- Salles, Agenda, actualité, manifestations diverses, Sud-Gironde

Salles (33) : une vie de château !

En 2022, la commune de Salles a fait l’acquisition du château, alors propriété d’un groupe hollandais et livré à des amateurs d’Urbex plus ou moins scrupuleux.

Les règles de l’Urbex imposant de ne pas dévoiler l’adresse de lieux explorés (ni donner trop d’indices !), ce billet était resté dans un tiroir secret du blog et je n’avais posté que deux ou trois photos sans légende !

Je me permets aujourd’hui de le mettre en ligne, du fait de la réhabilitation en cours du château (voir en fin d’article) et surtout de la projection ce soir d’un film retraçant son histoire,

source : https://www.ville-de-salles.com/agenda/projection-documentaire-une-vie-de-chateau-cinema/

source : https://atlantiquetv.com/videos/v/lamrdfgykle763x4psmme9hr5k83c5


Une, et même plusieurs vies pour le château de Salles

Construit entre 1657 et 1659 par la famille Pontac (famille parlementaire bordelaise du 17ème siècle). Sa construction a été surveillée par Artaud Masson (lié à la famille Cazauvieilh). Charles Dupuy était le jardinier du château.

À la révolution, ce dernier appartenait à Monsieur de Pichard qui fut guillotiné ainsi que son épouse et leur régisseur, Monsieur Clerc. La fille de Monsieur Pichard était en Angleterre au moment de la révolution. Elle avait épousé Monsieur Puysegur et, est revenue en France. Le château fut revendu à Raoul Brun au début du 20ème siècle, puis vendu ensuite à Monsieur Choquet, avocat à Paris qui mourut, ainsi que son épouse, tragiquement dans un accident de voiture. Et ce sera la fille de Monsieur Choquet qui héritera de ce bien et le vendra à un groupe hollandais qui en sera propriétaire jusqu’en 2022 (avec la résidence du Château de Salles).

La commune de Salles a fait l’acquisition du Château de Salles, de ses dépendances et parcelles alentours le 10 juin 2022.

(source : Histoire et Patrimoine de la ville de Salles)


Autour du château de Salles et de ses dépendances (Août 2019)

20 Août 2019 – Une balade le long de la Leyre, à partir de la Tour Ronde nous a conduits à une bâtisse en piteux état qui s’est avérée être une aile du château.

J’ai découvert sur le Net un site d’Urbex (urbexsession.com) avec un très beau reportage-photo sur ce château nommé « château Cazaux ».

Pourquoi ce nom (celui d’un violeur en série…) ? J’ai posé la question au modérateur du site. Sa réponse : « … quasiment tous les lieux que nous publions sont surnommés avec un nom de tueur en série, il n’y a aucun lien, c’est thématique 😉  »

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26 Août 2019 – Retour au « Château Cazaux ». Ayant appris qu’il est simplement d’usage, pour les amateurs d’Urbex,  de rebaptiser du nom de tueurs en série les bâtisses explorées, me voilà donc rassurée sur la « fréquentabilité » des lieux ! Je ne croiserai d’ailleurs qu’un cavalier bien sympa accompagné de son chien et d’une chèvre : charmant tableau !

J’arrive cette fois par l’entrée principale, et non par la forêt. Il me semble que le château a de nouveau été « visité » depuis la semaine dernière et que des portes ont été forcées. Des panneaux mettent en garde contre les risques d’effondrement, mais c’est sans doute ce qui met du piment à la chose !

Pour ma part, ce sera une simple balade entre le château et ses dépendances, parmi les herbes folles et les ronces : de l’Urbex des champs en quelque sorte !

(voir série complète)


Urbex en Août 2020 – par des visiteurs Hollandais, peut-être des vacanciers ou alors les propriétaires de la résidence du château de Salles ??…

Voir vidéo YouTube de Anna et Max : In deze video geven wij een toertje door Château de Salles

😦


Vers une renaissance du château de Salles !

