise : en 1868, lors d´une tempête, le navire « Le Morlaisien », en provenance du Tage, transportant des cargaisons d´huîtres portugaises, aurait rejeté une partie des huîtres avariée au niveau du lieu-dit « La Fosse », situé entre Talais et Saint-Vivien-de-Médoc. Des gisements ont ainsi commencé à apparaître progressivement sur la rive gauche.
(…) L´activité ostréicole diminue progressivement à partir des années 1970, à la suite de virus et à la pollution cadmium des eaux estuariennes.
(…) A Talais, l´activité ostréicole a été relancée avec succès dans les années 2010.
Hé oui, il y a des exploitations d’huîtres dans le Médoc ! Pour être plus précis, c’est l’affinage de l’huître qui se fait dans les anciens marais salants médocains appelés des claires. Pour tout connaître sur leur histoire, leur affinage et leur producteur, n’hésitez plus une seconde et poussez la porte d’une exploitation ! Vous pourrez être reçu par un ostréiculteur local, qui vous expliquera son métier avec passion en plus de passer à la dégustation après la visite.
Un peu de douceur bienvenue en ce triste été : rose trémière à une cabane et à la capitainerie, sur le petit port de Richard (que je présenterai, ainsi que celui de Goulée, dans un prochain billet).
Quelques notes parviennent jusqu’ici : Music’o Teich s’est installée au port pour quatre soirées. The show must go on ! Mais, vous vous en doutez, il n’y aura pas eu de feux d’artifice cette année…
De toutes façons, pas le coeur à festoyer. Plutôt envie de retourner en forêt (par la pensée), pour tenter de retrouver un peu de « sérénitude »… comme ce rosier rendu à la vie sauvage et semblant bien s’épanouir dans le braou !
Toujours pas de sortie, juste un bref état des lieux du jardin. Et tous les espoirs sont permis, avec, cette année, trois fleurs pour les huit pieds d’agapanthes !
Vexé, qui sait, d’être mis au placard depuis le retour de Bourges, l’appareil-photo fait quelques caprices avec un zoom un peu grippé et un bruit important (un « grain » de folie !). D’où mon appel pressant : « parle pas si fort »… revu et corrigé pour la circonstance !!
Des marais de Bourges, nous n’aurons vu qu’une infime partie. Mais juste avant de quitter la ville, nous aurons au moins eu un petit aperçu du chemin de Caraqui et pu ainsi rallier la place des Frênes, où j’étais passée 3 jours auparavant.
Mise au vert et pause gourmande ce vendredi midi, avant d’avaler cette fois des kilomètres !
Statue de Jacques Cœur, commande d’État réalisée par Auguste Préault et donnée à la ville de Bourges en 1874
Un personnage romanesque. Marchand à la tête d’un vaste réseau de comptoirs, Jacques Coeur est fait argentier duroi Charles VIIen 1438. Anobli vers 1441, il devient son homme de confiance. Le palais (1443-1451) témoigne de son rang. Les jalousies entraînent son arrestation en 1451. Évadé de prison, il se réfugie à Rome. Il meurt de maladie à la tête d’une croisade en 1456. Jacques Cœur entre dans la légende et sa destinée est chantée par le poète François Villon.
Un édifice public.Hôtel de ville au XVIIe siècle, siège de tribunaux et finalement palais de justice à partir de 1820, l’édifice est inscrit sur la première liste des monuments historiques de 1840.
Le palais Jacques Coeur (1443-1451), gothique flamboyant
Monument unique en France pour cette époque, le palais Jacques Coeur illustre bien la personnalité originale de son constructeur.
Cet édifice préfigure les hôtels particuliers de la Renaissance : un grand corps de logis est construit en prenant appui sur la muraille gallo-romaine. Des galeries de circulation délimitant une cour d’honneur relient ce bâtiment à la chapelle établie au-dessus du portail d’entrée.
Vues extérieures de la partie haute (rue et place Jacques Coeur) et basse (rue des Arènes)
Pour la visite, voir le dossier abondamment illustré du site Patrimoine-Histoire : Palais Jacques Coeur
La place Jacques Coeur
Lieu de passage entre la ville haute et la ville basse, elle se situe entre le palais et le théâtre, et a été réaménagée il y a une dizaine d’années (en savoir +).
