Construite après la tempête Klaus de 2009, en remplacement de la passerelle métallique de type Eiffel, cette passerelle en bois, manifestement de santé fragile, semble se tordre de douleur !!
Quant aux promeneurs, ils devront s’armer de patience avant de pouvoir traverser le canal des étangs : le projet de reconstruction prend du retard…
La passerelle qui enjambe le canal et relie Arès à Lège-Cap-Ferret, dans la réserve des prés-salés, est si branlante qu’elle doit être remplacée. Le public est consulté sur le projet jusqu’au 7 juin
Cet été si particulier, entre canicule et incendies, sous le signe d’un assez long confinement volets clos, n’aura pas été propice aux balades.
Pas de nouvelles images, et un peu nostalgique de ce trop court séjour à Bourges en Mai dernier, je me contenterai aujourd’hui de mettre en ligne quelques billets oubliés dans les fonds de cale du blog ! (cliquer sur titres ou bannières pour afficher séries complètes)
Les incontournables de ces cinq journées à BOURGES…
:-)
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Port de Goulée, 8 Août 2022 – Début d’après-midi, 34,5 °C… à l’ombre. Et un soleil de plomb. Après la longue balade port de Saint-Vivien et une halte port de Richard, oui, j’avoue, il me faudra reprendre quelques forces à la crêperie avant de déambuler jusqu’aux cabanes et la rue de la Soif !
Le port de Goulée est situé à l’extrémité nord de la commune de Valeyrac, à la limite avec la commune de Jau-Dignac et Loirac.
Port de Goulée, Valeyrac, début 20e siècle.
(c) Conseil départemental de la Gironde
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
D’après l’abbé Baurein, le port est aménagé au moment des travaux d’assèchement du marais de Lesparre, vers 1648.
La carte de navigation de 1692 décrit le chenal de Goulée comme étant le « meilleur de toute la côte du Médoc » (…)
(…) Dans les années 1840, le port est estimé comme « le plus considérable de tous les ports de la côte et offre le plus d’avantages ». (…) Des travaux d’améliorations sont engagés en 1847 et en partie achevés en 1851. Ils consistent en la construction d’un perré en amont de la route, au redressement du coude du chenal et à l’établissement d’un terre-plein pour le dépôt des marchandises. (…)
(…) Dans les années 1920, divers arrêtés préfectoraux autorisent la construction de cabanes-abris et l’occupation temporaire du sol. Construites en bois, elles sont dédiées à l’exploitation de la pêche aux huîtres et au stockage du matériel et des embarcations.
Au début des années 1990, le port est converti en port de plaisance et en halte nautique. Des pontons flottants sont alors installés.
Quelques images jusqu’aux cabanes et avant de regagner les abris !
Même pas eu la force de poursuivre jusqu’à l’estuaire(*) , alors que c’est pour moi LE passage obligé à chaque virée dans le Médoc. Je tiens encore une fois une bonne raison d’y retourner, tout comme à Saint-Vivien pour la pointe aux oiseaux, ou au phare de Richard… pour les anguilles de la buvette !!
(*) Mais une fois repartie et avant de bifurquer vers Lesparre, je ferai tout de même une très courte halte au port de By.Je crois en avoir ainsi fini de ma tournée des ports, entre la pointe du Verdon et Macau !!
Photo : port de By, ce 8 Août
Après ces quelques remarques, cap vers le chenal du Guy et le port de Goulée :
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L’aménagement du port de Richardest lié au développement de l’agriculture dans les mattes ; par sa situation, Richard offre également un débouché pour le transit des denrées provenant de l’arrière-pays. Des travaux y sont réalisés au milieu du 19e siècle. Il est agrandi et amélioré en 1865 avec l’établissement d’une vanne de chasse située en amont. (…)
Le port se développe dans les années 1870 avec la pêche à l’huître (…)
(…) Ce n´est vraiment que dans la seconde moitié du 19e siècle que l´ostréiculture prend de l´ampleur avec l’arrivée de l´huître portugaise : en 1868, lors d´une tempête, le navire « Le Morlaisien », en provenance du Tage, transportant des cargaisons d´huîtres portugaises, aurait rejeté une partie des huîtres avariée au niveau du lieu-dit « La Fosse », situé entre Talais et Saint-Vivien-de-Médoc. Des gisements ont ainsi commencé à apparaître progressivement sur la rive gauche.
(…) L´activité ostréicole diminue progressivement à partir des années 1970, à la suite de virus et à la pollution cadmium des eaux estuariennes.
(…) A Talais, l´activité ostréicole a été relancée avec succès dans les années 2010.
Hé oui, il y a des exploitations d’huîtres dans le Médoc ! Pour être plus précis, c’est l’affinage de l’huître qui se fait dans les anciens marais salants médocains appelés des claires. Pour tout connaître sur leur histoire, leur affinage et leur producteur, n’hésitez plus une seconde et poussez la porte d’une exploitation ! Vous pourrez être reçu par un ostréiculteur local, qui vous expliquera son métier avec passion en plus de passer à la dégustation après la visite.