Février 2021 – la ville de Salles achète le château pour 450.000 euros

Le conseil municipal a approuvé l’achat du château pour y accueillir, après rénovation, des équipements culturels. Gros travaux de plusieurs millions à venir

(article Premium Sud-Ouest)

double-clic pour lire

Août et Octobre 2022 – la mairie de Salles a organisé des chantiers participatifs pour le déblayage des écuries et des bâtiments annexes puis pour le débroussaillage du mur d’enceinte du parc du château, en lançant des appels à bénévoles :

- Route des vins du Médoc, - Saint-Estèphe, Médoc

Le Maharadjah, Saint-Estèphe, Saint-Julien… et le cidre de la Chandeleur !

Cos d’Estournel, chapelle de Calon-Ségur et port de Saint-Julien

Jeudi 2 Février – C’était la Chandeleur, détail anodin qui me fera pourtant commettre un sacrilège lors de cette première virée de l’année dans le Médoc : acheter du cidre pour mes crêpes du soir, sur les terres du Saint-Estèphe et du Saint-Julien !!

Pour ma défense, j’espérais en réalité visiter un château, mais rechignant à planifier une sortie et donc à réserver, ce sera impossible (Lamothe Bergeron aura été une sacrée aubaine…).

Par conséquent, rien de nouveau à vous présenter, juste quelques coins où j’ai plaisir à retourner, surtout sous une tempête de ciel bleu !


Première halte : chez « le Maharadjah » de Cos d’Estournel (Saint-Estèphe)

… puis la chapelle de Calon-Ségur (Saint-Estèphe)

… la vigne des châteaux Calon-Ségur et le Boscq (Saint-Estèphe)

… et le port de Saint-Julien (Saint-Julien-Beychevelle)


Le lendemain…

vendredi 3 Février, à Soulac (pointe du Médoc), un événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal (voir articles du blog).

Ce chantier doit durer trois semaines, j’aurai peut-être l’occasion d’y passer et d’y consacrer un billet.

Articles et dossier Sud-Ouest :

Vidéo. Immeuble Le Signal à Soulac : les premières images de la démolition

https://www.sudouest.fr/environnement/erosion/immeuble-signal/

Architecture, Au sujet du blog

Bourges : trois mois après !

Cet été si particulier, entre canicule et incendies, sous le signe d’un assez long confinement volets clos, n’aura pas été propice aux balades.

Pas de nouvelles images, et un peu nostalgique de ce trop court séjour à Bourges en Mai dernier, je me contenterai aujourd’hui de mettre en ligne quelques billets oubliés dans les fonds de cale du blog ! (cliquer sur titres ou bannières pour afficher séries complètes)

La première soirée à Bourges

De Bourges à l’estuaire !

Bourges : retour au bercail, par Jean-Jaurès, gare, Bourbon et Prés Fichaux

Bourges : de l’Auron à l’enclos des Jacobins

Bourges : last moment on the street (& Google !!)


Les incontournables de ces cinq journées à BOURGES

🙂

- Bourges, Architecture, Berry, Touraine, Centre, châteaux de la Loire *

Bourges : palais et théâtre Jacques Coeur

« À vaillant cœur, rien d’impossible » !

(devise de Jacques Coeur)

Statue de Jacques Cœur, commande d’État réalisée par Auguste Préault et donnée à la ville de Bourges en 1874

Un personnage romanesque. Marchand à la tête d’un vaste réseau de comptoirs, Jacques Coeur est fait argentier du roi Charles VII en 1438. Anobli vers 1441, il devient son homme de confiance. Le palais (1443-1451) témoigne de son rang. Les jalousies entraînent son arrestation en 1451. Évadé de prison, il se réfugie à Rome. Il meurt de maladie à la tête d’une croisade en 1456. Jacques Cœur entre dans la légende et sa destinée est chantée par le poète François Villon. 

Un édifice public. Hôtel de ville au XVIIe siècle, siège de tribunaux et finalement palais de justice à partir de 1820, l’édifice est inscrit sur la première liste des monuments historiques de 1840.

