A quai et un peu à l’étroit… aujourd’hui.
:-)


Pinasse Loango

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Après avoir dragué le port du Teich, la Moutchalette poursuit ses travaux sur la Leyre. Ceux-ci devraient s’achever vers le 20 Mars.



En fin d’après-midi, la Moutchalette au repos, parmi les roseaux…
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Voir les photos du dragage du port, les diaporamas du CDROM, et en savoir + sur les travaux :
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Voir les photos du dragage de la Leyre le 9 Mars 2010 :
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« Ce n’est un secret pour personne, nous n’avons pas eu de naissain cette année. Aussi, et dans le but de réensemencer le Bassin avec du nouveau naissain, il nous a fallu trouver des solutions. D’où cette opération Résur 2 que nous allons lancer. »Olivier Laban, président des ostréiculteurs (lire ci-contre), explique le pourquoi de cette nécessité de réensemencement, au vu de la crise qui frappe l’ostréiculture, la plus grave depuis l’introduction de l’huître creuse crassostrea gigas : pas de naissain et une énorme mortalité. « Nous avons cherché les endroits où nous pouvions obtenir des huîtres mères résistantes, pouvant être introduites dans le Bassin, explique-t-il. Nous avions pensé à des huîtres de Hollande, mais elles n’offrent pas assez de garanties biologiques. Aussi, nous nous tournons vers la rade de Brest et ce sont entre 150 et 200 tonnes d’huîtres mères (quelque 300 g chacune) qui vont pouvoir être semées. »
AUTOFINANCEMENT Cela dit, il faut aller vite, les Italiens frappant aux portes des vendeurs de Brest : « La profession va autofinancer entièrement cette opération, à raison d’un euro par are de parc, mais nous ne pourrons récupérer l’argent – quelque 150 000 euros – dans l’immédiat, dit Olivier Laban. Aussi avons-nous sollicité la Cobas, qui a compétence économique, afin d’obtenir une avance remboursable. Car l’opération est urgente, il faut que le réensemencement ait lieu en avril pour obtenir des pontes dès cet été. »
Une sollicitation à laquelle Yves Foulon, le président de la Cobas, répond favorablement : « Je vais proposer jeudi aux élus de la Cobas de bien vouloir voter cette avance remboursable. Nous avons toujours été aux côtés des ostréiculteurs au moment de leurs difficultés et il est normal que la Cobas donne à la profession les moyens de pérenniser l’ostréiculture sur le Bassin. Une ostréiculture en grand danger. »
Ainsi demain, jeudi 18 février, lors du Conseil, les élus seront sollicités pour accorder cette avance remboursable, afin que les huîtres mères puissent arriver le plus vite possible sur le Bassin. »
Auteur : Ch. R.

On le sait, les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon s’apprêtent à acheter quelque 150 tonnes d’huîtres mères afin de les réimplanter dans le bassin d’Arcachon au cours d’une opération nommée « Résur 2 » (nos dernières éditions).
Il s’agit pour la profession de pallier le manque de naissains en apportant des huîtres résistantes et ainsi envisager de nouvelles pontes dès la prochaine campagne. Ce réensemencement a, bien sûr un coût : dans les 150 000 euros. La profession va autofinancer entièrement cette opération, à raison de 1 euro par are de parc et la Communauté d’agglomération du Sud Bassin (Cobas) a accepté de voter une avance remboursable. SUR LES POINTS DE VENTE
D’où cette initiative des élus de la commission communication de la section régionale conchylicole, à savoir Laurent Bidart, Jérôme Delarue et Géraldine Vigier : « Nous allons mettre en vente, au prix de 5 euros, des séries de cartes postales. Cela va nous permettre de financer une partie de l’achat des huîtres, ce qui dégrèvera pour autant la part des professionnels. »
De jolies cartes postales, avec notamment de superbes vues du Bassin réalisées par Brigitte Ruiz du Siba. Ces cartes postales seront distribuées un peu partout : sur tous les points de vente d’huîtres du Bassin d’Arcachon de la région Sud Ouest- quelque 600 -, mais aussi dans les coopératives maritimes, offices de tourisme du Bassin. L’initiative va se poursuivre durant les prochains mois, le but étant de financer à 50 % cette campagne de réimplantation d’huîtres mères.
Auteur : Ch. R.
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resur 1 ou le « sauvetage » de 1971
En 1971, le plan Resur 1 avait été mis en place car tous les stocks de naissains avaient été anéantis. Des huîtres mères en provenance de Vancouver avaient été acheminées par avion et mises à l’eau avant l’été dans le but de réensemencer le bassin avec de nouveaux naissains. Cette opération fut un succès.
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Carte « maison » de collecteurs en attente de naissains !

Rivages du port de Gujan, ce dimanche après-midi
La croix des marins
C’est le Dimanche 25 Octobre 1891 qu’on érigea sur la jetée du port de Larros (construit en 1883-84), à Gujan-Mestras, cette croix monumentale, en souvenir de la Mission des Pères Rédemptionnistes pour ramener à Dieu quelques coeurs égarés !
Construite dans le Nord de la France, cette croix de 593 kilos sera transportée sur les épaules de marins, de la gare de Gujan à l’extrémité de la jetée.
Le Christ en fonte, de 253 kilos, sera porté en triomphe jusqu’à l’église et exposé à la vénération des fidèles.
Le phare
Plusieurs barques s’étant écrasées contre la jetée (heureusement sans faire de victimes), deux ans après la plantation de la croix, en novembre 1893, un phare de 5ème catégorie fut mis en place.

Le cantonnier de la commune était chargé de l’allumage chaque soir, de l’extinction chaque matin et de son entretien. C’est aujourd’hui une lumière électrique verte placée sur un mât qui signale l’entrée du port par l’Estey de Larros.
Source http://www.ville-gujanmestras.fr/-Patrimoine-.html
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Janvier 2010
Voir d’autres images du chemin de croix !