On annonçait la pluie, celle-ci ne venant pas, et histoire de repousser la corvée de shopping, je n’ai pas résisté à une nouvelle balade sur les berges de Garonne.
Je ne croiserai que de rares promeneurs et une coccinelle asiatique, les gujanaises préférant le Bassin à la métropole bordelaise !
Après dix minutes à tout casser dans la galerie marchande, viendra l’heure du repli stratégique ; la magie de Noël et la fièvre acheteuse ne me gagneront pas ce jour là…
:-)
Ambiance du jour : fraîche, automnale… mais au grand air !
Centre commercial des Rives d’Arcins et berges de Garonne, Bègles – 23 Novembre 2023
Quand par chahut j’ai lancé cette devinette, j’ai commis une erreur : l’obélisque se trouve en réalité en bordure des vignes de Château d’Armailhac(propriété lui aussi de la famille Rothschild), face à l’allée qui traverse le parc et mène… à Château Mouton-Rothschild !
Merci à vous qui avez rebondi sur mon jeu de mots un peu vaseux, et à Malyloup d’être partie sur les traces de cette étoile !
La belle histoire du Château commence avec la famille Petit-Laroche, négociant en vins, qui s’établit au 19ème siècle au lieu-dit Maucaillou (*) (à Moulis). En 1875, J. Petit-Laroche se marie et offre à sa femme, en cadeau de mariage, la construction d’une belle demeure bourgeoise: le Château actuel. C’est un étrange et audacieux mélange architectural qui semble marier plusieurs styles, à l’image du vin du Médoc qui est issu de l’assemblage de plusieurs cépages. La surabondance du décor, qui veut évoquer à la fois la Renaissance, le milieu et la fin du XVIIème siècle, font de cette construction un excellent exemple de l’architecture éclectique qui fleurit dans le Médoc à la fin du 19ème. La bâtisse du Château Maucaillou est répertoriée dans la Collection inventaire « CHÂTEAUX BORDEAUX ». Simultanément, J. Petit-Laroche constitue aux lieux dits « Maucaillou » et « Caubet», sur 1,5 hectare, un nouveau domaine viticole qui prendra le nom de Château Maucaillou. Ses vins ne cessent depuis 1889 d’être régulièrement à l’honneur, dans le monde entier, lors de concours et de «dégustations à l’aveugle » entre professionnels. La famille Dourthe rachète le Château en 1929 et ne cesse depuis d’appliquer les techniques d’excellence de Philippe Dourthe.
(*) «Maucaillou» signifie «mauvais cailloux», au sens où l’entendaient les agriculteurs du moyen âge, car ce genre de parcelles de terre graveleuse était impropre à toute culture céréalière, principale source de survie à l’époque.
En savoir + (site officiel des domaines de Maucaillou) :
14 Juin 2023 – Arrivée suffisamment tôt à Moulis, j’ai ce matin décidé de bifurquer vers le château de Maucaillou, dont je n’avais vu jusque là que le panneau publicitaire pour le musée. Et bien m’en a pris !…
J’ai pu effectuer avec une guide passionnée la visite du cuvier et du chai, suivie d’une dégustation (dont vous gardez en souvenir le verre gravé).
Après le film de présentation des domaines, place à LA visite du musée des arts et métiers de la vigne et du vin. La collection y est imposante, variée, extrêmement intéressante et les sujets traités nombreux puisque que sont également présentés les métiers annexes directement rattachés à la vie du vin (tonnellerie, fabrication des bouteilles, des bouchons de liège, des étiquettes, oenologie…).
Prévoyez du temps si vous envisagez d’y aller. Pour ma part, un troisième passage va s’imposer, ayant pourtant complété la première visite plus tard dans l’après-midi, après une pause-collation au port de Lamarque !
Cos d’Estournel, chapelle de Calon-Ségur et port de Saint-Julien
Jeudi 2 Février – C’était la Chandeleur, détail anodin qui me fera pourtant commettre un sacrilège lors de cette première virée de l’année dans le Médoc : acheter du cidre pour mes crêpes du soir, sur les terres du Saint-Estèphe et du Saint-Julien !!
Pour ma défense, j’espérais en réalité visiter un château, mais rechignant à planifier une sortie et donc à réserver, ce sera impossible (Lamothe Bergeron aura été une sacrée aubaine…).
Par conséquent, rien de nouveau à vous présenter, juste quelques coins où j’ai plaisir à retourner, surtout sous une tempête de ciel bleu !
Première halte : chez « le Maharadjah » de Cos d’Estournel (Saint-Estèphe)
… vendredi 3 Février, à Soulac (pointe du Médoc), un événement a pris une dimension nationale en étant largement relayé par les médias : le début de la démolition de l’immeuble Le Signal(voir articles du blog).
Ce chantier doit durer trois semaines, j’aurai peut-être l’occasion d’y passer et d’y consacrer un billet.
Etape sur le chemin anglais de Saint-Jacques de Compostelle
La première église, souvent inondée par les eaux du lac, fut reconstruite pierre par pierre à Lacanau-Ville en 1767.(en savoir +)
L’église Saint-Vincent est caractéristique de l’art religieux en Médoc.
Plaque apposée en célébration des 250 ans de son édification, en présence de son Eminence Jean-Pierre Ricard, Cardinal Archevêque de Bordeaux, Joseph Batware, curé de Lacanau, Laurent Peyrondet, Maire de Lacanau.
Située sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, l’église Saint-Vincent de Lacanau a été complètement restaurée par la municipalité et a fêté ses 250 ans en 2017. A l’intérieur, l’église contient une pietà du XVIème siècle et une statue de Saint Jacques du XVIIème siècle, toutes deux classées par les Monuments Historiques, ainsi que des statues en bois de Saint Vincent et Saint Valère.