(source : site officiel du Palais Jacques Coeur)


Merci à Suzanne et Pierre pour cette suggestion de lecture :

Le Grand Coeur, de Jean-Christophe Rufin

capture d’écran site Babelio / Le grand Coeur


Le palais Jacques Coeur (1443-1451), gothique flamboyant

Monument unique en France pour cette époque, le palais Jacques Coeur illustre bien la personnalité originale de son constructeur.

Cet édifice préfigure les hôtels particuliers de la Renaissance : un grand corps de logis est construit en prenant appui sur la muraille gallo-romaine. Des galeries de circulation délimitant une cour d’honneur relient ce bâtiment à la chapelle établie au-dessus du portail d’entrée.

(…) (source : site officiel ville de Bourges/Palais Jacques Coeur)

en savoir + : page Wikipédia / Palais Jacques Coeur

Vues extérieures de la partie haute (rue et place Jacques Coeur) et basse (rue des Arènes)

Pour la visite, voir le dossier abondamment illustré du site Patrimoine-Histoire : Palais Jacques Coeur

La place Jacques Coeur

Lieu de passage entre la ville haute et la ville basse, elle se situe entre le palais et le théâtre, et a été réaménagée il y a une dizaine d’années (en savoir +).

En cette journée quasi-estivale, j’y ai savouré ma pause (et un délicieux cheesecake citron !!) .

Le théâtre Jacques Coeur

Succédant à un premier bâtiment édifié au lendemain de la Révolution Française, entièrement ravagé par un incendie en 1856, l’actuel théâtre Jacques Coeur fut inauguré en 1860.
Bien qu’ayant subi quelques indispensables travaux de rajeunissement, il est resté un théâtre « à l’italienne », avec ses balcons, son poulailler…

(…) (source : site officiel ville de Bourges/théâtre Jacques Coeur)

Epilogue : balade du soir cette fois (ce 11 Mai 2022)

- Bourges, Berry, Touraine, Centre, châteaux de la Loire *

Bourges : le chemin de l’école et le centre historique

La cathédrale Saint-Etienne, la promenade des remparts, la rue Bourbonnoux, la place Gordaine

Après les premières images des marais de Bourges, je partagerai quelques albums-souvenirs de cette trop courte semaine… très bien remplie !

Retour à ce lundi 9 Mai 2022, au matin – d’abord un repérage du parcours entre hôtel et lieu de stage (eh oui, c’était le but premier du déplacement… pour mon binôme ! 😉 ), puis cap sur le centre historique pour une première visite express !

Voir le plan interactif du centre de Bourges :

Cliquer pour accéder au plan-itinéraire.pdf


Le chemin des « écoliers » !


La découverte du centre historique

Déambulez et perdez-vous ! (conseils amplement suivis ces trois journées ! 😉 ) Le coeur historique de la ville ne vous laissera pas insensible. Très préservé, il est orné de plus de 400 maisons à pans de bois, d’hôtels particuliers Renaissance, ou encore des vestiges du rempart gallo-romain. Notre conseil pour apprécier votre visite : perdez-vous dans les rues et flânez !

(…)

(source : Bourges Berry tourisme.com/2019/03/08/le centre historique de Bourges capitale du Berry)

La cathédrale Saint-Etienne et les rues avoisinantes (1ère partie) :

Majestueuse, elle domine la ville de Bourges. La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges, inscrite au patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO depuis 1992, est unique en sa conception. Chef d’œuvre de l’art gothique, admirable par ses proportions et l’unité de sa conception, elle témoigne de la puissance du christianisme dans la France médiévale.

(…)

(source : Bourges Berry tourisme.com/destination Bourges/best-of/la cathédrale Saint-Etienne )

La promenade des remparts :

clic pour agrandir – source : https://www.ville-bourges.fr/medias/

La rue Bourbonnoux :

La rue Bourbonnoux fait partie des plus anciennes rues de la ville, longeant le côté extérieur du rempart gallo-romain. Au Moyen-Âge, la rue Bourbonnoux permettait de relier la porte Bourbonnoux et la place Gordaine et abritait artisans et commerçants. Cette rue, qui s’appelait en 1500 rue Saint-Jehan-des-Champs, se dénomme en 1608 Grande rue de Bourbonnoux, puis rue de Bourbonnoux en 1650. Durant la période révolutionnaire, le nom est changé en rue des Bonnets-Rouges, pour ensuite prendre la dénomination actuelle.

