- Route des vins du Médoc, Médoc

Maucaillou : château et musée de la vigne et du vin

(article du 14 Juin, mis en ligne le 30 Juillet)

La belle histoire du Château commence avec la famille Petit-Laroche, négociant en vins, qui s’établit au 19ème siècle au lieu-dit Maucaillou (*) (à Moulis). En 1875, J. Petit-Laroche se marie et offre à sa femme, en cadeau de mariage, la construction d’une belle demeure bourgeoise: le Château actuel. C’est un étrange et audacieux mélange architectural qui semble marier plusieurs styles, à l’image du vin du Médoc qui est issu de l’assemblage de plusieurs cépages. La surabondance du décor, qui veut évoquer à la fois la Renaissance, le milieu et la fin du XVIIème siècle, font de cette construction un excellent exemple de l’architecture éclectique qui fleurit dans le Médoc à la fin du 19ème. La bâtisse du Château Maucaillou est répertoriée dans la Collection inventaire « CHÂTEAUX BORDEAUX ». Simultanément, J. Petit-Laroche constitue aux lieux dits « Maucaillou » et « Caubet», sur 1,5 hectare, un nouveau domaine viticole qui prendra le nom de Château Maucaillou. Ses vins ne cessent depuis 1889 d’être régulièrement à l’honneur, dans le monde entier, lors de concours et de «dégustations à l’aveugle » entre professionnels. La famille Dourthe rachète le Château en 1929 et ne cesse depuis d’appliquer les techniques d’excellence de Philippe Dourthe.

(source : https://www.bordeaux-tradition.com/vins/chateau-maucaillou/)

(*) «Maucaillou» signifie «mauvais cailloux», au sens où l’entendaient les agriculteurs du moyen âge, car ce genre de parcelles de terre graveleuse était impropre à toute culture céréalière, principale source de survie à l’époque. 

En savoir + (site officiel des domaines de Maucaillou) :

La famille Dourthe

Le château et sa philosophie

Le musée des arts et métiers de la vigne et du vin

Les vins de château Maucaillou

Suivez la guide !

14 Juin 2023 – Arrivée suffisamment tôt à Moulis, j’ai ce matin décidé de bifurquer vers le château de Maucaillou, dont je n’avais vu jusque là que le panneau publicitaire pour le musée. Et bien m’en a pris !…

J’ai pu effectuer avec une guide passionnée la visite du cuvier et du chai, suivie d’une dégustation (dont vous gardez en souvenir le verre gravé).

Après le film de présentation des domaines, place à LA visite du musée des arts et métiers de la vigne et du vin. La collection y est imposante, variée, extrêmement intéressante et les sujets traités nombreux puisque que sont également présentés les métiers annexes directement rattachés à la vie du vin (tonnellerie, fabrication des bouteilles, des bouchons de liège, des étiquettes, oenologie…).

Prévoyez du temps si vous envisagez d’y aller. Pour ma part, un troisième passage va s’imposer, ayant pourtant complété la première visite plus tard dans l’après-midi, après une pause-collation au port de Lamarque !

Le château (1875) :

Le chai et l’entrée du musée :

Un aperçu du Musée des Arts et Métiers de la Vigne et du Vin (1987) :

QR code :

- Domaine de Grenade, Au sujet du blog, Sud-Gironde

Aux portes de Grenade !

Après plus de deux mois de retrait de la blogosphère, je poursuis la mise en ligne, pêle-mêle, de quelques souvenirs de balades !

Pas de fol enthousiasme, car les coins sont pour la plupart connus des fidèles lecteurs du blog, les images bien banales, et j’aurais plutôt envie de couleur, de fantaisie et de modernité pour les photos à venir !..

;-)

(article du 22 Juillet, mis en ligne le 27)

Je regrette que le très beau domaine de Grenade, classé « jardin remarquable », réputé pour ses rhododendrons, et où j’avais fait deux balades formidables, ne soit plus ouvert au public, mais seulement réservé à de l’événementiel.

Petite halte nostalgique à la grille, avant de poursuivre la route vers Portets.

Grilles du domaine de Grenade, à Saint-Selve (33) – le 20 Juillet 2023

Médoc, Ostréiculture

Talais : les carrelets, la ferme aquacole et les mattes

(article du 25 Mai, mis en ligne le 26 Juillet)

24 Mai 2023 – Pour compléter les visites du port de Talais (Mai 2021 et Mai 2023) et illustrer un peu le chapitre ostréiculture, nous traverserons cette fois-ci les mattes vers l’estuaire et la ferme aquacole (malheureusement fermée à la visite ce mercredi !).

Les carrelets de la piste côtière des mattes du Cheyzin :

La ferme aquacole des Baluards, à l’embouchure du chenal de Talais :

En 1996, une pollution au Cadmium avait anéanti l’ostréiculture dans les ports de l’estuaire. Depuis 2014, l’affinage des huîtres a repris dans les marais, comme ici, à la ferme aquacole des Baluards.

En savoir + sur l’ostréiculture à Talais : Talais, de mémoire d’ostréiculteur

Les mattes de Talais en se dirigeant vers le port de Saint-Vivien :

En savoir + sur les mattes du Médoc, ces terres gagnées sur l’estuaire au XVIIIème siècle, et revoir celles de Jau-Dignac-et-Loirac