En cette journée quasi-estivale, j’y ai savouré ma pause (et un délicieux cheesecake citron !!) .
Le théâtre Jacques Coeur
Succédant à un premier bâtiment édifié au lendemain de la Révolution Française, entièrement ravagé par un incendie en 1856, l’actuel théâtre Jacques Coeur fut inauguré en 1860. Bien qu’ayant subi quelques indispensables travaux de rajeunissement, il est resté un théâtre « à l’italienne », avec ses balcons, son poulailler…
Mardi 10 Mai, dans les Marais de Bourges – Suite et fin de cette balade, écourtée du fait de la chaleur et de la soif !
On va quitter le chemin de la digue de l’Yèvre (voir 1ère série d’images) , longer la Voiselle, et de nombreux jardins, faire encore le plein de nature et de « zénitude », croiser des géants verts et quelques nains, de drôles de créatures et deux groupes d’écoliers semblant eux aussi savourer ces moments…
Classe verte !
Jardin entre l’Yèvre et la Voiselle :
Petit chemin entre la Voiselle et le marais des Chenus :
Place des Chenus : smileys, petites annonces et drôles de rencontres !
Allée de Ribauds, jardins associatifs et pédagogiques, occupants plus ou moins loquaces !
Une pause !
La dernière ligne droite avant le retour « en ville » !
Lundi 9 Mai – Après la première escapade du matin, me voici repartie vers le centre historique, à un rythme de croisière cette fois !
Découverte d’autres rues sur le trajet et autour de la cathédrale (à laquelle je « consacrerai » un billet, une fois la visite effectuée), avec une pause au jardin de l’Archevêché.
Depuis l’avenue Ernest Renan et le Boulevard de Strasbourg : rue de l’Alchimie, rues Samson et Montcenoux, rue des Juifs, cathédrale et jardin de l’Archevêché (voir articles spécifiques), place Simone Veil et rue Ducrot.
Pas d’images ce jour-là de la fin du parcours, via les rues des Arènes et Jacques Coeur, la deuxième batterie du bridge étant quasiment épuisée.. et moi avec !!
Pardon pour cette longue série. A survoler sous sa forme de mosaïque pour moins s’user les yeux… et les souliers !
(Le jardin de l’Archevêché, appelé aussi jardin de l’hôtel de ville) s’étend aux pieds de la cathédrale, dans une ordonnance sobre de parterres voisinant avec une partie boisée.
Le jardin de l’hôtel de Ville est en effet composé de deux parties bien distinctes: – l’une, que l’ont peut qualifier d’architecturée, prolongeant l’ancien Palais de l’Archevêché avec des plantes fleuries, des rideaux taillés, des boulingrins … – l’autre, densément plantée et ordonnée en secteurs rayonnants autour du bassin.
Un peu d’histoire : si c’est le célèbre paysagiste Le Nôtre qui est contacté en 1681 pour ce projet, il ne semble pas qu’il ait lui-même établi les premières esquisses. Ce n’est qu’à partir de 1731 que le jardinier Coudreau entreprend la réalisation de ce jardin.
A voir : Le kiosque à musique et les quatre vases monumentaux en bronze représentant les quatre saisons. Créés par Louis-Léon Cugnot à la fin du XIXe siècle, ces vases ont été inscrits en 1990 sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et ont fait l’objet en 1994 d’une restauration minutieuse.
Oui, il est encore question de rhododendrons, avec une nouvelle séquence nostalgie ! Retour en 2014, au domaine de Grenade, à Saint-Selve. J’avais vraiment adoré cette balade, variée, entre anciennes écuries, château, lavoir, forêt, parc, miroir… le tout à pied ou en petit train.
Ces dernières années, celui-ci n’accueillait plus que des groupes et séminaires (lire article Sud-Ouest : le domaine de Grenade change de Cap). Le site officiel étant inaccessible, Google indiquant que le domaine est momentanément fermé, j’ignore ce qu’il en est réellement maintenant… Je me renseignerai.