(source : bibliothèques de Bourges / voies de circulation)

La place Gordaine :

Au 15e siècle, la place Gordaine était le lieu des boucheries et des poissonneries. Elle se situe au cœur de l’ancienne ville, constituant au Moyen-Âge une des quatre portes d’entrée de celle-ci, délimitant le quartier Bourbonnoux et le quartier Saint-Pryvé. Les boucheries et poissonneries sont détruites en 1871, afin de permettre l’aménagement d’un square entre 1889 et 1891. Ensuite, la place devient de plus en plus urbanisée, et se rapproche de celle que nous connaissons aujourd’hui.

(source : bibliothèques de Bourges / voies de circulation / place Gordaine)

A suivre, ce lundi après-midi et mercredi matin :

Sud-Gironde

Villandraut, par un temps très… Clément !

Retour une semaine en arrière, c’était le printemps, il faisait douze degrés de plus que ces deux derniers jours pluvieux !

Je vous amène à Villandraut, face au château, fermé hélas. En voici quelques images en attendant une vraie visite, et une présentation plus détaillée.

« Le château du pape Clément »

Le château de Villandraut (classé MH EN 1886) est connu comme étant « le château du pape Clément », car Villandraut est la terre natale de Bertrand de Goth (1264-1314), qui devint en 1305 le premier pape en Avignon sous le nom de Clément V

Dès le début de son pontificat, Clément V décide d’ériger un nouveau château à Villandraut, bien plus important que celui de son enfance, qui sera le symbole de la puissance accrue de la famille de Goth. 

Les travaux, commencés dès 1307 sont achevés en 1314.

(… en savoir + sur son histoire jusqu’à nos jours) – Source : site officiel du château de Villandraut

Villandraut – le 14 Avril 2022


Visite complète de deux autres châteaux des environs :

Cazeneuve

Roquetaillade

Nature, faune et flore

Fleur et remparts

Face au Château de Villandraut (33) – 14 Avril 2022

- Margaux, - Route des vins du Médoc, Médoc

Un soupçon de Margaux pour la route !

(mise en ligne du 8 Mars)

Cette journée dans le Médoc, pas aussi ensoleillée que prévu, m’avait incitée à m’attarder « en ville » et visiter un peu Pauillac, entre la mairie, l’église Saint-Martin et le château Grand-Puy Ducasse.

Sur le chemin du retour, je n’ai pas résisté à un petit crochet par Margaux. La taille hivernale de la vigne ainsi que le remplacement des piquets (sécaillage ou carassonnage) s’achèvent.

Toujours pas de franc soleil, seule la longue haie d’osiers à proximité du château apporte une note de couleur !

L’église Saint-Michel, la route vers le port et Château Margaux – le 22 Février 2022

- Route des vins du Médoc, Médoc

Lamothe-Bergeron en automne : nouvel « enchantement » !

Après « la visite enchantée » (*) de l’été dernier (découverte du château, son histoire, son vin Haut-Médoc classé Cru Bourgeois supérieur…) , je n’ai pas résisté à un petit détour par le château Lamothe-Bergeron.

Toute autre ambiance ce jour-là, le soleil encore présent dans la vigne près de Moulis ayant disparu, à l’approche de l’estuaire, derrière un voile de brume. Mon « enchantement », lui, est resté le même !…

(*) en savoir + sur « La visite enchantée »

Château Lamothe-Bergeron, à Cussac Fort Médoc – Novembre 2021

- Route des vins du Médoc, Médoc

Pêle-mêle, de Beychevelle vers Saint-Julien… et retour !

Lors de mes deux précédents passages à Beychevelle, la route menant au port était fermée à la circulation. En l’empruntant ce jour là, j’ai constaté de nombreuses plantations d’arbres après le château, et en arrivant au port, de nouveaux aménagements à l’aire de pique-nique.

