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Trait de côte : les Jumelles dans la lorgnette

Tout comme l’immeuble le Signal à Soulac (démoli en Février 2023), les Villas Jumelles de Biscarrosse-Plage que j’ai souvent présentées ici, sont la triste illustration du recul du trait de côte.

Les voici ce 1er Décembre 2025, désormais inhabitées, et luttant encore contre vents et marées…

Plage, blockhaus, Villas Jumelles et Grand Hôtel de la Plage – Biscarrosse-Plage


Au sujet de l’érosion et du recul du trait de côte à Biscarrosse-Plage :

(double-clic sur vignettes pour agrandir)

Sud-Ouest du 2 Décembre 2025 : Biscarrosse lance des travaux de renaturation pour faire face à l’érosion

Chaque année à Biscarrosse, le recul moyen du trait de côte est de 1,7 mètre, menaçant des biens et équipements. La Ville a lancé un plan d’action qui doit se déployer jusqu’en 2032. (…)


Les Villas Jumelles en 2016 :

(clic pour voir série complète)

… en 2018 :

… et en 2019 :

20 réflexions sur “Trait de côte : les Jumelles dans la lorgnette

    1. D’après les cartes postales anciennes, elles étaient déjà en limite de plage… mais d’une large plage, loin de l’eau, même à marée haute. (je joindrai des CPA)
      A Soulac, le Signal, lui, avait vu disparaître la grande esplanade qui le séparait de la plage

      1. Et un maire qui laisse faire… n’y aurait-il pas une petite histoire de gros sous là derrière ? Parce que sinon je ne vois pas l’intérêt… Mais in fine je me demande si un jour les eaux ne recouvriront pas les terres (toutes !). Bonne journée !

    1. Je repense souvent à d’anciens voisins qui avaient connu un grave incendie et nous racontaient que ce qui avait échappé aux flammes avait été pourri par l’eau des lances à incendie !
      Bises et bonne journée à toi aussi

  1. Je remarque un petit détail vite fait, qui me semble commun à plein d’endroits ainsi concernés :
    Où est la végétation locale ? Disparue depuis des siècles naturellement ou par l’activité humaine…?

    1. Végétation bien malmenée par les tempêtes et la montée des eaux. Et + ou – directement pas l’homme ? Je passe le micro aux experts !!
      On tente de fixer les dunes avec des filets et oyats, d’en interdire l’accès avec des ganivelles… C’est beau d’y croire…
      Par contre, hier, note d’espoir après les terribles incendies de 2022 : dans l’ex forêt de pins de la route côtière, près de la dune du Pilat et les célèbres campings (!), les bruyères, ajoncs et arbousiers ont bien bien repoussé ! A l’occasion, maintenant que le traumatisme est passé et ces grandes étendues nettoyées, j’y ferai une petite série de photos.
      Bonne journée

  2. Quelle tristesse de voir ça… et c’est de plus en plus dans des coins où on n’y pensait même pas. Certains beaux patrimoines vont aussi, hélas, en faire les frais.

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