Le 8 Juin, de retour de son périple méditerranéen et avant de rejoindre Rochefort, son port d’attache, l’Hermione (réplique de la frégate de La Fayette) faisait escale à Bordeaux, pour une semaine.
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Après deux rendez-vous manqués en 2014 et 2015, j’ai enfin eu le plaisir de la visiter ! Merci à l’équipière, étudiante en histoire, dont on a pu mesurer l’enthousiasme… et à la copine qui m’accompagnait pour sa patience pendant la très longue séance de photos !
Vendredi 8 Juin : à l’heure où à Bordeaux, l’Hermione doit s’apprêter à accoster, je poursuis ma balade à travers les vignes et le long de l’Estuaire, au hasard des petites routes puis sur les conseils d’un cycliste croisé au pont de l’Estey !
Mais si la venue de l’Hermione à Bordeaux attire à chaque fois les foules, son passage devant le port de Pauillac (Pauillac « La Fayette », pourtant…) s’est fait devant un public bien clairsemé, avec seulement un groupe d’écoliers pour apporter un semblant d’animation. Le Marquis lui-même, retranché à la capitainerie, tournait le dos à l’Estuaire… ou boudait face à cette indifférence flagrante !
Quelques minutes sur le port, face à l’île de Patiras. Le soleil va bientôt percer et la chaleur moite incite à vite aller chercher un coin d’ombre et un peu de brise.
L’Hermione est un navire de guerre français en service de 1779 à 1793. C’était une frégate de 12 (en référence au calibre de ses canons), portant 34 canons. Elle faisait partie des frégates de la classe Concorde, construites à partir de 1777 à l’arsenal de Rochefort.
Elle est connue pour avoir conduit le marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780, lui permettant de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance. (…)
(…) Le quatrième jour complémentaire de l’an I de la République (20 septembre 1793), commandée par un équipage peu expérimenté, à peine sortie de l’estuaire de la Loire et par la faute d’un pilote local, la frégate sombre sur des rochers au large du Croisic, sur le plateau du Four. Une campagne de fouilles archéologiques, entreprise au cours de l’été 2005, a permis de récupérer plusieurs objets, dont une partie du gouvernail, et de remonter l’ancre de quatre mètres de long et d’un poids d’une tonne et demie
Une réplique de l’Hermione de 1779 a été construite à Rochefort à partir de 1997 et lancée le 7 septembre 2014.
Comme je vous le disais, pas une seule photo dans de belles conditions d’éclairage, ni de plans rapprochés comme par exemple l’an dernier sur le Cuhautémoc.
Bref, grosse frustration, et encore plus après LES IMAGES et LES VIDÉOS de l’Hermione quittant Bordeaux ce matin et passant sous le pont Chaban-Delmas !!
Partie pour des essais en mer, elle sera de retour à Rochefort mi-Novembre. Affaire à suivre !
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L’Hermione et les deux rives de la Garonne, vues depuis le pont de pierre
9 Octobre 2014
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D’autres vues, de bien plus près, par des lecteurs du blog que je remercie…
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Visite de l’Hermione, le 12 Octobre
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Reportages FR3 Aquitaine :
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L’Hermione remonte l’estuaire jusqu’à Bordeaux
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Frégate Hermione à Bordeaux – Édition Spéciale France 3 Bordeaux Métropole
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Les marins de l’Hermione chantent le départ de Bordeaux
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La frégate Hermione quitte le port de Bordeaux sous les acclamations
Il était écrit que je ne photographierais pas l’Hermione ! Pluie ce matin là, où un beau soleil levant aurait mis en valeur sa coque et les façades du prestigieux quai Richelieu, et de belles éclaircies seulement l’après-midi… pour un contre-jour moins flatteur.
Pas l’occasion d’y retourner depuis ; et elle a quitté Bordeaux ce matin !…
Une première série N&B… Tendez l’oeil, si si, elle y est !
😉 Le pont de pierre, l’Hermione devant le quai Richelieu, et Bordeaux Bastide
9 Octobre 2014 .
Marion B.
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