Une boucle de randonnée (voir description complète) permet de découvrir les ports de Beychevelle et de Saint-Julien, leurs carrelets (dont l’un ouvert au public) , le château Beychevelle (où je m’étais longuement promenée un printemps) et Ducru Beaucaillou (aperçu l’été dernier depuis l’estuaire, lors de la croisière des deux rives)

A la recherche de coins ombragés, je resterai en bordure d’estuaire, en renonçant à « la tournée » des châteaux et en rebroussant même chemin peu avant Saint-Julien : pas le courage de contourner des champs de maïs en plein soleil !

Depuis ces bords d’estuaire, on peut tout de même voir la façade de Ducru Beaucaillou, ainsi qu’une croix érigée à la mémoire d’Edouard Johnston (1868-1890), fils de Nathaniel Johnston, négociant bordelais, inventeur de la « bouillie bordelaise et dont la famille a été propriétaire du château de 1866 à 1928.

On aperçoit enfin le phare sur l’île de Patiras, et, derrière l’île nouvelle, non loin de Blaye (rive droite de l’estuaire), l’église Saint-Pierre de Cars, au clocher assez particulier.

Voilà, vous savez tout… ou presque ! Une balade très agréable, à (re)faire en famille, dès le matin, en prévoyant une pause pique-nique ; certaines tables au bord de l’eau sont particulièrement accueillantes !


Je vous avais prévenus, je vais vous faire marcher

(Album souvenir !)

Saint-Julien Beychevelle, le 10 Août 2021


Le 19 Août, aura lieu la 3ème édition de la nuit des carrelets, port de Saint-Julien

Programme en pages 11, 12, 13 de « Lo Vedilhon »

Architecture, Sud-Gironde

Roquetaillade, un jour de pluie… (galeries)

Roquetaillade, à Mazères (33) – Le 3 Août 2021

1er classement Monument historique en 1840
Logo monument historique Classé MH (1976, châteaux vieux et neuf)
Logo monument historique Inscrit MH (2002, domaine)


Le site de Roquetaillade a été occupé par l’homme depuis la Préhistoire. De nombreux silex taillés trouvés sur place témoignent de cette présence humaine. Ils sont aujourd’hui visibles dans la salle d’accueil du château.

Il faut imaginer que la présence de grottes naturelles et d’un piton rocheux sur lequel on pouvait se protéger était favorable à une « installation » humaine. L’origine du nom Roquetaillade provient certainement des aménagements « taillés dans la roche » que l’on trouve dans les grottes.

Aujourd’hui Roquetaillade est constitué de deux châteaux forts se trouvant dans la même enceinte :

Le Vieux château dont les premières constructions datent d’avant le XIIe siècle. Il est aussi appelé château de « La Motte ».

Le château « Neuf » date du début du XIVe siècle. Il est construit par Gaillard de La Motte, neveu du Pape Clément V. Il est aménagé par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, qui y entreprend d’importants travaux de décoration et de création de mobilier.

Gravures de Léo Drouyn (1845 et avant restauration par Viollet-le-Duc)

Pour sa sauvegarde Roquetaillade est ouvert en public en 1956.

Le parc classé de Roquetaillade comprend les vestiges de l’enceinte médiévale avec la barbacane, le ruisseau du Pesquey et ses berges, le chalet XIXe et le pigeonnier du Crampet, qui fait partie de l’écomusée de la Bazadaise.

Le château de Roquetaillade est dans la même famille depuis plus de 900 ans.

(…)

(source Wikipédia – en savoir +)


SITE OFFICIEL avec vidéo


Histoire et vues intérieures


Travaux de restauration

Peinture des plafonds de la salle synodale pour achever le travail de Viollet-le-Duc


« En un mot, Roquetaillade est une merveille que tous ceux qui aiment le beau devraient visiter. » 

Léo Drouyn


De Roquetaillade, que j’avais visité jeune ado, j’avais surtout gardé le souvenir des décors hauts en couleur de Viollet-le-Duc.

