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Février 2009
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Le Port de Biganos
Doucement alignées
A force de quiétude,
Au bord de l’eau grisée
Elles posent leur lassitude.
Petites maisonnées
Par le temps revêtues
De tendresse bigarrées,
D’un passé, revenues.
Sur les lenteurs profondes
De l’éternelle marée,
Se glissent au gré de l’onde,
En des allures penchées
Autant d’embarcations
Que la douceur abrite,
Avec pour horizon
Le bonheur qui palpite.
Porteuses d’enchantements,
La douceur des allées
Déposent dans le temps,
De longues randonnées,
Et les arbres, sur le sol,
Font des taches ombrées;
Là-bas, la Leyre s’envole
Vers sa large destinée.
Martial HOUVET
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Merci à l’auteur…
🙂
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🙂 très beau, très doux, et très bien illustré 😉
Bonsoir Marion que te dire si ce n’est que le poème et la photo sont géniaux. Merci.
Et « le bonheur palpite » vraiment sur le port de Biganos ! 😀
C’est très beau ! Un ensemble parfait.