En l’absence de nouvelles photos, nous nous perdrons encore dans les couloirs du temps !
Je n’ai plus eu l’occasion de retourner à Artigues, sur la rive droite de la Garonne, depuis cette matinée de Novembre 2015, où par chance, j’avais eu une petite heure à tuer dans un endroit regorgeant de richesses architecturales.
Chef-d’œuvre de l’art roman du XIIe siècle, inscrite par l’UNESCO sur la liste du patrimoine mondial au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’abbaye de La Sauve-Majeure représente un magnifique témoignage d’architecture religieuse ayant traversé les siècles. Elle déploie un paysage à ciel ouvert sur plus de deux hectares et présente des décors sculptés de toute beauté : animaux fabuleux, héros, récits bibliques se racontent sur les chapiteaux de l’église et du chevet.
Longtemps considéré comme arbre divin par les peuples méditerranéens, le chêne vert était utilisé pour les couronnes royales des Romains. Devenu aussi arbre des morts (après le cyprès ou l’if), la légende raconte qu’il aurait fourni son bois pour la croix du Christ. (source : panneau explicatif)
Fin de la visite, un H (!) et une nouvelle vue d’ensemble depuis le parc :
L’église Saint-Martin, de conception romane, datant du XIe ou du XIIe siècle. Ce sont probablement les guerres de religion qui entraînèrent sa fortification, avec la construction d’un mâchicoulis au XVe ou au XVIe siècle. Au XIXe siècle, le clocher se verra coiffé d’un toit à l’impériale prolongé d’une fine flèche couverte de plomb. Elle est inscrite à l’Inventaire général du patrimoine culturel.
(source Wikipédia)
Le monument aux morts de la grande guerre de 1914-18 a été inauguré en Septembre 1923, Une statue en bronze, œuvre du BordelaisEdmond Ernest Chrétien représente un Poilu prêt à lancer une grenade.
Sculpture de Marc-Antoine Bissière, dit Louttre B (1926-2012) : « la danse » (1970) et immeuble le Signal en 2018…
… et en 2024, un an après la démolition du Signal
13 Mars 2024 – Je n’étais pas retournée à Soulac depuis la démolition en Février 2023 du Signal, immeuble tristement célèbre pour avoir symbolisé le recul du trait de côte.
Et du Signal, il ne reste rien, si ce n’est une bouche d’incendie qui trônait à l’entrée du parking, et qui émerge désormais de cette nouvelle dune plantée d’oyats, renforcée par des branchages et protégée des piétinements par des ganivelles.
Je vous propose une halte sur la « piste de danse », face à l’océan et aux phares de Cordouan et la Coubre, et poursuivre vers la dune où rôde le fantôme du Signal…
À Soulac, l’immeuble en proie à l’érosion côtière a été détruit il y a un an. Les Médocains ne le regrettent pas mais pensent quotidiennement au recul de la côte(…)