Décors qu’il ne sera pas permis de photographier mais qu’on peut retrouver sur le site officiel du château (voir ci-dessus), et bon nombres de pages sur la toile (notamment sur l‘Inventaire du Patrimoine de Nouvelle-Aquitaine).

Je ne les avais pas franchement appréciés à l’époque, mais l’âge aidant et après plusieurs jours de grisaille, mon regard était nettement plus admiratif !!

🙂


Visite sous une pluie fine… (galeries, en gris et vert !)

Entrée du domaine : le château neuf et la chapelle Saint-Michel


Aux portes (et fenêtres !) du château neuf, avant et après la visite, et vue sur la chapelle


Autour du château vieux et des écuries


L’esplanade sud et les abords


La chapelle et la façade est du château neuf

Promenade à refaire par une belle journée d’automne ou de printemps !!

😉

Architecture, Sud-Gironde

Château-fort de Roquetaillade vu du ciel

Des angles de prises de vues, des couleurs et une musique que je ne pourrai pas vous proposer dans le prochain billet ! A bientôt pour la visite…

Roquetaillade vu du ciel

Film d’ « Alex Krycek », musique de Thomas Bergersen (Gift of life)

Constitué du Château Vieux – XIIe/XIVe s – et du Château neuf – XIVe s – , le site de Roquetaillade présente un coté fascinant. Vu du ciel laissez- vous séduire par la beauté des vieilles pierres


Site officiel :

CHÂTEAU FORT de ROQUETAILLADE​ 

Le joyau médiéval de Bordeaux

- Route des vins du Médoc, Architecture, Médoc

Château Lamothe-Bergeron : « la visite enchantée »…

Je me devais, pour ce billet sur Lamothe-Bergeron, de parler d’abord de vin et non d’histoire !

C’est au hasard des petites routes sillonnant les vignes de Cussac-Fort-Médoc, que j’ai découvert ce très joli château, dans un écrin de verdure.

Sous des platanes et un cèdre, des tables se prêtent à des déjeuners champêtres. Une famille s’est déjà installée. Bref, on l’aura compris, les lieux sont accueillants !

Pour la première fois, j’ai donc mis de côté l’appareil-photo et entamé une vraie visite !

Un grand merci pour celle, individuelle, qui m’a été proposée au pied levé, alors qu’une visite de groupe (mais en anglais) était programmée une heure plus tard.

Et « enchantée », il n’y a pas que la visite qui l’était ! Les explications (terroir, vin) agrémentées de quelques anecdotes, les effets visuels dans le cuvier et les chais d’élevage, et pour finir, l’initiation à la dégustation, m’ont donné envie de mieux découvrir cet univers. Il était temps !…


Quelques images du château de style néo-classique (1868)

(voir description complète avant rénovation)

Château Lamothe-Bergeron, Cussac-Fort-Médoc – le 20 Juillet 2021


Parcours « Découverte & Innovation »

Blotti entre Margaux et Saint-Julien, le vignoble du Château Lamothe Bergeron s’étend sur 67 hectares en appellation Haut-Médoc. Son vin reflète la qualité de son terroir de graves garonnaises et bénéficie du statut de Cru Bourgeois depuis le 19ème siècle. Aujourd’hui, le Château Lamothe Bergeron appartient à la CAPSSA et fait appel à Hubert de Boüard pour suivre et conseiller la propriété.

Depuis 2015, le château accueille les visiteurs dans une bâtisse du 19ème siècle entièrement rénovée et leur propose une immersion scénographique au sein de la propriété. Récompensé aux Best Of Wine Tourism pour ce parcours « Découverte & Innovation » (« les visites enchantées »)
, le château Lamothe Bergeron vous fait découvrir les secrets de l’élaboration et de la dégustation du vin.

(…) source : ruedesvignerons.com, chateau-lamothe-bergeron

Observatoire du terroir, château Lamothe-Bergeron


Un peu d’histoire…

Elle commence au Moyen-Âge avec, à Cussac, une seigneurie du Captal de Buch (eh oui, on n’est pas bien loin du Bassin et du Pays de Buch !) et la construction d’un château sur une « butte » ou « motte » : le château Lamothe.

