Il m’est impossible de résister à un petit détour par l’estuaire et ses carrelets, même en étant un peu en retard après un après-midi (*) bien rempli autour de Pauillac et Saint-Estèphe !
Le soleil jouait un peu à cache-cache et donnait à l’eau des teintes changeantes, appréciées sans doute aussi par les passagers de ce bateau de croisière.
(Suite de l’album-souvenir du 28 Juin, mis en ligne le 2 Août)
Château Maucaillou, dont je recommande la visite du musée de la vigne et du vin (j’y suis repassée pour quelques photos de la façade) – Lamothe-Bergeron, ma première visite de château, il y a deux ans, où j’ai plaisir à venir faire quelques emplettes ! – Loudenne, où je n’ai pour l’instant fait qu’une courte halte en bordure des vignes :
24 Mai 2023 – Pour compléter les visites du port de Talais (Mai 2021 et Mai 2023) et illustrer un peu le chapitre ostréiculture, nous traverserons cette fois-ci les mattes vers l’estuaire et la ferme aquacole (malheureusement fermée à la visite ce mercredi !).
Les carrelets de la piste côtière des mattes du Cheyzin :
La ferme aquacole des Baluards, à l’embouchure du chenal de Talais :
En 1996, une pollution au Cadmium avait anéanti l’ostréiculture dans les ports de l’estuaire. Depuis 2014, l’affinage des huîtres a repris dans les marais, comme ici, à la ferme aquacole des Baluards.
Cos d’Estournel, chapelle de Calon-Ségur et port de Saint-Julien
Jeudi 2 Février – C’était la Chandeleur, détail anodin qui me fera pourtant commettre un sacrilège lors de cette première virée de l’année dans le Médoc : acheter du cidre pour mes crêpes du soir, sur les terres du Saint-Estèphe et du Saint-Julien !!
Pour ma défense, j’espérais en réalité visiter un château, mais rechignant à planifier une sortie et donc à réserver, ce sera impossible (Lamothe Bergeron aura été une sacrée aubaine…).
Par conséquent, rien de nouveau à vous présenter, juste quelques coins où j’ai plaisir à retourner, surtout sous une tempête de ciel bleu !
Première halte : chez « le Maharadjah » de Cos d’Estournel (Saint-Estèphe)
… vendredi 3 Février, à Soulac (pointe du Médoc), un événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal(voir articles du blog).
Ce chantier doit durer trois semaines, j’aurai peut-être l’occasion d’y passer et d’y consacrer un billet.
Je ne présente plus le port de plaisance de Pauillac-La Fayette où j’ai dû me balader par tous les temps, en toutes saisons, en y croisant et La Fayette et l’Hermione ! Des éclaircies inespérées cet après-midi là m’auront permis d’admirer longuement la collection de « cartes postales de Pauillac » (expo-photo qui s’est enrichie dernièrement) et de bavarder avec un pêcheur de crevettes.
Port de Goulée, 8 Août 2022 – Début d’après-midi, 34,5 °C… à l’ombre. Et un soleil de plomb. Après la longue balade port de Saint-Vivien et une halte port de Richard, oui, j’avoue, il me faudra reprendre quelques forces à la crêperie avant de déambuler jusqu’aux cabanes et la rue de la Soif !
Le port de Goulée est situé à l’extrémité nord de la commune de Valeyrac, à la limite avec la commune de Jau-Dignac et Loirac.
Port de Goulée, Valeyrac, début 20e siècle.
(c) Conseil départemental de la Gironde
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
D’après l’abbé Baurein, le port est aménagé au moment des travaux d’assèchement du marais de Lesparre, vers 1648.
La carte de navigation de 1692 décrit le chenal de Goulée comme étant le « meilleur de toute la côte du Médoc » (…)
(…) Dans les années 1840, le port est estimé comme « le plus considérable de tous les ports de la côte et offre le plus d’avantages ». (…) Des travaux d’améliorations sont engagés en 1847 et en partie achevés en 1851. Ils consistent en la construction d’un perré en amont de la route, au redressement du coude du chenal et à l’établissement d’un terre-plein pour le dépôt des marchandises. (…)
(…) Dans les années 1920, divers arrêtés préfectoraux autorisent la construction de cabanes-abris et l’occupation temporaire du sol. Construites en bois, elles sont dédiées à l’exploitation de la pêche aux huîtres et au stockage du matériel et des embarcations.
Au début des années 1990, le port est converti en port de plaisance et en halte nautique. Des pontons flottants sont alors installés.
Quelques images jusqu’aux cabanes et avant de regagner les abris !
Même pas eu la force de poursuivre jusqu’à l’estuaire(*) , alors que c’est pour moi LE passage obligé à chaque virée dans le Médoc. Je tiens encore une fois une bonne raison d’y retourner, tout comme à Saint-Vivien pour la pointe aux oiseaux, ou au phare de Richard… pour les anguilles de la buvette !!
(*) Mais une fois repartie et avant de bifurquer vers Lesparre, je ferai tout de même une très courte halte au port de By.Je crois en avoir ainsi fini de ma tournée des ports, entre la pointe du Verdon et Macau !!
Photo : port de By, ce 8 Août
Après ces quelques remarques, cap vers le chenal du Guy et le port de Goulée :