Au 18ème siècle, le château est la propriété de la famille Bergeron. En 1796, Jacques de Bergeron (1760-1810) à l’origine de plusieurs essais sur la culture de la vigne, met au point une technique de greffe : la « méthode Bergeron ».

Une des descendantes de sa belle famille fait construire avec son époux M. d’Armana le château actuel (1868, architecte Henri Duphot). Le domaine se compose de 25 hectares de vigne.

A la fin du 19ème siècle, un des descendants lui donnera le nom de Château Lamothe de Bergeron.

Au cours du 20ème siècle, le château changera plusieurs fois de propriétaires. Il est classé Cru Bourgeois en 1932.

En 1957, propriété de la famille Camus, il est endommagé par un incendie et sa charpente en bois est remplacée par une charpente métallique.

Le domaine de 56 ha comporte alors 36 ha de vignes. La société Cordier-Mestrezat mènera une opération d’agrandissement portant ces superficies à 77 ha dont 64 ha de vignes dans les années 1990. Ceci, au détriment du château…

En 2009, la société de Cognacs H. Mounier & Hardy achète le domaine et entreprend en 2014 d’importants travaux de rénovation.

Depuis Juillet 2015, le château accueille les visiteurs. (voir chapitre précédent et ci-dessous)

En 2019, il est racheté par la CAPSSA (caisse de prévoyance des agents de la sécurité sociale et assimilés) et a un nouveau directeur, Charles Lemoine, qui vise un classement Cru Bourgeois Exceptionnel, souhaite  s’orienter vers le bio et poursuivre le travail de son prédécesseur, Laurent Méry, sur le volet oenotouristique.

Aujourd’hui, le vignoble s’étend sur 67 hectares dont 52% plantés en Merlot, 44% en Cabernet Sauvignon, 2% en Cabernet Franc et 2% en Petit Verdot (voir carte du domaine)

en savoir + :

aquitaineonline.com

lamothebergeron.fr/histoire et lamothebergeron.fr/visites


Dossier inventaire du patrimoine de Nouvelle-Aquitaine :

On peut constater l’état du château Lamothe-Bergeron avant sa rénovation de 2014

Photos : Maffre Marie-Hélène (2008)


Si, comme moi, vous voulez commencer à vous instruire… 😉

(le site, malheureusement en sommeil, espère trouver « un repreneur »… )

source images : https://www.oenologie.fr/vigne/cepages/cepage_home.shtml


Enfin, pour compléter la visite : site officiel de château Lamothe-Bergeron

Photos du diaporama téléchargées depuis le site de Château Lamothe-Bergeron

- Route des vins du Médoc, Médoc

Les roses, la vigne, l’estuaire et Verdignan

Le domaine de Verdignan

Connu pour être une des plus anciennes propriétés viticoles du canton de Pauillac, et certainement la plus ancienne de Saint Seurin de Cadourne, Verdignan se fait d’abord remarquer par la très belle architecture de son château. Le domaine est resté dans la même famille de la fin du 18ème siècle jusqu’en 1934, ce qui montre que les anciens propriétaires aimaient séjourner dans ce lieu chargé d’histoire à la vue imprenable.

Le château est encore imposant bien qu’il ait perdu 1/3 de sa surface côté sud suite à un incendie dans les années 40. Les amateurs de photos qui s’y arrêtent nombreux lui trouvent une similitude architecturale avec d’autres constructions médocaines antérieures à cette partie du 18ème siècle.

Sur le linteau en pierre de la porte la plus ancienne du cuvier de Verdignan figure une date : 1720.

Les abbayes ont détenu pendant de très nombreuses années le savoir-faire de l’élaboration des vins. Il n’est donc pas étonnant que le cuvier de Verdignan soit construit à quelques centaines de mètres de l’ancienne abbaye de Cadourne, halte connue pour les pèlerins de Compostelle qui traversaient l’estuaire en arrivant au port du village dénommé La Maréchale. Ce port qui fut aussi un lieu fréquent de chargement des gabarres pour amener les barriques de vin jusqu’à Bordeaux